DĂ©cĂ©dĂ©een 2014, Rosella Postorino n’a pas pu la rencontrer, malgrĂ© sa tentative pour entrer en contact. C’est ainsi que Rosa Sauer a vu le jour. Et qu’elle s’est retrouvĂ©e au service Ne l'oubliez jamais, nous sommes en vie et c'est dĂ©jĂ  vous sur les choses simples mais tellement importante et suffisante comme le plaisir de manger, la douceur des rayons soleil sur notre peau, l'apaisement que nous procure un levĂ© ou un couchĂ© de soleil... Merci pour cette intervention ma vie va beaucoup mieux grĂące Ă  toi Si ca te permet de te sentir mieux en allant cotiser pour mon RSA, tant mieux Merci mec grĂące Ă  toi je suis devenu heureux tu aimerais t'en convaincre...ou tu fais juste du prosĂ©lytisme pour une secte quelconque ? ^^ Prenez le temps d'y rĂ©flĂ©chir. Je te comprends l'auteur,je pense souvent comme ça. le plaisir de manger??? Ă  notre Ă©poque?? Non, j'ai juste appris Ă  aimer la vie pour ce qu'elle est pas ce que je voudrais qu'elle soit. Si seulement ça pouvait suffire ... C'est tellement niaiseux que je trouve ça anxiogĂšne comme topic Le 09 avril 2018 Ă  020642 Yuengling a Ă©crit C'est tellement niaiseux que je trouve ça anxiogĂšne comme topic pourrais tu m'anxiogĂšner un peu plus stp!! D'un cĂŽtĂ© je comprends ce que tu veux dire mais de l'autre ça ne me suffit pas et ma vie reste de la merde On considĂšre tous certaines choses banales de nos vies comme acquise alors que c'est jamais le cas,aprĂšs ça empĂȘche pas de vouloir mieux. Au fond c'est seulement nous qui choisissons d'ĂȘtre heureux. Grace a ces jolies mots , ça Ă  soignĂ© ma dĂ©pression insupportable ce genre de niaiseries. Une bonne bouffe, du bon vin, une bonne baise, une bonne fĂȘte, une bonne soirĂ©e et la vie est belle Le 09 avril 2018 Ă  020904 Comteblackula a Ă©crit Au fond c'est seulement nous qui choisissons d'ĂȘtre les gens qui t'entoure ne te permettent pas de l'ĂȘtre man!! ; Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
Lavie est belle malgrĂ© tout, nous sommes lĂ  pour vous changer les idĂ©es Notre truie Suzie a eu 10 petits ce matin !! Ça va bien aller

Nous avions une expression consacrĂ©e, une expression que nous lui avions consacrĂ©e, ma sƓur et moi maman que j’aime Ă  la folie, pour toute la vie – et pour l’éternitĂ© du monde entier. Cette formule, quand nous rĂ©ussissions Ă  la lui rĂ©torquer, parvenait Ă  retourner sa colĂšre et mĂ©tamorphoser son humeur. Fugitive parce que reine, Violaine Huisman, Gallimard, 2018 RĂ©sumĂ© Ă©diteur Maman Ă©tait une force de la nature et elle avait une patience trĂšs limitĂ©e pour les jĂ©rĂ©miades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les dĂ©sinfectait Ă  l’alcool Ă  90°, le Mercurochrome apparemment Ă©tait pour les enfants gĂątĂ©s. Et puis il y avait l’éther, dans ce flacon d’un bleu cĂ©rulĂ©en comme la sphĂšre vespĂ©rale. Cette couleur Ă©tait la sienne, cette profondeur du bleu sombre oĂč se perd le coup de poing lancĂ© contre Dieu. » Ce premier roman raconte l’amour inconditionnel liant une mĂšre Ă  ses filles, malgrĂ© ses fĂȘlures et sa dĂ©faillance. Mais l’écriture poĂ©tique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix dĂ©chirante d’une femme, une femme avant tout, qui n’a jamais cessĂ© d’affirmer son droit Ă  une vie rĂȘvĂ©e, Ă  la libertĂ©. *** S’il y avait un livre qui me tentait dans les parutions de la rentrĂ©e littĂ©raire de l’hiver 2018 , c’était Fugitive parce que reine. Je ne savais pas vraiment de quoi il s’agissait et pourtant j’étais trĂšs attirĂ©e. Il y a des attirances qui ne s’expliquent pas, j’avais peut-ĂȘtre seulement envie de savoir ce qui se cachait derriĂšre ce titre qui me semblait si mystĂ©rieux et original. Aussi, quand j’ai trouvĂ© ce livre dans ma boite aux lettres, je ne m’y attendais pas. Ce titre fait partie de la sĂ©lection du coup de cƓur des lectrices version Femina, et je l’ai reçu Ă  ma grande surprise dans ce cadre. Fugitive parce que reine est le premier roman de Violaine Huisman. Elle s’y livre sans fard, ni masque, elle nous raconte son enfance, et l’histoire de sa mĂšre, sa vie sans aucun filtre. Et c’est bouleversant d’émotions, tant le style et l’écriture de l’auteure sont vrais. Les phrases et les paragraphes s’enchaĂźnent, j’ai lu ce livre en quasi apnĂ©e. Violaine Huisman raconte les choses telles qu’elle s’en souvient, mĂ©langeant les mots et paroles de sa mĂšre, de son pĂšre, sa sƓur, avec les faits. Elle intĂšgre les paroles au rĂ©cit sans retour Ă  la ligne, sans guillemet, sans tiret et cela fonctionne ! J’ai Ă©tĂ© prise dans le rĂ©cit dĂšs le dĂ©but de la premiĂšre partie, j’ai ressenti les mĂȘmes Ă©motions que Violaine et sa soeur Elsa. Leur amour face Ă  la tempĂȘte qu’est leur mĂšre est trĂšs fort, trĂšs fascinant ; cette mĂšre, absente et lĂ  Ă  la fois, personnage haut en couleurs Ă  l’extĂ©rieur mais si triste Ă  l’intĂ©rieur. Dans la deuxiĂšme partie, j’ai Ă©tĂ© emportĂ©e dans le tourbillon des tourments de sa mĂšre, cette femme torturĂ©e dĂšs sa conception. Ses relations avec ses parents, ses amants, ses maris est toujours dans les extrĂȘmes. Avec la mĂšre de Violaine, c’est tout ou rien. Catherine porte un fardeau et un mal-ĂȘtre qu’elle tente de compenser par l’extravagance, la gĂ©nĂ©rositĂ©, la libertĂ©, mais qui s’expriment le plus souvent par des accĂšs de colĂšre ou de folie. Parce que oui, Catherine est une femme impulsive qui vit au rythme de ses idĂ©es folles. Toute sa vie ne sera que pulsion avant tout. La troisiĂšme partie, dont je dĂ©voilerai rien ici, est finalement le dĂ©clencheur de l’écriture de ce livre. Mettre des mots, raconter cette femme qui finalement ne voulait qu’ĂȘtre libre et heureuse. Si Fugitive parce que reine est un roman brut de dĂ©coffrage oĂč tout va Ă  cent Ă  l’heure au grĂ© des folies de la mĂšre de Violaine, c’est surtout un roman de l’amour Ă  l’infini. Un amour inconditionnel d’une mĂšre pour ses deux filles et rĂ©ciproquement, mais aussi l’amour fraternel entre ses deux sƓurs toujours unies, toujours ensemble. Je recommande trĂšs fortement ce livre qui m’a Ă©mue aux larmes, une lecture que je n’oublierai jamais tant elle m’a marquĂ©e par l’histoire qu’elle nous rapporte mais Ă©galement par cette façon unique de prĂ©senter les choses. Un coup de cƓur, un ouragan d’émotions !

Mesamis, la vie est belle MalgrĂ© les peines Qui nous enchaĂźnent Âmes claires Voix lĂ©gĂšres Sans un sou au fond de l'escarcelle Chantons au soleil qui ruisselle La vie est belle Belle toujours ! Mes amis les vie est belle Dans nos gambades Nos escapades Aux Ă©coutes Sur la route Quand la voix du pauvre nous appelle Tendons une main fraternelle
Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret ... Voir le deal € COSMIC LOVERS great, you're AuteurMessage N. Cara Henwoodthe beloved one◗ ARRIVÉE 21/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 225◗ AVATAR chloe moretz.◗ JOB enchaĂźne diffĂ©rents jobs, ceux qui l' aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 407 Neve-Cara Henwood+ Tu ressembles Ă  ce rĂȘve que j'ai fait autrefois, que j'ai fait tant de fois, que j'ai fait avec toi ! Dis on le refera ? Dis on le refera ? Allez dis, qu'on le refera ! NOMS ~ henwood. PRÉNOMS ~ neve-cara, soit n'cara. ÂGE ~ dix-huit ans. DATE DE NAISSANCE ~ 14 fĂ©vrier 1995 LIEU DE NAISSANCE ~ Kells, comtĂ© de Meath, Irlande. ORIENTATION SEXUELLE ~ hĂ©tĂ©rosexuelle. STATUT CIVIL ~ cĂ©libataire. PROFESSION ~ sans rĂ©el profession, enchaĂźne les petits boulots. CRÉDITS ~ tumblr pour le gif; saez pour les citations; tumblr pour les gifs histoire, citation de film pour les titres. AVATAR ~ chloe moretz, la toute choupie. GROUPE ~ give your heart a break. ASPIRATION ~ ĂȘtre du piano depuis qu’elle a trois ans + possĂšde un frĂšre jumeau + ses parents l’ont eu trĂšs tardivement + gourmande Ă  l’extrĂȘme + n’aime pas qu’on change ses habitudes + a trĂšs peu confiance en elle sauf lorsqu’il s’agit de sa musique + dĂ©teste qu’on la contredise + trĂšs intelligente + la solitude est sa meilleure amie + a quelques tocs lĂ©gers + trĂšs mystĂ©rieuse, n’aime pas qu’on la connaisse de trop + s'intĂ©resse de tout et sur tout ; curieuse + pleure facilement devant un film ou en Ă©coutant une musique ; sensible + ne baisse pas facilement les bras ; courageuse + se tue au travail ; acharnĂ©e + se lie facilement avec les autres ; amical + elle n’est pas du matin ; grognon + aime les enfants, ce que font les enfants et les affaires d’enfants ; enfantine + n’aime pas parler d'elle ; rĂ©servĂ©e + ne tolĂšre que la perfection dans ses travaux ; perfectionniste + adore les pizzas + aimerait avoir un chat + ne fait pas forcĂ©ment attention Ă  son style vestimentaire + sursaute au moindre bruit + ◊ depuis combien de temps habites-tu ici? Je suis arrivĂ©e Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans depuis quelques mois. C’était peu aprĂšs mon anniversaire en fĂ©vrier, j’ai du arriver dĂ©but mars. A vrai dire, je ne me souviens pas vraiment. En fait si, parce qu’il y a une date que je n’oublierais jamais. Le 10mars, je suis allĂ©e visiter un appartement et j’ai laissĂ© dans un ascenseur, une partie de mon cƓur. Et cela faisait dĂ©jĂ  deux jours que je me traĂźnais dans la ville. Donc, je pense avoir dĂ©barquĂ© ici le 8mars, mais j’ai quittĂ© l’Irlande le 6mars. AprĂšs, les deux jours ne concernent par cette rĂ©ponse, mais puisqu’il faut ĂȘtre le plus prĂ©cis possible
 J’ai Ă©tĂ© certainement, complĂštement dĂ©foncĂ©e durant toute une journĂ©e et je ne m’en souviens plus. VoilĂ . Mais pour en revenir Ă  la question, ça fait donc presque 4mois que je suis ici. Et je dois dire que la ville est un vĂ©ritable coup de cƓur. Je craignais de ne pas m’y plaire, d’avoir du mal Ă  m’intĂ©grer et au final, mĂȘme si mon appartement est complĂštement miteux, que je ne dors pas beaucoup et que j’enchaĂźne les boulots, sans voir tous les jours la mĂȘme tĂȘte du patron irritable. Je me plais. Je suis bien ici et je ne regrette rien. Sauf peut-ĂȘtre les nouvelles rides d’inquiĂ©tudes que je vais causer Ă  ma mĂšre, mais outre cela. Rien. Je suis enfin libre. Et bordel que ça fait du bien.◊ que t'inspire l'amour? L’amour est un sentiment dĂ©licat. Il n’est pas facile. Suffit de regarder la relation de mes parents. MariĂ©s trois fois ensemble, avec deux divorces Ă  leur actif. Une tromperie du cĂŽtĂ© de mon pĂšre et beaucoup de lassitude de ma mĂšre. Mais au final, lorsque ton cƓur a lancĂ© son grappin sur ta moitiĂ©, y’a rien Ă  faire. Subir la routine, les disputes et les coups durs. Parce que derriĂšre ça, derriĂšre le rideau de difficultĂ©, il y a tellement plus. Les rires Ă  l’unisson, les cƓurs en parfaite harmonie, la fusion de deux ĂȘtres qui s’aiment jusqu’à en oublier de vivre. L’amour, c’est Ă  la fois un piĂšge et une merveilleuse aventure Ă  vivre. Oui, tu ne finis pas toujours avec la premiĂšre Ă  avoir insĂ©rer le langage de l’amour en toi, mais il suffit d’ouvrir les yeux pour trouver LA personne qui te correspond. On ne finit toujours pas trouver, je le sais. ◊ as-tu dĂ©jĂ  Ă©tĂ© déçu en amour? Qui ne l’a jamais Ă©tĂ© ? Certes, il y a ceux qui prĂŽnent les histoires de culs sans lendemain, sans sentiment. Mais il y a toujours l’amour derriĂšre ça, mĂȘme si ce n’est pas celui qu’on croit. J’ai subis deux dĂ©ceptions. La premiĂšre Ă©tait au collĂšge. Folle amoureuse de mon professeur de sport. Il faut dire qu’il Ă©tait jeune et Ă  tomber, toujours Ă  mettre des tee-shirts indĂ©cent pour nous, jeunes Ă©tudiantes en fleur avec les hormones qui travaillent. J’avais quinze ans, lui vingt-six. Rien qui ne pouvait signaler d’une relation. Et pourtant, je suis sortie avec lui pendant trois mois. Il a Ă©tĂ© mon premier, et la fin n’a pas Ă©tĂ© joyeuse. ForcĂ©ment, lorsque mon frĂšre jumeau l’a appris, disons qu’il n’a pas voulu qu’on continue. ComprĂ©hensible avec une arcade ouverte et des points de sutures Ă  la clĂ©. Mais moi, mĂȘme si j’ai pleurĂ© et dĂ©testĂ© mon frĂšre pendant des semaines j’ai eu une expĂ©rience que je ne regrette pas et que je n’oublierais jamais. Ce n’était pas vraiment de l’amour, car quand je pense aux sentiments qui m’éveillent pour mon inconnu, c’est diffĂ©rent. Mais tout aussi fort. Et puis la seconde, c’est mon frĂšre. Ce n’est pas l’amour des sentiments, mais j’aime mon frĂšre avec tellement de force que je peux qualifier son dĂ©part d’une rupture difficile. Il est ma moitiĂ© d’ñme et il m’a abandonnĂ© sans un mot, sans un regard, sans un au revoir. Je lui en veux, je le dĂ©teste et j’aimerais le revoir au moins une fois pour le gifler de toutes mes forces. ◊ quelqu'un drague devant toi, ton/ta petite amie ou bien, quelqu'un que tu aimes, comment rĂ©agis-tu? Hmh, je ne suis pas de nature jalouse. C’est vrai, j’essaye mais
 lorsque je fais confiance Ă  quelqu’un, je suis aveugle. Quand j’étais avec mon professeur, je n’ai jamais ressenti une seule fois la colĂšre ou la jalousie de le voir avec une autre discuter. Qu’une femme lui mette une main sur l’épaule pour lui susurrer quelques mots Ă  l’oreille dans l’espoir d’attirer son regard. Pas mĂȘme lorsqu’il a dansĂ© avec une fille en boĂźte parce qu’il y avait une connaissance et qu’on ne pouvait pas se retrouver tous les deux. Par contre, une fille arrive et l’embrasse, c’est certain que je ne vais pas la prendre dans mes bras pour bĂ©nir son geste. Je ne ferais pas une crise, j’expliquerais simplement qu’il est avec moi. Si lui se laisse faire, je serais beaucoup plus amer envers lui que la nĂ©nette. Et si elle insiste, je lui ferais rencontrer ma main droite ou gauche, selon mon envie du soir. PSEUDO + PRÉNOM ~ chocapic - lilou ÂGE ~ twenty. PAYS ~ france FRÉQUENCE DE CONNEXION ~ 5/7 normalement COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM? ~ comme une petite souris, j'ai fouinĂ© pour le dĂ©nicher. TU LE TROUVES COMMENT? ~ un petit chef d'oeuvre. Je suis sous le charme, totalement ES-TU UN SCÉNARIO? ~ non, je suis humaine. UN DERNIER MOT, JEUNE PADAWAN? ~ euuuuuuuh Code chloe moretz ◊ n'cara henwood cosmic lovers + all rights reservedDerniĂšre Ă©dition par N'Cara Henwood le Ven 21 Juin - 736, Ă©ditĂ© 5 fois N. Cara Henwoodthe beloved one◗ ARRIVÉE 21/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 225◗ AVATAR chloe moretz.◗ JOB enchaĂźne diffĂ©rents jobs, ceux qui l' Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 408 ~ once upon a time, my story...❝.LE PLUS BEL AMOUR EST CELUI QUI EVEIL L'ÂME, ET NOUS FAIT NOUS SURPASSER. CELUI QUI ENFLAMME NOTRE COEUR ET APAISE NOS ESPRITS.❞ Mon pĂšre dit souvent La vie est un conte de fĂ©es qui perd ses pouvoirs lorsque nous grandissons. » Je n’en ai jamais rĂ©ellement saisi le sens jusqu’à aujourd’hui. Mon pĂšre. Je l’admire, je l’aime. Il est parfait Ă  mes yeux. Si je devais choisir un jour ma famille, je choisirais Ă  nouveau mes parents. Aux yeux des autres pourtant, il y a eu de nombreuses paroles dans leur dos. Mais ils avancent tous les deux fiĂšrement. Ils sont parfaits. Lorsque ma mĂšre me raconte leur vie ensemble, je me demande comment ils ont fait pour rester ensemble. C’est vrai, rien n’a Ă©tĂ© simple. Rodney Henwood, mon pĂšre. NĂ© dans une famille nombreuse de quatorze enfants. Il n’a jamais manquĂ© de rien. Il Ă©tait heureux. Ses parents ne roulaient pas sur l’or, mais ils ont tout sacrifiĂ© pour offrir une enfance et adolescence heureuses Ă  leurs enfants. Mon pĂšre a rencontrĂ© ma mĂšre lorsqu’il avait seize ans. Noemi Renod. Fille unique d’une famille croyante et suisse. Ses parents sont venus s’installer en Irlande alors qu’elle avait quinze ans. Difficile de s’adapter Ă  ce nouveau climat, Ă  cette nouvelle vie. Mais moins d’un an prĂšs, elle rencontrait mon pĂšre. Ils Ă©taient tous les deux dans la mĂȘme classe. Au premier regard, ils ont sus. Le coup de foudre. Ma mĂšre sourit dĂšs qu’elle le mentionne. Elle l’aime, mon pĂšre. Ils se sont mariĂ©s deux ans aprĂšs. Et mon pĂšre s’est engagĂ© dans l’armĂ©e. Il n’était pas souvent lĂ . Voir mĂȘme trĂšs peu. Ma mĂšre en a beaucoup souffert, elle se sentait seule. Mais mon pĂšre gagnait bien sa vie et offrait Ă  ma mĂšre bon nombre de prĂ©sents. A vingt-cinq ans, ma mĂšre a demandĂ© le divorce. Elle ne supportait plus la solitude. Ils se sont sĂ©parĂ©s et ma mĂšre a refait sa vie avec un autre homme. Dix ans aprĂšs, ils se sont recroisĂ©s par hasard en ville pendant une permission de mon pĂšre. Il n’a pas fallu dix secondes pour rallumer la flamme. Un mois aprĂšs, ma mĂšre se sĂ©parait de son compagnon pour se remarier avec mon pĂšre. Ils ont trente-cinq ans et songent Ă  faire un enfant. Les annĂ©es s’enchaĂźnent sans rĂ©sultat. Quarante-cinq ans marquent un nouveau divorce aprĂšs un Ă©cart de mon pĂšre. Il l’a trompĂ© pendant une mission de huit mois. Elle est retournĂ©e en Suisse. Elle a essayĂ© de refaire sa vie pour la seconde fois. Trois ans aprĂšs, on l’a contactĂ© en pleine nuit pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. Mon pĂšre a Ă©tĂ© blessĂ© pendant une mission. Elle n’a pas hĂ©sitĂ© et est revenue en Irlande le rejoindre Ă  l’hĂŽpital oĂč il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©. Il a perdu une jambe. Elle est restĂ©e auprĂšs de lui, elle l’a soutenu, motivĂ©, encouragĂ©. Ils Ă©taient de nouveaux ensembles. Ils ont louĂ© une maison dans une nouvelle ville de l’Irlande pour refaire une vie et s’éloigner de ce passĂ© chaotique. Clara. Mes parents ont cinquante ans quand ma mĂšre tombe enceinte. C’est une surprise. Ils avaient fini par croire qu’on ne leur accordait pas ce droit. InquiĂ©tĂ©s par l’ñge, ils ont consultĂ© beaucoup de gynĂ©cologues et tous affichaient un rĂ©sultat difficile. Mais ma mĂšre est courageuse, elle n’a peur de rien. Alors, elle a dĂ©cidĂ© de tenter cette grossesse. Seconde surprise, c’est lorsqu’on lui a annoncĂ© qu’elle attendait des jumeaux. Bref, ne nous Ă©tendons par sur cette grossesse qui s’est vĂ©ritablement bien passĂ©. Et neuf mois aprĂšs, Ă  trois semaines prĂšs, mon frĂšre et moi naissions. Je m’appelle Neve-Cara Dierdre Kiera Henwood, et mon frĂšre a Ă©galement le plaisir de porter plusieurs prĂ©noms. Une lubie de nos parents.❝.JE NE SUIS UN DIEU POUR POUVOIR TE DELIVRER, JUSTE TA SOEUR DEPUIS TOUJOURS PASSIONNÉE; PAR CET ÊTRE A MES YEUX EXCEPTIONNEL, FRÈRE POUR MOI, TU ES UN ANGE VENU DU CIEL.❞ Tout le monde dit que les liens entre jumeaux sont indescriptibles. Et je rĂ©ponds que oui. Mon frĂšre, c’est mon sang, ma chair. J’ai besoin de lui pour inspirer et il a besoin de moi pour expirer. Pourtant, une fille et un garçon ce n’est pas toujours facile. Les Ă©motions, les caractĂšres sont diffĂ©rents. Vient l’adolescence avec ses contraintes. Les corps changent et on ne peut plus se permettre d’ĂȘtre aussi innocent. La pudeur s’installe, l’éloignement. Mais pas avec lui. C’est mon frĂšre et je n’ai aucune crainte, aucun complexe et aucune pudeur face Ă  lui. On dort souvent ensemble, on partage nos assiettes, on se cĂąline et il nous arrive mĂȘme de partager la baignoire ensemble. LĂ  oĂč certains verront une relation consanguine, moi je n’y vois que l’amour de deux Ăąmes. On s’aime. Je sacrifierais ma vie pour lui. Je donnerais tout ce que je possĂšde. Lorsque nous Ă©tions jeunes, il collait son oreille au piano lorsque je jouais. AprĂšs, il Ă©tait assis Ă  cĂŽtĂ© de moi. On a toujours tout partagĂ©. Notre premier baiser, on l’a fait le mĂȘme jour sans se concerter. C’était son meilleur ami. Et lui, c’était une bonne amie Ă  moi. On est sur la mĂȘme longueur d’onde, on ne se dispute que rarement. Il est trop protecteur et possessif, et je n’aime aucune de ses copines. Ce sont les seules fois oĂč nos voix s’élĂšvent. Mon frĂšre est aussi intelligent que moi, nous avons un QI plus Ă©levĂ© que la moyenne. Mais tous les deux, nous avons sacrifiĂ© nos Ă©tudes pour aider nos parents. Il enchaĂźne tout comme moi les emplois pour payer les factures. Et lorsqu’il ne travaille pas, il s’occupe de notre pĂšre qui depuis deux ans, est malade. Il est atteint d’Alzheimer. Ce n’est pas facile. Le matin, il se souvient de toi et deux heures aprĂšs, tu lui es totalement inconnu. Mon frĂšre en souffre beaucoup. J’aimerais pouvoir le rĂ©conforter. Mais il est parfois insaisissable. Puis, il y un an. Il est parti. Sans un mot. C’était trop pour lui, je pense. Je ne sais pas. Je crois que ce jour-lĂ , j’ai compris ce que voulait dire cƓur brisĂ© ». ❝.ON A AFFAIRE A UNE RÊVEUSE TOTALEMENT DÉCONNECTÉE DE LA RÉALITÉ, EN SAUTANT ELLE A DU PENSER QU'ELLE S'ENVOLERAIT.❞ Je me suis retrouvĂ©e avec toutes les responsabilitĂ©s du foyer. Ma mĂšre travaillait toujours mĂȘme aprĂšs soixante-dix ans. Mon cĂŽtĂ© enfant est ressorti et lorsque je ne dois pas jouer l’aide soignante de mon pĂšre, je m’amuse. Je profite de mes annĂ©es de jeunesse. Je sors, je bois un peu et j’essaye quelques substances sans en prendre goĂ»t. Mais je suis curieuse. J’ai envie de tout connaĂźtre, de tout faire. J’ai l’impression d’ĂȘtre enfermĂ©e dans une boĂźte sans trou pour sortir. Tout le cĂŽtĂ© gauche est reprĂ©sentĂ© par mon pĂšre qui m’appelle chaton lorsqu’il me reconnait, ou Cara lorsque ce n’est pas le cas. Je sens les pulsations de mon cƓur faire remuer la boĂźte. Je ressens cette peine acĂ©rĂ©e, cette colĂšre malsaine. J’ai envie d’éclater. J’en ai besoin. Je fais de l’adrĂ©naline ma meilleure amie. J’essaye tout, je deviens casse-cou. Mais ça me fait du bien. Je vais contre les lois, contre les rĂšgles dans l’unique but de me sentir vivre. Mon frĂšre me manque, mon pĂšre me tue et ma mĂšre me fait de la peine. Je ne suis qu’une jeune fille et on me considĂšre comme une adulte. Mon intelligence ne m’aide pas. Je ne sais plus quoi faire. Je devrais paniquer, mais mĂȘme ça, je ne peux pas. Face aux autres, je deviens presque une coquille vide. Les seules Ă©motions que je laisse transparaĂźtre sont positives. Joies, sourire, bonne humeur, excitation, charme, sĂ©duction. Tout ce qui me donne une image de fille joyeuse. Rien qui ne peut montrer la profondeur de mes sentiments. Rien qui me rend faible. J’ai peur. Je veux que mon frĂšre soit avec moi pour affronter ça. Qu’il me tienne la main lorsque mon pĂšre m’appelle Cara. Qu’il me souffle mon surnom chaton » inlassablement. Qu’il me rassure, qu’il dit m’aimer. Qu’il revienne. Ma mĂšre dit souvent Le combat pour la vie n'est jamais vain» Alors continue de te battre papa. Continue Ă  lutter pour qu'un jour, tout s'arrange. Je deviens utopique. J'ai envie d'y croire. Laisser moi croire Ă  mon conte de fĂ©e. Il n'a pas perdu ses pouvoirs chez moi, il est toujours lĂ , dans mon coeur. ❝. ON DIT QUE LORSQU’ON RENCONTRE L’AMOUR DE SA VIE, LE TEMPS S’ARRÊTE. ET BIEN C’EST VRAI
 CE QUE L’ON NE VOUS DIT PAS, C’EST QUE QUAND LE TEMPS REPREND SON COURS, IL FILE A UNE VITESSE FOLLE POUR RATTRAPER SON RETARD.❞ Le corps humain est fascinant. Ou peut-ĂȘtre est-ce l’esprit. On arrive Ă  entasser nombreuses douleurs, frustrations, rĂȘves brisĂ©s, peines et chagrins
 sans que cela ne nous change rĂ©ellement. Du moins en apparence. Car je ne suis que cela. Une jeune fille souriante, amicale, joviale, gamine mais au fond, lorsqu’on retire l’épaisse couche de crasse qui me recouvre, on dĂ©couvre un ĂȘtre fĂ©brile, fragile et prĂȘt Ă  exploser. J’aime mes parents, du plus profond de mon Ăąme. Mais il y a un moment oĂč la fascination de notre inconscient qui entasse encore et encore finit par se fissurer. J’en arrive Ă  un point oĂč je finis par les dĂ©tester, Ă  envie la criminelle envie de recouvrir le visage de mon pĂšre d’un oreiller pour mettre fin au supplice. Des pensĂ©es sombres et nĂ©fastes qui me font peur, parce que je ne supporte plus, parce que j’ai mal. Alors, j’entrevois une autre sortie. PlutĂŽt que de finir en meurtriĂšre ou de me faire du mal, je prends la fuite. Je choisis la solution que mon frĂšre a dĂ©jĂ  prise auparavant. Si je suis restĂ©e aussi longtemps chez nous, dans notre pays, c’est avec le secret espoir qu’il me revienne. Qu’il m’encercle de ses bras, me rĂ©conforte et apaise mon Ăąme en peine. Mais il n’a jamais franchi le seuil de la porte, nous laissant tous Ă  l’agonie. On ne sait pas oĂč il est, s’il va bien. Je sais qu’il est vivant, je le ressens dans mon cƓur, mais j’aimerais Ă  nouveau voir son sourire, ses yeux. Il me manque et il l’ignore. Sale crĂ©tin ! ÉquipĂ©e d’une valise, d’un solde d’argent gagnĂ© lors de mes nombreux boulots, je quitte. Je fuis mon pays pour trouver refuge ailleurs. La France m’attire, les pays latinos Ă©galement, mais finalement, c’est le rĂȘve amĂ©ricain que je choisis. Pourquoi ? Aucune idĂ©e. C’est lĂ  que je veux aller, aprĂšs avoir lancĂ© une piĂšce entre l’Australie et les États-Unis. Face, les USA. Le pĂ©riple s’annonce difficile. Je suis toute seule, majeure depuis peu. Vais-je m’en sortir dans l’inconnu ? Je ravale toutes mes craintes, comme je le fais toujours et je m’élance dans la libertĂ©. Mon frĂšre m’a dit un jour Je serais toujours lĂ  pour toi carapuce. Toujours. MĂȘme lorsque tu seras vieille et ridĂ©e, toute potelĂ©e et que tu auras du mal Ă  parler, je te regarderais toujours avec amour. Tu seras toujours belle Ă  mes yeux et tu sauras dans ton cƓur, que jamais je ne t’abandonnerais. » J’avais Ă©tirĂ© un sourire Ă  cet instant, mes yeux s’étant remplis de perles salĂ©es sous l’émotion. Puis il avait ajoutĂ© en caressant mes joues de ses pouces pour essuyer mes larmes. Et ce mĂȘme, lorsqu’il y aura un gars se revendiquant comme ta moitiĂ©, comme ton Ă©poux et celui qui fera ton bonheur. Parce qu’il t’apportera amour, joie, vie, famille. Mais moi, je resterais Ă©ternellement ton Ăąme, celui qui saura toujours comment te relever, te faire rire et t’encourager. Je serais l’épaule oĂč tu inonderas mes vĂȘtements de larmes. Je serais la main qui te soutiendra lors des moments difficiles. Je serais le regard que tu soutiendras pour te donner du courage. La voix qui te redonnera la raison lorsque tu deviendras folle de colĂšre ou de rage. L’odeur qui fera pĂ©tiller ta mĂ©moire de souvenir. Je serais lĂ  Ă  chaque instant de ta vie, physiquement ou mentalement. » Pourquoi aujourd’hui, je ne le sens pas avec moi ? Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi cette ville. Pourquoi je me suis dĂ©cidĂ© sur la Nouvelle-OrlĂ©ans. Peut-ĂȘtre pour son cĂŽtĂ© musical qui m’attire, moi musicienne en cachette. Je ne sais pas. Je rĂ©agis par impulsion, sur le coup. Ma mĂšre m’a souvent dit qu’avec mon caractĂšre, je rencontrerais l’amour d’une maniĂšre Ă©trange et qu’on raconte Ă  la fin d’un repas familial, comme une anecdote. Elle n’avait pas tort. C’était il y a quatre mois, je venais de dĂ©barquer ici. J’allais visiter un appartement, dans un vieil immeuble avec un monte-charge comme ascenseur. Le genre Ă  ne pas te rassurer quand tu montes dedans. Je baissais le rideau de fer lorsqu’une main arrĂȘta mon geste, m’obligeant Ă  forcer avant qu’il ne grogne de l’autre cĂŽtĂ© pour passer. Rouge de honte, je l’avais laissĂ© rentrer en reculant au fond. Grand, boucles brunes sur le sommet de son crĂąne. Il avait appuyĂ© sur l’étage au dessus du mien. La cage de fer s’était mis en marche puis seulement trois Ă©tages plus haut, s’était stoppĂ©e. Je n’étais pas claustrophobe, du moins, je n’avais jamais pu le juger avant. Au dĂ©part, nous Ă©tions chacun de notre cĂŽtĂ© puis voyant que le gardien mettait du temps Ă  intervenir, la discussion avait pris. Un feu de paille. Nos regards s’étaient captĂ©s pour ne plus se lĂącher. Étrange de discuter de nos vies sans jamais se donner nos prĂ©noms. Puis, lorsqu’enfin le gardien avait rĂ©pondu, que l’appareil avait repris fonction, j’étais descendu Ă  mon Ă©tage et lui aussi. Il s’était penchĂ© vers moi, me volant un baiser qui fit fondre ma poitrine. Ou du moins mes organes. En reculant, il avait demandĂ© mon prĂ©nom et sans rĂ©flĂ©chir, sans me comprendre, j’avais lancĂ©. Si tu veux le connaĂźtre, tu vas devoir me retrouver. » Et j’étais partie. Quelle conne. Je l’ai regrettĂ© dĂšs que je suis sortie de l’immeuble. Comment le pourrait-il dans une ville si grande ? Le voudrait-il aussi ? Les hommes n’aiment pas tous les dĂ©fis, surtout que
 je ne suis pas une rĂ©compense ultime. Parfois, je me dĂ©teste. Souvent mĂȘme. Mais encore plus depuis ce jour. DerniĂšre Ă©dition par N'Cara Henwood le Ven 21 Juin - 614, Ă©ditĂ© 6 fois Elyana Skyler DavisSexy and Crazy Modo ◗ ARRIVÉE 06/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 1054◗ AVATAR Sophia Anna Bush.◗ ÂGE 38◗ JOB Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 410 Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Si tu as la moindre question n'hĂ©site pas Ă  nous envoyer un mp ou mĂȘme Ă  la poser ici, on se fera un plaisir de te rĂ©pondre et de t'aider par la mĂȘme occasion _________________Spoiler Daenerys S. Collinsyour wonderful team◗ ARRIVÉE 05/01/2013◗ BAISERS COSMIQUES 644◗ AVATAR Ashley Benson ◗ JOB Maman Ă  plein temps...Sujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 421 Bienvenue et bon courage pour ta fiche _________________quand on s’accroche trop au passĂ©, on se condamne Ă  ne pas avoir d’avenir. N. Cara Henwoodthe beloved one◗ ARRIVÉE 21/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 225◗ AVATAR chloe moretz.◗ JOB enchaĂźne diffĂ©rents jobs, ceux qui l' Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 427 Merci beaucoup Ă  vous deux Je n'hĂ©siterais pas, promis Declan Davenportthe beloved one◗ ARRIVÉE 05/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 327◗ AVATAR IanGodSomerhalder◗ JOB Commentateur sportifSujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 442 CHLOE Welcome Walae Goldingthe beloved one◗ ARRIVÉE 08/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 201◗ AVATAR shay mitchell◗ JOB professeur de biologie au lycĂ©eSujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 501 bienvenue sur le forum Delilah Ferrathe beloved one◗ ARRIVÉE 06/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 951◗ AVATAR Gage Golightly◗ JOB Pilote automobileSujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 507 Coucou D Je ne sais pas si c'est bien Ă  toi que j'ai proposĂ© sur forum sur facebook mais peu importe ;BIenvenue parmi nous PS une irlandaise N. Cara Henwoodthe beloved one◗ ARRIVÉE 21/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 225◗ AVATAR chloe moretz.◗ JOB enchaĂźne diffĂ©rents jobs, ceux qui l' Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 521 Merci beaucoup Ă  vous trois Delilah, non, j'ai dĂ©couvert ce forum en fouinant de forum en forum dans les partenaires J'ai un soucis pour mon histoire et mes images qui ne veulent pas se redimensionner edit rĂ©glĂ©e pour le moment OphĂ©lia Hawkinsthe beloved one◗ ARRIVÉE 07/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 244◗ AVATAR Leighton MeesterSujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 533 bienvenue parmi nous Walt Sorensonthe beloved one◗ ARRIVÉE 05/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 358◗ AVATAR Tyler Blackburn◗ JOB gardien de sĂ©curitĂ© au cinĂ©maSujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 601 Bienvenue Moi aussi j'ai quelques problĂšmes d'image avec le codage comme le tien _________________ 'Cause all I know is we said hello. And your eyes look like coming home. All I know is a simple name. Everything has changed. All I know is you held the door. You'll be mine and I'll be yours. All I know since yesterday is everything has changed N. Cara Henwoodthe beloved one◗ ARRIVÉE 21/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 225◗ AVATAR chloe moretz.◗ JOB enchaĂźne diffĂ©rents jobs, ceux qui l' Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 615 Merci Ă  vous deux ProblĂšme rĂ©solue, non sans peine Elyana Skyler DavisSexy and Crazy Modo ◗ ARRIVÉE 06/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 1054◗ AVATAR Sophia Anna Bush.◗ ÂGE 38◗ JOB Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 757 FÉLICITATIONS TE VOILA ENFIN VALIDÉE !TrĂšs belle prĂ©sentation ! Pour moi tout est bon donc je te valide avec plaisir ^^Tu peux dorĂ©navant faire ta fiche de liens, crĂ©er tes scĂ©narios, faire ta demande logement, etc., et mĂȘme rp parmi nous Un admin t'ajoutera Ă  ton groupe par la suite Amuse-toi bien parmi nous et n'hĂ©site pas Ă  nous harceler d'mp si tu as des questions Delilah Ferrathe beloved one◗ ARRIVÉE 06/06/2013◗ BAISERS COSMIQUES 951◗ AVATAR Gage Golightly◗ JOB Pilote automobileSujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Ven 21 Juin - 910 Hum d'accord ! Bon jeu ici en tout cas Contenu sponsorisĂ©Sujet Re aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde ft. n'cara Page 1 sur 1 Sujets similaires» siĂČbhan ✰ si quelqu'un te brise le coeur, pĂšte lui la gueule, nan sĂ©rieusement, pĂšte lui la gueule et vas t'prendre une glace.» EVER × T'es mal placĂ© dans la chaĂźne alimentaire pour faire ta grande gueule.» Blake Carlson â–ș La vie est un long fleuve tranquille alors ferme ta gueule et rame ◄Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumCOSMIC LOVERS great, you're in. ï»żMesamis, la vie est belle, MalgrĂ© les peines qui nous enchaĂźnent. Âme claires, voix lĂ©gĂšres, Sans un sou au fond de l’escarcelle, Chantons au soleil qui ruisselle, La vie est belle, belle toujours ! Chant Scout repris par les femmes dans les ï»żAvec mes 2 sƓurs, j'ai participĂ© au mouvement de Scouts et Guides du grĂące Ă  l'intermĂ©diaire de notre tante LĂąm, dentiste. Une de ses consƓurs, Mme PháșĄm thị ThĂąn, Ă©tait responsable des Guides du Vietnam. Je devais ĂȘtre en classe de rĂ©unions se faisaient dans la cour cimentĂ©e de c'est Ă  dire Hội Việt Má»č, l'association Culturelle Vietnamienne AmĂ©ricaine, rue MáșĄc Đĩnh Chi, tous les Dimanches y avait les groupes Thanh Quan et Phong ChĂąu, rĂ©partis respectivement dans les cours de derriĂšre et de devant du "atterrissais" dans une patrouille đội qui s'appelait Hồng Mai, fleur d'abricotier Lan Ă©tait mon chef de patrouille. Elle Ă©tait Ă©lĂšve au LycĂ©e Gia un cahier Ă  carreaux oĂč je recopiais au fur et Ă  mesure, mes 1Ăšre page de la chanson Ă©tait rĂ©servĂ©e Ă  la chanson du mouvement Hội Ca. Elle commence ainsi "lĂ  la lĂĄ la lĂ  lĂĄ lĂ ..."Ensuite ĐoĂ n Ca la chanson de notre groupe, Phong ChĂąu." NĂ y, chị em đoĂ n tráș» nước Nam, Việt Nam, chĂșng ta mau káșżt đoĂ n tiáșżn lĂȘn đường sĂĄng...khuyĂȘn ChĂąu Phong đoĂ n ta náșŻm tay mau lĂȘn , đem sức mĂŹnh, xĂąy đời tháșŻm tÆ°ÆĄi..."Puis, la chanson de ma patrouille " Tiáșżn lĂȘn đi , ta nhớ luĂŽn ta giống nĂČi, anh hĂčng, Hồng Mai hụi đáș„t nước chĂșng ta chờ mong...Avant de partir en France, j'avais mis tous mes livres et cahiers de souvenirs dans mon bureau en formica, fermĂ© Ă  clĂ©. Je ne savais pas qu 'il n'y aurait plus de retour pendant des dĂ©cennies, et que je ne retrouverai plus mes ces notes, j 'essaie de retrouver ces jeunes annĂ©es, avec les sites Internet et ma petite trouvent ici, essentiellement des souvenirs de scoutisme, et parfois , occasionnellement, des chansons apprises en famille, ou Ă  l' lieu de rĂ©union de notre groupe, la cour cimentĂ©e du VAA photo flickr Lavie est belle malgrĂ© tout. TĂ©moignage d’une rĂ©fugiĂ©e accompagnĂ©e par le service Formation de la Cimade de 2005 Ă  2007 dans le cadre du projet Formation, accueil des demandeurs d’asile et rĂ©fugiĂ©s (projet FAAR). Jeudi 8 octobre 2009, 19h, au bord de la place d’Aligre, Paris 12Ăšme, se dresse la devanture neuve, colorĂ©e et
On naĂźt dans la douleur, on vit une enfance parquĂ©e, l’adolescence est une crise, l’adulte travaille pour vivre, la vieillesse est une dĂ©gĂ©nĂ©rescence, et il faut de surcroĂźt se taper des maladies, des accidents et drames divers -sans compter le pire des maux l’homme lui-mĂȘme, cruel, se dĂ©valorisant, se faisant la guerre... tout cela en vaut-il bien la peine ? Sisyphe, vous connaissez ? Un pauvre type, condamnĂ© Ă  pousser un rocher en haut d’une montagne. Il n’en a jamais fini Ă  peine arrivĂ© au sommet, le rocher dĂ©vale la pente. Sisyphe redescend, et recommence encore et toujours Ă  pousser son rocher. C’est absurde. Camus se sert de cette image tragique pour illustrer l’effort vain Sisyphe est tout Ă  fait lucide, il a conscience de l’absurditĂ© de son acte, il n’espĂšre mĂȘme pas qu’il en finira un jour, mais il continue vaille que vaille Ă  accomplir sa corvĂ©e comme pour vaincre son destin, ĂȘtre plus fort que son rocher. Le mythe est beau, et rappelle quelque chose Ă  chacun qui ne porte son fardeau, en haut de quelque montagne, vainement ? Avoir affaire au sens de la vie mĂȘme -ou plutĂŽt Ă  son non-sens, c’est enfin penser aux choses sĂ©rieuses comme le dit Camus, “il n’y a qu’un problĂšme philosophique vraiment sĂ©rieux c’est le suicide.” Un dĂ©bat sur ce sujet peut s’achever en suicide collectif, mais nous ne risquons pas de parler chiffons. S’il est un sujet existentiel, c’est bien celui-lĂ  Ă  quoi bon mener sa vie ? Il n’y a pas de raison pour que j’existe, pour que quelque chose existe plutĂŽt que rien. Ce constat laisse perplexe on est habituĂ© Ă  ce que les systĂšmes philosophiques justifient notre existence. Mais dĂšs l’abord les voici rejetĂ©s en bloc aucune nĂ©cessitĂ© ne rĂ©pond de mon existence. Je n’ai aucune raison de la porter. Nous Ă©prouvons l’absurditĂ© de l’existence si nous adoptons la luciditĂ© de Sisyphe en regardant le monde nous n’y trouvons pas notre place. Normal il n’est pas fait pour nous. Il est le rĂ©sultat de processus oĂč nous n’avons rien Ă  faire. Le monde ne nous est pas donnĂ© pour que nous y fassions quelque chose, il est tout simplement absurde. Pourrait-on affirmer que la vie n’a de sens que celui que nous inventons, ce qui ferait de nous des Hommes libres, portant le monde, donnant sens au monde ? Serions-nous tous des titans affrontant l’absurditĂ© du monde comme Sisyphe, et portant nos inutiles existences dans un effort tout aussi hĂ©roĂŻque que vain ? MĂȘme pas n’est pas hĂ©ros qui veut. Sisyphe fait preuve d’un courage qui nous manque. Il pousse constamment son rocher, tandis que notre sociĂ©tĂ© nous propose de la lĂ©gĂšretĂ©, des loisirs -des passe-temps. Face Ă  l’absurditĂ© de l’existence, deux solutions s’ébauchent dĂšs l’abord se suicider ou se rĂ©fugier dans l’inconscience. Ceux qui restent vivants ont choisi la seconde solution. Eh quoi ! Ne sommes-nous pas de bons civilisĂ©s mĂ©ritant une vie confortable ? Et qu’y-a-t-il de plus inconfortable que la conscience de l’absurde ? La conscience mĂȘme est nuisible, elle empĂȘche de vivre sans soucis dans l’innocence ! À quoi servirait d’ĂȘtre pleinement et constamment conscient ? Que vaut la raison, inefficace quand la vie mĂȘme n’a pas de sens ? C’est lourdingue de toujours chercher Ă  avoir raison quand le monde ne rĂ©pond pas Ă  nos appels face Ă  son silence, nous aspirons au rĂ©pit. PlutĂŽt se bercer d’illusions nĂ©cessaires ou de certitudes illusoires, donnant de l’élan, que de s’alourdir de ce poids-lourd. La tentation est grande et le raisonnement commode puisque la conscience rend le monde insupportable, il paraĂźt urgent de s’en dĂ©barrasser. De toute façon la luciditĂ© ne sert Ă  rien, la conscience est incompĂ©tente. Si tout est dĂ©terminĂ© dans ce monde, nous n’en sommes qu’un rouage incapable de s’en faire une reprĂ©sentation cohĂ©rente. On ne s’assoit pas devant le monde pour se demander ce qu’on va en faire on en fait partie, on en dĂ©pend comme toutes ses autres parties. Nous voilĂ  ramenĂ©s au rang de toute chose, existant sans raison qui lui soit propre. Autant ne pas s’accrocher Ă  la raison. Quelques fous prĂ©tendent se faire les maĂźtres et possesseurs du monde. Mais le monde nous mĂšne plus que nous le menons, sans que cela ait de sens, ni pour nous, ni pour lui. Notre Ă©lan vital lui-mĂȘme nous a Ă©tĂ© donnĂ© sans que nous y soyons pour rien, comme Ă  tout ĂȘtre vivant pour reprendre le mot de Camus, “nous prenons l’habitude de vivre avant mĂȘme de prendre celle de penser.” Envisager la vie avec distance est dĂšs lors impossible je ne suis pas la vie, ni mĂȘme celui qui la pense. Je suis contenu dans la vie, modelĂ© par elle, jusqu’aux enchevĂȘtrements de ma pensĂ©e; je n’en suis qu’un Ă©piphĂ©nomĂšne. Si la vie a un sens, il n’appartient pas Ă  l’Homme. Les condamnĂ©s, ces chanceux, devraient se rĂ©jouir de quitter bientĂŽt ce monde insensĂ©. Ceux-lĂ  mĂȘmes qui jusqu’alors ne faisaient que supporter leurs existences s’accrochent pourtant Ă  la vie, lui trouvent un sens ! La guĂ©rison inespĂ©rĂ©e du cancĂ©reux semble dĂ©sinhiber son envie de vivre. Voila soudain sa vie pimentĂ©e ! Il s’investit joyeusement, il y croit. Et exulte “je n’ai aucune raison de vivre, mais j’ai raison de vivre”. Bizarre, non ? Faut-il souffrir, frĂŽler la mort, ou passer par “une bonne dĂ©pression” pour enfin croquer la vie Ă  pleines dents ? Aurions nous besoin d’accidents pour nous conduire nous-mĂȘmes avec vigilance ? Si c’est le cas, bien sympathiques ceux qui nous souhaitent encore “une bonne guerre”, un coup du sort duquel on ne se relĂšve si on s’en relĂšve que dĂ©terminĂ© Ă  saisir Ăąprement les moindres saveurs qui rendent la vie “vivable” ! Longtemps “ceux qui en sont revenus” gardent un Ă©clair dans les yeux, l’enthousiasme des dĂ©sespĂ©rĂ©s auxquels l’espoir aurait Ă©tĂ© rendu comme en cadeau. D’abord ils se satisfont plus facilement du peu de valeur des choses, encore heureux de pouvoir les savourer. Puis, hĂ©las, leur Ă©lan retombe peu Ă  peu faute d’ĂȘtre constamment stimulĂ©, et se dilue dans le temps. BientĂŽt ils se remettent Ă  considĂ©rer le monde comme s’il n’était pas le leur. Plus dure sera la chute... Trois attitudes s’ensuivent donc pour ceux qui prennent conscience de l’absurditĂ© de la vie la dĂ©ception, l’entrain du menacĂ© profitant de ce qui lui reste Ă  vivre, puis enfin la “fatale retombĂ©e” dans le vide et le vain. Serions-nous condamnĂ©s Ă  croire, Ă  suivre quelque sens illusoire, puis Ă  baisser les bras, puis Ă  les retendre, irrĂ©solus et inconstants, comme des girouettes malmenĂ©es par les vents ? Pourquoi s’acharner ? Nous sommes manifestement incapables de nager Ă  contre-courant. Le plus endormi des vivants s’éveille soudain s’il tombe dans un gouffre il voit sa propre fin se prĂ©cipiter vers lui. Alors il ne s’ennuie plus, ne se demande plus misĂ©rablement “quoi faire et au nom de quoi”, mais rassemble ses forces voilĂ  qu’il veut vivre. Il ne veut pas s’écraser comme une simple masse. Il fait donc tout pour ne pas s’aplatir arrivĂ© au fond du gouffre, au lieu de s’y Ă©taler lamentablement, il se tend de toutes ses forces, et rebondit, remonte Ă  une hauteur apprĂ©ciable, souffle un peu, apprĂ©cie la hauteur atteinte, s’y complaĂźt... LĂ  s’arrĂȘte l’ascension il faut bien souffler, lĂącher la pression -je n’ose dire dĂ©primer. Alors notre rescapĂ© reste en suspend, voire plane un peu... et bientĂŽt retombe, prisonnier de l’attraction des masses. À moins de s’accrocher, pour encore s’efforcer de grimper la falaise de l’existence, si lourd que soit le rocher Ă  transporter, plutĂŽt qu’encore une fois se sentir aspirĂ© par le vide. Au meilleur des cas, le survivant moderne est un Sisyphe gravissant incessamment une montagne sans sommet ! Qu’il faut de courage pour vivre sans jamais se laisser vivre ! C’est rĂ©voltant ? Tant mieux lĂ  est le salut. Voyez Camus dĂšs dix-sept ans, ce pauvre type avait la tuberculose. On n’en guĂ©rissait guĂšre Ă  l’époque. Le voilĂ  condamnĂ©, sans avoir rien fait de sa vie. Et rien Ă  en faire ne croyant ni en Dieu ni en aucun systĂšme philosophique justifiant son existence, il ressentait dĂ©jĂ  le sentiment de l’absurditĂ© de sa vie. Sa chance fut la guerre. Eh oui en devenant rĂ©sistant, il donna Ă  sa vie une orientation qui lui permit de surmonter ce malaise sans jamais cesser de l’éprouver. Je crois que l’exĂ©cution de Gabriel PĂ©ri le stimula, provoqua son engagement Camus ne voyait aucune raison de vivre, mais n’accepta pas que cet homme digne de vivre ait Ă©tĂ© effacĂ©. Le sentiment de l’injustice rĂ©veilla son Ă©nergie vitale en s’engageant Ă  risquer sa vie pour la libertĂ©, il lui donna un sens, la justifia, et ainsi trouva mĂȘme la joie d’exister. Comme quoi on a raison de se rĂ©volter, et mĂȘme on en a besoin c’est donner Ă  la vie un sens que la mort ne puisse lui ravir. La rĂ©volte justifie l’existence. Et, ça tombe bien, rien n’est plus intolĂ©rable que l’absurde ! Citations “Vivre sous ce ciel Ă©touffant commande qu’on en sorte ou qu’on y reste. Il s’agit de savoir comment on en sort dans le premier cas, et pourquoi on y reste dans le second. Je dĂ©finis ainsi le problĂšme du suicide et l’intĂ©rĂȘt qu’on peut porter aux conclusions de la philosophie existentielle.”“Il n’y a qu’un problĂšme philosophique vraiment sĂ©rieux c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’ĂȘtre vĂ©cue, c’est rĂ©pondre Ă  la question fondamentale de la philosophie.”“Mon raisonnement veut ĂȘtre fidĂšle Ă  l’évidence qui l’a Ă©veillĂ©. Cette Ă©vidence, c’est l’absurde. C’est ce divorce entre l’esprit qui dĂ©sire et le monde qui déçoit.”“Le bonheur et l’absurde sont deux fils de la mĂȘme terre”.“Il n’y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaĂźtre la nuit.” “La lutte elle-mĂȘme vers les sommets suffit Ă  remplir un cƓur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.”CAMUS. Le mythe de Sisyphe “Je me rĂ©volte, donc nous sommes.”CAMUS. L'Homme rĂ©voltĂ© “Si je n’essayais pas de reprendre mon existence Ă  mon compte, ça me semblerait tellement absurde d’exister.”SARTRE, Les Chemins de la libertĂ©. I. L’ñge de raison. Chap. 1 “Vivre, ce n’est pas respirer, c’est agir; c’est faire usage de nos organes, de nos sens, de nos facultĂ©s, de toutes les parties de nous-mĂȘmes, qui nous donnent le sentiment de notre existence. L’homme qui a le plus vĂ©cu n’est pas celui qui a comptĂ© le plus d’annĂ©es, mais celui qui a le plus senti la vie.”ROUSSEAU Emile, livre I. “Notre art est de savoir faire de notre maladie un charme.”RENAN “il n’y a pas de bonheur intelligent.”Jean ROSTAND, PensĂ©e d’un biologiste. “L’utilitĂ© de la vie, le but suprĂȘme en vue duquel nous sommes de ce monde, je ne puis le comprendre. Mais accomplir sa volontĂ© telle qu’elle est Ă©crite dans mon cƓur, cela est dans ma puissance et je sais que je le dois.”TOLSTOÏ, RĂ©surrection. “L’oubli, condition d’existence.”GUSDORF, MĂ©moire et personne. “Les paradis sont tous artificiels”ARAGON “Les vĂ©ritĂ©s sont des illusions dont on a oubliĂ© qu’elles le sont.”La vie est la condition de la connaissance. L’erreur est la condition de la vie.”NIETZSCHE. La volontĂ© de puissance. II Bouquins ARISTOTE Éthique Ă  Nicomaque, X, 7 L’homme libre ne veut pas simplement vivre, mais vivre bien. C’est donc le sujet du verbe “vivre” qui en prĂ©cise le sens. KANT Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs Gallimard, PlĂ©iade t. 3, le suicide n’est pas naturel, on ne peut que vouloir contribuer au bien de l’humanitĂ© ! NABERT Essai sur le mal l’existence est injustifiĂ©e, ce qui est injustifiable et pas seulement inexplicable. Nous sommes, mais nous ne devrions pas ĂȘtre ! CAMUS L’homme rĂ©voltĂ©. Se rĂ©volte contre l’absurditĂ© raison suffisante pour qu’il choisisse d’y mettre de l’ordre. Attitude hĂ©roĂŻque. COMTE-SPONVILLE TraitĂ© du dĂ©sespoir et de la bĂ©atitude. Ce titre dit tout l’important est de dĂ©sespĂ©rer.. Liens internes Soin qualitĂ© de vie et bonheur RĂ©ussir sa vie La souffrance comme moteur de la vie Le progrĂšs Il n'y a pas d'humour heureux Une vie de chien Le bonheur

LestĂ©lĂ©spectateurs ont notamment pu apprĂ©cier ses prouesses face aux nombreux candidats qui se sont prĂ©sentĂ©s dans Les 12 coups de midi. Cette derniĂšre a alors rĂ©ussi Ă  rĂ©aliser un nouveau coup de maĂźtre. Mais pas que ! Elle a Ă©galement fait monter sa cagnotte de maniĂšre consĂ©quente. Cette derniĂšre s’estimerait actuellement Ă  plus de 10 000 euros.

AuteurMessageCountryman Nombre de messages 32Age 48Localisation Valenciennes Inna Babylon dans la chaire mais inna Zion par l'EspritDate d'inscription 21/04/2007Sujet Bon Jour LA vie est Belle!!!malgrĂ©s ses dĂ©sagrĂ©ments... Dim 20 Mai - 1624 Bonne JournĂ©e a tous et a toutes Un petit sujet pour laisser une pensĂ©e Positive pour la journĂ©e en cours, ce sont les petits mots simple qui peuvent faire que nos journĂ©es ne soit pas simplement regardĂ© avec un oeil je vous souhaite une trĂ©s trĂ©s bonne journĂ©e comme l'indique le mot Bon-Jour . C'est ainsi que je le comprends et que je le dĂ©clame .One love Countryman Ced Countryman Nombre de messages 32Age 48Localisation Valenciennes Inna Babylon dans la chaire mais inna Zion par l'EspritDate d'inscription 21/04/2007Sujet Re Bon Jour LA vie est Belle!!!malgrĂ©s ses dĂ©sagrĂ©ments... Mar 22 Mai - 819 Une Bonne JournĂ©e a tous et a toutesQue celle-ci nous soit tous journĂ©e nous enrichit car elle est remplit de nouvelles expĂ©riences , et comme il est dit "une journĂ©e n'est pas l'autre". Une journĂ©e est unique car malgrĂ©s l'illusion que nous faisons les mĂȘmes choses , celle-ci n'est pas comme la prĂ©cĂ©dente et la prochaine en sera encore une love Countryman Ced Dead-KatNombre de messages 9Date d'inscription 21/04/2007Sujet Re Bon Jour LA vie est Belle!!!malgrĂ©s ses dĂ©sagrĂ©ments... Jeu 14 Juin - 1808 bonne journĂ©e aussi les frangins frangines Contenu sponsorisĂ© Bon Jour LA vie est Belle!!!malgrĂ©s ses dĂ©sagrĂ©ments...

LaVie est belle malgrĂ© tout Tags : bonne · Greffe rĂ©nale Pour certains patients, une greffe rĂ©nale s’impose. RĂšgle gĂ©nĂ©rale, les patients doivent avoir une espĂ©rance de vie relativement favorable (par exemple, 5 ans dans certains milieux) pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier des avantages de la greffe.

NotĂ© sur 5 basĂ© sur 29 notations client 29 avis client 24,00 € Avril ClĂ©mence Elena n’a pas tout Ă  fait quatorze ans, du moins officiellement. La vie s’étant chargĂ©e de la faire grandir au pas de course, c’est sans difficultĂ© qu’elle se fond dans un groupe de jeunes adultes pendant les vacances d’étĂ© et qu’elle entame sa premiĂšre histoire d’amour avec l’un d’eux. Cette belle rencontre provoquera le tollĂ© et l’incomprĂ©hension familiale. Elle marquera pour l’adolescente, le dĂ©but d’une sĂ©rie de bouleversements psychologiques et de remises en question de sa propre identitĂ©. Comment devenir une femme quand on est encore considĂ©rĂ©e comme une enfant ? A-t-on seulement le droit d’aimer ?
 Petit extrait en musique TĂ©lĂ©charger un Extrait TĂ©lĂ©charger le Dossier de Presse Critiques LittĂ©raires La Presse en Parle En stock Share on Twitter Share on Facebook Pin this product Share via Email Description Avis 29 Description Reviens Par Avril ClĂ©mence Avec une infinie dĂ©licatesse, cette histoire brosse le clivage qui existe entre les conventions et la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre. Si l’amour n’a pas d’ñge, il reste beaucoup d’interdits
 Disponible en Ebook Reviens – Ebook 5,99 € Ajouter au panier Genre Roman Nombre de page 448 Dimension 148×210 ISBN 978-2-490522-33-0 Date de parution Janvier 2020 Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expĂ©rience la plus pertinente en mĂ©morisant vos prĂ©fĂ©rences et vos visites rĂ©pĂ©tĂ©es. En cliquant sur "Accepter tout", vous consentez Ă  l'utilisation de TOUS les cookies. Cependant, vous pouvez visiter "ParamĂštres des cookies" pour fournir un consentement contrĂŽlĂ©. Lhiver Ă  skis, l’étĂ© Ă  vĂ©lo : tel est le cycle saisonnier de cinq moniteurs et une monitrice, qui ont intĂ©grĂ© le team de l’ESF Scott. Au dĂ©but du printemps, ils ont quittĂ© le pull rouge pour enfiler un maillot de la mĂȘme couleur. Une femme et cinq hommes composent le nouveau team ESF Scott, lancĂ© en 2021. L’équipe a pris la La vie est belle Mes amis la vie est belle malgrĂ© les peines qui nous enchaĂźnent Âmes claires Voix lĂ©gĂšres Sans un sou au fond de l'escarcelle Chantons au soleil qui ruisselle le vie est belle belle toujours ... Chanson apprise Ă  mon adolescence, pendant notre trajet de retour du Cap St Jacques Ă  Saigon. Ma cousine Thu nous a enseignĂ© cette chanson ; elle faisait partie du groupe des Ă©tudiants catholiques "Legio Mariae ". De retour au Vietnam, en 2007, 34 ans aprĂšs; avec le guide ChĂąu de dalattourism, nous avons visitĂ© un village de l'ethnie minoritaire des Lat Le vieux du village nous a parlĂ© en français ; il nous a prĂ©sentĂ© leur boisson alcoolisĂ©e conservĂ©e dans une jatte. Je lui ai chantĂ© cette chanson française, qu'il a reconnue ; quel plaisir de retrouver une chanson partagĂ©e ; Mon fils, Ă©mu, lui a offert un pourboire. Ayant toujours vĂ©cu dans ces hauts plateaux, il a traversĂ© la pĂ©riode française, a vu des conseillers amĂ©ricains, et cĂŽtoyĂ© des vietnamiens de tous bords... Certains membres de son village sont partis se rĂ©fugier aux États Unis ; les membres de ces personnes ont pu aider leur famille restĂ©e au village, Ă  construire de belles maisons solides. À travers tant de bouleversements, — mers devenues champs de mĂ»riers — que de spectacles Ă  frapper douloureusement le cƓur ! À travers tant de bouleversements, — mers devenues champs de mĂ»riers — que de spectacles Ă  frapper douloureusement le cƓur ! Comment rester serein, pacifique, dans ce monde si changeant, si chargĂ© d'Ă©vĂšnements? Le monde est -il si merveilleux malgrĂ© tout? Comment consoler et se consoler de la perte d'un ĂȘtre cher ? La vie reprendra -t-elle sous une autre forme ? - *** ​A travers tant de bouleversements -mers devenues champs de mĂ»riers - que de spectacles Ă  frapper douloureusement le cƓur Nguyen Du -Kim VĂąn KiĂȘu, traduction XuĂąn Phuc XuĂąn ViĂȘt 20/11/2015 SÉRIES- Les Ă©quipes de Plus belle la vie ont de la suite dans les idĂ©es. Alors mĂȘme que le feuilleton tĂ©lĂ©visĂ© de France 3 a, en ce mois de janvier, dĂ©passĂ© la barre des 4465 Ă©pisodes, l’un des derniers Ă  avoir Ă©tĂ© diffusĂ© a semble-t-il tapĂ© dans l’Ɠil de certains.. Et pour cause, celui-ci a repris une scĂšne culte d’une sĂ©rie amĂ©ricaine emblĂ©matique, The Wire. Les Chicago Bulls ont signĂ© samedi soir Ă  domicile hier Ă  l’aube au Liban un troisiĂšme succĂšs d’affilĂ©e, face aux Detroit Pistons, alors que les Los Angeles Clippers, battus par les Memphis Grizzlies, n’ont pas encore gagnĂ© et que les Milwaukee Bucks ont rebondi chez les San Antonio de la confĂ©rence Est l’an passĂ© Ă  l’issue de la saison rĂ©guliĂšre, les Bulls s’étaient imposĂ©s jeudi dernier sur le parquet des Pistons puis avaient pris le meilleur vendredi sur New Orleans. Lors de ce deuxiĂšme succĂšs en 48h sur les Pistons, les Bulls ont pu compter sur DeMar DeRozan 21 points et Nikola Vucevic 15 points, 19 rebonds.PrivĂ©s pour encore de trĂšs longs mois de Kawhi Leonard, convalescent, les Clippers, dominĂ©s jeudi dernier en ouverture chez les Golden State Warriors, l’ont encore Ă©tĂ© au Staples Center par les Grizzlies, malgrĂ© un bon Paul George 41 points, 10 rebonds. ÉliminĂ©e en demi-finales des play-offs la saison derniĂšre, la franchise de Los Angeles reste sur cinq revers de suite en comptant les matches de Antetokounmpo a inscrit 21 points pour les Bucks, champions NBA en titre, qui ont profitĂ© d’un quatriĂšme quart-temps solide pour s’adjuger leur rencontre contre les Spurs aprĂšs avoir subi une dĂ©faite cuisante contre le Miami Heat deux nuits plus tĂŽt. Khris Middleton a marquĂ© 28 points et tous les Ă©lĂ©ments du cinq de dĂ©part de Milwaukee ont terminĂ© avec au moins 10 points, devant une foule de 18 300 personnes Ă  l’AT&T Center. Il suffit de trouver un moyen de rebondir », a dĂ©clarĂ© Middleton. C’est juste la façon dont vous vous ajustez, comment vous rĂ©pondez Ă  cela. Je pense que ce soir, pour la plupart, l’effort Ă©tait au bon endroit », a soulignĂ© l’ sombre Ă  PortlandBattu en finale par Milwaukee en juillet dernier, Phoenix a du mal Ă  lancer sa saison les Suns se sont nettement inclinĂ©s Ă  Portland contre les Trail Blazers, leur deuxiĂšme revers en trois matches, et leur meneur Chris Paul a Ă©tĂ© limitĂ© Ă  4 Cleveland Cavaliers ont signĂ© leur premiĂšre victoire de la nouvelle saison en battant les Atlanta Hawks, grĂące notamment Ă  une belle performance de Ricky Rubio, auteur de 23 points. Le meneur espagnol a ajoutĂ© huit passes dĂ©cisives, ce qui a permis Ă  Cleveland de mettre fin Ă  une sĂ©rie de deux dĂ©faites, Ă  Memphis et devant les Charlotte Hornets. Trae Young a menĂ© les Hawks avec 24 points, dont 15 en premiĂšre mi-temps. Cam Reddish est sorti du banc pour marquer 19 points, mais Cleveland a eu du mal Ă  trois points, ne rĂ©ussissant que 10 tentatives sur Toronto, Luka Doncic a compilĂ© 27 points, 12 passes dĂ©cisives et 9 rebonds, permettant aux Dallas Mavericks de battre les Raptors. Tim Hardaway a ajoutĂ© 25 points pour les Mavericks, qui ont gagnĂ© pour la premiĂšre fois cette saison aprĂšs avoir perdu leur premier match jeudi dernier Ă  les rĂ©sultats des matches dĂ©jĂ  jouĂ©s depuis l’ouverture de la saison rĂ©guliĂšre mardi dernier signifiant aprĂšs prolongation LA Clippers-Memphis 114-120San Antonio-Milwaukee 111-121Toronto-Dallas 95-103Portland-Phoenix 134-105Chicago-Detroit 97-82Minnesota-New Orleans 96-89Indiana-Miami 102-91 101-95Boston-Toronto 83-115Philadelphia-Brooklyn 109-114LA Lakers-Phoenix 105-115Sacramento-Utah 101-110Denver-San Antonio 102-96Chicago-New Orleans 128-112Houston-Oklahoma City 124-91Cleveland-Charlotte 112-123Orlando-New York 96-121Washington-Indiana 135-134 137-95Atlanta-Dallas 113-87Golden State-LA Clippers 115-113San Antonio-Orlando 123-97New York-Boston 138-134 83-98Phoenix-Denver 98-110Portland-Sacramento 121-124Utah-Oklahoma City 107-86Memphis-Cleveland 132-121Minnesota-Houston 124-106New Orleans-Philadelphia 97-117Charlotte-Indiana 123-122Detroit-Chicago 88-94LA Lakers-Golden State 114-121Milwaukee-Brooklyn AFPLe basket europĂ©en rĂ©unifiĂ© ?Le basket europĂ©en bientĂŽt rĂ©conciliĂ© sous l’égide de la NBA? La FĂ©dĂ©ration internationale de basket FIBA, la Ligue nord-amĂ©ricaine NBA et l’Euroligue ont reconnu avoir eu des rĂ©unions pour discuter de l’unification du basket europĂ©en », fracturĂ© depuis le schisme de l’Euroligue en 2000. Une rĂ©union a eu lieu Ă  la mi-septembre pour discuter de l’unification du basket-ball europĂ©en » Ă  l’initiative de la FIBA avec l’Euroligue, la ligue privĂ©e et semi-fermĂ©e qui organise la compĂ©tition de clubs la plus prestigieuse du Vieux Continent, a indiquĂ© la FĂ©dĂ©ration internationale. En tant qu’acteur-clĂ© de la croissance de notre sport et partenaire de longue date de la FIBA, la NBA a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ©e et a participĂ© Ă  la rĂ©union », ajoute-t-elle en rĂ©action Ă  une information du quotidien sportif espagnol Marca annonçant la crĂ©ation d’une NBA Europe. La NBA et la FIBA ont dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  nĂ©gocier la crĂ©ation d’une NBA Europe, la division europĂ©enne de la meilleure ligue du monde, a Ă©crit le journal ibĂ©rique. Les nĂ©gociations sont en bonne voie pour que cette division voie le jour dans un futur imminent. » Une affirmation dĂ©mentie par l’Euroligue Les sujets discutĂ©s Ă  cette rĂ©union n’ont jamais inclus la crĂ©ation d’une division NBA en Europe. » Sans dĂ©finir clairement les contours du projet, Marca a Ă©voquĂ© une compĂ©tition remplaçant l’Euroligue et non pas intĂ©grĂ©e Ă  la Ligue nord-amĂ©ricaine. Reste que l’implication de la NBA est une nouveautĂ©, comme celle-ci le reconnaĂźt par la voix de son porte-parole Mike Bass Nous avons rĂ©cemment Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  engager des discussions sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour dĂ©velopper le basket-ball en Europe. Nous sommes impatients de participer Ă  la suite de ces discussions Ă  l’avenir. » Au-delĂ  du prestigieux label NBA, cet accord tripartite mettrait fin aux doublons entre l’Euroligue et le calendrier international de la FIBA. Les Chicago Bulls ont signĂ© samedi soir Ă  domicile hier Ă  l’aube au Liban un troisiĂšme succĂšs d’affilĂ©e, face aux Detroit Pistons, alors que les Los Angeles Clippers, battus par les Memphis Grizzlies, n’ont pas encore gagnĂ© et que les Milwaukee Bucks ont rebondi chez les San Antonio de la confĂ©rence Est l’an passĂ© Ă  l’issue de la saison rĂ©guliĂšre, les...
\n\n \n \n\n la vie est belle malgré les peines qui nous enchainent
ActuaLitté· Militantes dix autrices se répondent. crédits photo : Miguel Bruna/ Unsplash. Lire un extrait. Chantal Chawaf Editions des Femmes. Nocturnes. (Trois violences) 02/06/2022 104
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Leprésent s'embellit du passé : J'embrasse tous les plaisirs que le temps me laisse. La vie est une fleur : La vie est une fleur qui s'épanouit lentement. La vie est un songe : La vie est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit. Les cheveux blancs : Enfant, tes
La vie, n'a pas de sens,Ou du moins, on l'oublie,Les jours s'enchaĂźnent, RythmĂ©s par nos peines,On les voit dĂ©filer,Sans pouvoir les ça la vie?Un cercle infini?La vie est comme une plage brumeuse,Et dans chaque grain de sable se cache une pierre prĂ©cieuse,Il faut ĂȘtre attentif, bien observer,Et quand on trouve une perle ne pas la l'ai trouvĂ©e, ma pierre prĂ©cieuse,Elle Ă©tait belle, majestueuse,AttirĂ©e par sa beautĂ©,Je me suis approchĂ©e,Ton odeur sucrĂ©e,Ton corps par les dieux sculptĂ©,Ton regard si profond,Etincelant de tes yeux marrons,C'est au rythme de tes pas,Que depuis longtemps mon coeur chance ta main a rejoint la mienne,GrĂące au ciel depuis 6 mois je suis tienne,Nous faisons le chemin Ă  deux,Et quand je te regarde dans les yeux,Alors je m'envole dans mes rĂȘves enflammĂ©s,Et je sais que je t'aimerai pour l' je sais aussi,Qu’il y a quelque chose appelĂ©e "la vie",Qui est comme un cercle,infini,Et un jour ton amour partira aussi,Tu lĂącheras ma main,Me disant Ă  demain,J’attendrai ce lendemain, Avenir incertain,Mais tu ne reviendras plus, Parce que dans ton coeur je ne serai plus,Parce qu'avec le temps qui passe,Tes sentiments peu Ă  peu se tassentAlors que les miens grandissentLes tiens se vie est triste,MĂȘme pour une artiste,Qui verra son coeur se briser,Le jour oĂč tu dĂ©cideras de me quitter,Sache, mon xeri tant aimĂ©,Que moi je t'aimerai Ă  jamais...
Lavie est belle ,malgrĂ© les peines qui nous enchaĂźnent. 03 Feb 2022 Le groupe fondĂ© au dĂ©buts des annĂ©es 1980 Ă  Los Angeles reste l’un des mastodontes du metal. Ils seront en concert au Stade de France ce 12 mai. Ce dimanche 12 mai, les Four Horsemen de Metallica jouent une nouvelle fois au Stade de France. L’occasion de revenir, en cinq points, sur prĂšs de quarante ans de carriĂšre du plus populaire des groupes de metal, qui a connu beaucoup de hauts, beaucoup de bas et un beau paquet de bons gros riffs. Une machine Ă  riffs accessible Ă  tous Chez Metallica, la formule des dĂ©buts est simple, mais elle dĂ©frise du riff lourd et implacable, Ă  la maniĂšre du hard rock britannique rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© par la NWOBHM New Wave of British Heavy Metal, mĂ©langĂ© Ă  la rapiditĂ© et Ă  la violence du punk hardcore. Comme si Black Sabbath s’était acouplĂ© Ă  Discharge deux groupes auxquels Metallica a souvent rendu hommage, pour donner naissance au thrash metal. Avec leurs cheveux longs et quelques restes d’acnĂ©e, James Hetfield chant et guitare, Lars Ulrich batterie, Kirk Hammett guitare et Cliff Burton basse appliquent leur formule Ă  la perfection dĂšs Kill Em All en 1983. En ces annĂ©es 1980, Anthrax puis Slayer et Megadeth avec Dave Mustaine, ex-Metallica enchaĂźnent Ă©galement les notes sur leurs six-cordes Ă  la vitesse de l’éclair. Mais Metallica va faire plus fort aprĂšs avoir enfoncĂ© le clou en perfectionnant leur style sur Ride the Lightning en 1984, Master of Puppets deux ans plus tard dont la tournĂ©e europĂ©enne se solde par la mort accidentelle de leur bassiste Cliff Burton, remplacĂ© par Jason Newsted et ...And Justice For All en 1988 –, les Four Horsemen tentent le pari d’évoluer
 avec succĂšs ! En 1991, les Californiens mettent presque tout le monde d’accord, bien au-delĂ  de la sphĂšre des mĂ©talleux, avec leur dĂ©sormais classique Black Album et ses douze titres qui jettent un impressionnant pont d’acier entre le thrash et le rock de stade. En s’affirmant moins pĂ©rissable que leurs contemporains du hair metal et moins extrĂȘme que leurs anciens camarades du speed metal, Metallica s’ouvre les portes des radios et de l’incontournable MTV. Le rĂšgne de Metallica a commencĂ©. Le Black Album se vend Ă  30 millions d'exemplaires, et Enter Sandman, Sad But True ou Wherever I May Roam deviennent des standards appelĂ©s Ă  ĂȘtre massacrĂ©s par tous les musiciens de hard en herbe. La power ballad suprĂȘme Nothing Else Matters parvient mĂȘme, sans niaiserie, Ă  faire fondre le cƓur des mĂ©talleux aussi bien que celui de leurs mamans. Et malgrĂ© les nettement moins satisfaisants Load 1996 et Reload 1997, suivi d’un live symphonique, S&M 1999, qui sont loin de rĂ©concilier les fans de metal extrĂȘme, leurs chansons, qui tournent en boucle sur les chaĂźnes musicales, maintiennent Metallica au sommet de la hiĂ©rarchie mondiale. Un groupe encore bien vivant Dans le metal, la longĂ©vitĂ© peut faire mal difficile de faire vivre brushing et permanentes quand les cheveux se font rares ou de porter des pantalons de spandex au XXIe siĂšcle. Mais Metallica n’a jamais versĂ© dans l’outrance capillaire et vestimentaire du hair metal des annĂ©es 1980, dont il s’est mĂȘme toujours tenu Ă  bonne distance James Hetfield n’avait-il d’ailleurs pas inscrit Tuez Bon Jovi » sur l’une de ses guitares ?. Bien sĂ»r, les mulets » ont laissĂ© place aux cheveux coupĂ©s courts dans les annĂ©es 1990, mais l’essentiel, chez eux, est toujours restĂ© la musique la quadrilogie thrash des annĂ©es 1980 peut paraĂźtre lointaine, mais elle reste constellĂ©e de pĂ©pites, qui fait toujours son effet sur tous ceux qui l’aurait dĂ©couverte Ă  l’adolescence les frĂ©nĂ©tiques Master ! Master ! » de Master of Puppets, la tĂȘte qui ne peut s’empĂȘcher de secouer sur For Whom the Bell Tolls, l’envie de tout casser sur Hit The Lights, les frissons sur One... Mais la grandeur de Metallica ne se rĂ©duit pas Ă  cet Ăąge d’or. AprĂšs le passage Ă  vide artistique des annĂ©es 1990, St. Anger, en 2003, se pose comme l’album du retour de flamme. Par son absence de solos, avec ses chansons biscornues et une production qui laissent encore perplexe aujourd’hui, Sainte-ColĂšre », peut-ĂȘtre trop prĂ©tentieux, est mal compris, mais il dĂ©montre au moins que Metallica cherche encore Ă  expĂ©rimenter et Ă  se renouveller. Avec le recul, St. Anger laisse mĂȘme quelques bons souvenirs. Certainement plus que l’indigeste Lulu, ovni enregistrĂ© avec Lou Reed en 2011 deux ans avant sa mort qui avait toutefois le mĂ©rite de la prise de risque pleinement assumĂ©e Je ne sais pas ce que feront nos fans de Lulu. Et Ă  vrai dire, ça n’a pas d’importance », dĂ©clarait le guitar hero Kirk Hammett dans Mojo. A l’heure oĂč les dinosaures jettent le gant Slayer est en pleine tournĂ©e d’adieu ou ne sont plus bons qu’à jouer leurs vieux classiques, Metallica reste toujours d’attaque, bien vivant, son passĂ© derriĂšre, son futur devant. Il demeure aujourd’hui le groupe de metal le plus Ă©coutĂ© sur les plateformes de streaming ironie du sort pour les ennemis et tueurs de Napster – voir ci-dessous. Et dont le dernier effort, Hardwired
 to Self Destruct 2016, plus rĂ©ussi que Death Magnetic 2008, a agrĂ©ablement surpris. Un rafraĂźchissant retour au thrash des dĂ©buts, le feu toujours au bout des doigts. Un groupe de scĂšne C’est une Ă©vidence prĂšs de quatre dĂ©cennies Ă  sillonner les plus grandes scĂšnes de la planĂšte forgent une rĂ©putation et une sacrĂ© science du live. Des shows de deux heures, riches en effets pyrotechniques, en Yeah ! » scandĂ©s, sur des scĂšnes parfois Ă  360°, oĂč ils jouent avec une belle intensitĂ©, malgrĂ© les annĂ©es, leurs meilleurs morceaux, mĂȘme les plus rapides et techniquement complexes. On ne voit qu’Iron Maiden – pour la puissance et la vĂ©locitĂ© Ă©piques – ou Rammstein – pour le spectacle total – capables de rivaliser avec les Four Horsemen. ConsĂ©quence de leur suprĂ©matie, il est difficile, malheureusement, de profiter de l’expĂ©rience Metallica autrement qu’en haut de gradins lointains ou perdu au milieu de l’immense fosse d’un stade. En France, mĂȘme le Hellfest, mastodonte des festivals de metal, ne peut s’offrir Metallica, bien trop cher et trop lourd techniquement, comme l’a souvent expliquĂ© l’équipe organisatrice avec AC/DC, Metallica est le seul de cette trempe Ă  ne jamais ĂȘtre passĂ© par la case Clisson. Mais il y a parfois des exceptions qui font rĂȘver, comme cette torride journĂ©e du 11 juin 2003 qui a vu le groupe, s’offrant par la mĂȘme occasion un joli coup de pub pour le lancement de St. Anger, enchaĂźner trois shows parisiens, Ă  la Boule noire 250 places, au Bataclan 1500 places puis au Trabendo 700 places. Plus jeune, l’auteur de ces lignes a ragĂ© de ne pas en avoir Ă©tĂ© parisien Ă  cette Ă©poque
 et a Ă©cumĂ© les sites de tĂ©lĂ©chargement Ă  la recherche de bootlegs. “C’est des gros cons” L’affirmation n’est pas de nous – nous ne nous permettrions pas. Mais la sentence du Dude dans The Big Lebowski des frĂšres Coen, quand le personnage incarnĂ© par Jeff Bridges parle de son passĂ© de roadie pour le groupe, a certainement sa part de vĂ©ritĂ©. DĂ©jĂ , on ne peut pas dire que qu’il soit le quatuor le plus rigolo du monde. Pas le plus sympathique non plus. Si le groupe clĂąme que la Metallica family » est ouverte Ă  toutes et tous – et s’engage mĂȘme auprĂšs d’organisations caritatives –, son chanteur James Hetfield, qui Ă©vite toute occasion de parler politique, n’est pas un tendre membre de la NRA et dĂ©fenseur du port d’arme J’adore mes flingues », a-t-il dĂ©clarĂ© simplement dans une interview, chasseur d’ours en Alaska ou en Russie il fait marrer ses potes avec des anecdotes sur son safari en SibĂ©rie dans le documentaire Some Kind of Monster et adepte de la philosophie libertarienne – une doctrine dont la devise Don’t Tread On Me » donne son nom Ă  une chanson sur le Black Album, et qui trouve beaucoup de sympathie du cĂŽtĂ© de l’extrĂȘme droite amĂ©ricaine. En outre, l’affaire Napster rĂ©vĂšle la façon de Metallica de gĂ©rer son business. Lorsque la folie du tĂ©lĂ©chargement illĂ©gal a saisi l’Internet du dĂ©but des annĂ©es 2000, les Californiens font de la lutte anti-Napster son cheval de bataille. AprĂšs avoir dĂ©couvert qu’une de leur version non-finalisĂ©e de I Disappear loin d’ĂȘtre leur meilleure chanson se baladait sur le site de peer-to-peer, le groupe a portĂ© son combat jusque devant le congrĂšs amĂ©ricain. RĂ©sultat Napster sera obligĂ© de fermer. Cet entĂȘtement motivĂ© par une certaine cupiditĂ©, renforcĂ© par leur attitude arrogante, a valu au groupe, dont la rĂ©ussite artistique n’était plus au meilleur de sa forme, de se mettre un bon paquet de fans Ă  dos dont beaucoup peinent encore Ă  leur pardonner aujourd’hui et de devenir la cible de nombreuses moqueries. Nous avons sous-estimĂ© ce que Napster reprĂ©sentait – notamment une certaine libertĂ© – pour beaucoup de gens. Nous avons agi avec impulsivitĂ©, a un jour dĂ©clarĂ© Lars Ulrich. Mais le temps a montrĂ© que nous avions raison. » Un groupe profondĂ©ment humain Metallica a vendu plus de 110 millions d’albums Ă  travers le monde. Metallica remplit les stades. Metallica est une mĂ©ga-entreprise et une marque. Mais Metallica est aussi un groupe aux failles multiples, profondĂ©ment humain. Les accidents de parcours ont souvent Ă©tĂ© assumĂ©s Load et Reload sont des compromis qui n’ont pas fonctionnĂ© », l’affaire Napster, les lives ne sont pas parfaits il n’est pas rare d’entendre Lars Ulrich invonlontairement Ă  contre-temps derriĂšre sa batterie et les tensions humaines dans le groupe ont toujours Ă©tĂ© palpables le guitariste Dave Mustaine, virĂ© en 1983, a Ă©tĂ© le premier Ă  en faire les frais. METALLICA SOME KIND OF MONSTER de Joe Berlinger et Bruce Sinofsky 2004. radical media Inc Rares sont les groupes Ă  s’ĂȘtre montrĂ©s autant Ă  nu que dans Some Kind of Monster. Sorti en 2004, quelques mois aprĂšs le douloureux St. Anger, le documentaire de Joe Berlinger et Bruce Sinofsky devait suivre l’enregistrement de leur premier album aprĂšs six ans de silence studio. Mais le tournage a rapidement virĂ© Ă  la thĂ©rapie de groupe devant les camĂ©ras, avec intervention d’un psychanalyste, rĂ©vĂ©lant quatre musiciens dĂ©semparĂ©s, au bord de la rupture dantesque querelle d’ego entre Hetfield et Ulrich, sĂ©rieux problĂšme d’addiction du chanteur, perte de repĂšres pour Kirk Hammett. Sans oublier le dĂ©part du bassiste Jason Newsted remplacĂ©, avec un contrat d’un million de dollars par Robert Trujillo. C’est dire si l’enregistrement Ă©tait dĂ©licat et chaotique
 Mais on dĂ©couvrait que Metallica Ă©tait un gĂ©ant aux pieds d’argile. Bien sĂ»r, Some Kind of Monster ne serait jamais sorti sans l’approbation des intĂ©ressĂ©s – qui avaient d’évidence intĂ©rĂȘt Ă  se montrer sous ce jour vulnĂ©rable –, mais force est de reconnaĂźtre que les membres de Metallica n’y apparaissent pas franchement Ă  leur avantage. En tout cas, Some Kind of Monster, que l’on soit ou non fan de Metallica, a fait date dans l’histoire des films sur le rock. Ce documentaire passionnant montre quatre amis de quarante ans avec une centaine de personnes qui dĂ©pendent directement d’eux, malgrĂ© toutes les dissensions et tensions, toujours rĂ©unis, au-delĂ  de leur sens aigu du marketing, par leur envie commune d’enchaĂźner les notes plus vite que la musique. Le dimanche 12 mai, Metallica en concert au Stade de France. Metal Hard rock tĂ©lĂ©chargement illĂ©gal Metallica Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme VIDEO IntempĂ©ries dans le Lot : les images impressionnantes de 21 bateaux emportĂ©s jusque dans le Lot-et-Garonne
Nous avons quittĂ© Triveáč‡Ä«, la belle oasis, il y a maintenant plusieurs semaines . Une fois nos montures dĂ©saltĂ©rĂ©es et les voyageurs recentrĂ©s par quelques mĂ©ditations, la caravane a repris sa route. Chacun a repris le rythme de la marche commune ou solitaire, en silence, le cƓur lourd, aprĂšs l’annonce des guides que nous sommes, de notre dĂ©part prochain de la contrĂ©e, dans moins de trois lunaisons. Nous avons tant portĂ©, tant guidĂ©, tant soignĂ© chacun d’entre-vous que vous pouvez sentir Ă  cette nouvelle, que vous ĂȘtes soudainement renvoyĂ© Ă  votre propre existence et Ă  votre propre force. Lors de nos pratiques encore partagĂ©es, les sanglots retenus, l’humiditĂ© soudaine des cils, le rougeoiement des regards, la pudeur et l’effusion confondues chez certains, sont autant de tĂ©moignages de cet amour silencieux et respectueux qui nous unit. Nous l’avions dĂ©jĂ  partagĂ© lors des grandes pĆ«jā à€Șà„‚à€œà€Ÿ, ces cĂ©rĂ©monies oĂč la dĂ©votion transcende l’égo, mais aussi dans les instants anodins de la pratique quotidienne, lorsque nos regards se parlent. Jamais, nous n’en avions autant mesurĂ© sa profondeur. Cet amour Ă©tait dĂ©jĂ  lĂ , nous le savions. A prĂ©sent, nous vivons un de ses grands moments. Je souhaite vivement que nos intelligences mutuelles Ɠuvrent afin que dans le futur, nous partagions Ă  nouveau des instants heureux. En attendant, aujourd’hui, devant vos peines, nous vous prenons dans nos bras et vous serrons fort contre nous, comme nous ne l’avions jamais fait, ayant toujours prĂ©servĂ© la rĂ©serve et l’élĂ©gance relationnelle comme signes de respect mutuel. L’amitiĂ© et l’amour furent le liant de notre action spirituelle. Elle est loin d’ĂȘtre finie. Quant au moment de se dire au-revoir et de se saluer en nobles guerriers que nous sommes, il n’est pas encore lĂ . Pour l’instant, nous avons Ă  continuer la feuille de route du chemin entrepris. Ainsi, nous avons rassemblĂ© de nouveau nos bagages faits de cuirs usĂ©s ou de toiles colorĂ©es. Certains ont pris l’essentiel pour la survie, d’autres des souvenirs fĂ©tiches ou des talismans, d’autres des marchandises prĂ©cieuses Ă  vendre ou Ă  Ă©changer. Épices ou soies de l’Inde, ivoires anciennes d’Afrique, perles de la mer rouge, turquoises du SinaĂŻ, rĂ©sines et encens de l’Arabie, tous ces trĂ©sors se cachent dans les enseignements spirituels du Centre Jaya sous forme dAphorismes, de SĆ«tra à€žà„‚à€€à„à€°, d’b à€‰à€Șà€šà€żà€·à€Šà„, de Tantra à€€à€šà„à€€à„à€°. Ils n’ont pas de prix pour ceux qui les ont dĂ©couverts, leur permettant de maintenir la conscience vigilante et l’Ɠil visionnaire. Voici les trĂ©sors de cette caravane depuis trois dĂ©cennies. Je vois dans vos regards la question suivante. Mais que prend donc le guide dans sa sacoche ? Nous pourrions nous attendre Ă  ce que le guide endosse le look » du sage, le mot Ă©tant volontairement choisi. Nous pourrions alors lui prĂȘter un bĂąton pour marcher, bĂąton dotĂ© de pouvoir de dissuasion. Il aurait une tenue simple et son baluchon lĂ©ger ne contiendrait que l’essentiel, Ă  savoir rien. Il illustrerait ainsi ce qui fait sa diffĂ©rence avec un homme intelligent. Si le dernier sait rĂ©soudre les problĂšmes, l’homme sage les Ă©vite, d’oĂč le peu d’affaires dans son bagage Ă  gĂ©rer en vue de sa tranquillitĂ©. Il lui faudrait surtout dĂ©tenir le savoir sacrĂ©, la connaissance de la nature humaine, la comprĂ©hension des lois universelles et surtout la maitrise de lui-mĂȘme. Il lui faudrait atteindre le total dĂ©tachement tel que la tradition yoguique le conçoit pour la sagesse. Mais, de multiples formes comportementales et de sens selon les cultures et les Ă©poques dĂ©finissent la sagesse chez l’humain. La sagesse des BĂ©douins, celle des sorciers Mexicains, Africains, la sagesse des philosophes Grecs, la sagesse des Mandarins, la sagesse des Yogins, voire celle des Sages de la RĂ©publique, etc., sont autant d’exemples des divers points de vue du concept. En vĂ©ritĂ©, peu de sages yoguin se trouvent parmi les sādhu à€žà€Ÿà€§à„ errants Indiens d’aujourd’hui. Certains contemporains occidentaux et sans appartenance religieuse ou communautaire peuvent ĂȘtre, dans leur simple anonymat, des grands sages et parfois, des moines dans un āƛrama à€†à€¶à„à€°à€ź, ĂȘtre de vĂ©ritables idiots. La totale sagesse vient au guide lorsque la maturitĂ© spirituelle lui permet dexprimer son authenticitĂ© avec simplicitĂ©, en assumant la cohĂ©rence de son ĂȘtre, cohĂ©rence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, mĂȘme si cette cohĂ©rence peut sembler son contraire. Il sait oĂč il va et ce qu’il fait. Il connaĂźt le chemin. Le guide se prĂ©pare Ă  la sagesse vĂ©ritable qu’apporte la totale libertĂ©, continuant ou non Ă  assumer sa guidance. Tant qu’il lui faut conduire une caravane, le guide se doit d’avoir la totale maitrise de son mental et de son corps, mais il doit avoir dans sa sacoche, des armes. Les armes des dĂ©esses, des ƛakti à€¶à€•à„à€€à€ż courroucĂ©es ou paisibles, qui, par leur sabre Khaឍga à€–à€Ąà„à€— coupent les obstacles, par leur foudre Vajra à€”à€œà„à€° donnent l’énergie Ă©lectro-pranique au corps, par le feu Agni à€…à€—à„à€šà€ż maintiennent la puissance de l’éveil de la conscience et de l’énergie, par leur flĂšche Bāáč‡a à€Źà€Ÿà€Ł, donnent la direction du chemin Ă  suivre. Tout l’art du guide, c’est d’utiliser ces armes avec sagesse. Je remonte alors mon foulard blanc sur ma bouche et descends lĂ©gĂšrement mon turban de mĂȘme couleur sur mon front, car un vent lĂ©ger des sables se lĂšve. Ma monture est fĂ©brile. Mon regard pointe l’horizon. Loin lĂ -bas, au devant la caravane, nos Ă©claireurs nous font signe. JĂ©mihoa est le plus actif, c’est un ancien. Il connait bien lui aussi la caravane pour avoir accueilli de nombreux aspirants Ă  mes cĂŽtĂ©s et sous ma direction, les avoir initiĂ©s aux joies des curieuses postures en les dĂ©montrant de son corps agile, non sans une pointe de fiertĂ© retenue. Il nous faut bifurquer Ă  gauche si nous voulons prendre le bon sentier qui nous conduira au site cachĂ© de Brahmara Guphā à€­à„à€°à€źà€° à€—à„à€«à€Ÿ [1] que nous atteindrons en principe dans quinze nuitĂ©es. Non, ce n’est pas le site de PĂ©tra en Jordanie [2] mais il n’a rien Ă  lui envier. Ce n’est pas non plus le nom dune ancienne pratiquante qui s’est Ă©garĂ©e dans les sables mouvants par sa langue de feu, il y a peu d’annĂ©es. Brahmara Guphā est un haut lieu dissimulĂ© entre les rochers aux parois abruptes et dotĂ© d’un approvisionnement sĂ»r en eau. [3] J’y suis souvent venue avec mes anciens pratiquants en kriyā à€•à„à€°à€żà€Żà€Ÿ et en Dhyāna à€§à„à€Żà€Ÿà€š, et Ă  chaque fois, l’arrivĂ©e est exaltante et pleine de surprises tant l’effet d’apparition y est saisissant. C’est un peu la mĂȘme sensation lorsque vous dĂ©couvrez le temple d’Abou Simbel en Haute Egypte, en arrivant par l’arriĂšre de la montagne, la contournant sur son flanc droit et que vous dĂ©couvrez pour la premiĂšre fois ces gigantesques statues immobiles et mĂ©ditantes de RamsĂšs II et de NĂ©fertari, scrutant Ă©ternellement l’horizon au-delĂ  du lac Nasser. Mais revenons Ă  Brahmara Guphā. On dit que cet endroit fut un lieu propice au dĂ©veloppement d’une citĂ© prospĂšre et fut une Ă©tape importante du commerce caravanier, Ă  l’époque oĂč les hommes sages Ă©taient consultĂ©s pour la gouvernance des citĂ©s [4] Aujourd’hui, c’est un site abandonnĂ© par les voyageurs qui prĂ©fĂšrent les quartiers hautement animĂ©s en foule et en Ă©crans colorĂ©s. Et tant mieux ! [5] Les lieux silencieux et dĂ©serts sont devenus si prĂ©cieux. Ici, nul besoin d’images numĂ©riques ni de casques virtuels pour avoir des visions transcendantales. Certes, il existe encore dans ce monde d’aujourd’hui, des hauts sites sacrĂ©s pris d’assaut par les lobbies touristiques qui participent Ă  l’accĂ©lĂ©ration de la dĂ©gradation de chefs-d’Ɠuvres du passĂ© et Ă  la corruption des autochtones dĂ©pendants des lieux. Quelques chefs spirituels tentent d’y veiller, mais le sacrĂ© y est en souffrance. Ici nous sommes dans notre tĂȘte, et nous pouvons en neutraliser l’entrĂ©e aux pollueurs de tout genre. Brahmara Guphā se trouve aprĂšs avoir traversĂ© de multiples labyrinthes dans les rochers [6]. Lorsque nous arrivons Ă  la partie centrale et principale, une grotte immense, une cavitĂ© ouverte accueille dans sa partie nord, trois façades de temples magnifiques. Ces temples sacrĂ©s et secrets aux couleurs "argilesques" sont sculptĂ©s au flanc des rochers. Ils sont de tailles dĂ©gressives [7] et sont reliĂ©s entre-eux par des souterrains dans les profondeurs de leurs salles. Il y a tant de beautĂ© en eux que seuls les chercheurs silencieux aptes Ă  mĂ©diter Ă  leurs pieds, entendent les chants sacrĂ©s des rites anciens venant du passĂ©. Ils y rĂ©sonnent. [8]. Les contemplatifs peuvent Ă  la phase lunaire montante, y entendre les sons dun lointain futur. Ces perceptions ne sont que les prĂ©mices des expĂ©riences rĂ©vĂ©latrices ultĂ©rieures que sont les Epoustouflantes MontĂ©es Cognitives [9] que les yogis, les chercheurs du sacrĂ© connaissent bien. Sur les pierres gravĂ©es, il est Ă©crit que dans le premier temple [10], un initiĂ© compose des partitions musicales par des impulsions lumineuses sur un parchemin particulier. Chaque note ou accord est formĂ© par la formule d’un composant organique rare [11]. dans le deuxiĂšme [12], un autre initiĂ© joue les partitions du premier temple et envoie de nombreux coursiers invisibles porter chaque son et son propre rĂŽle Ă  jouer, sur des autels dissĂ©minĂ©s dans la contrĂ©e. [13] Dans le troisiĂšme [14], un dernier initiĂ© tient en Ă©veil la lampe sacrĂ©e sensible aux vibrations de la partition jouĂ©e et libĂ©ratrice du sens des visions de celui qui rĂ©ussit Ă  entendre et Ă  percevoir. [15] Lorsque nous y arriverons, dans quelques lunes et quelques soleils, il nous faudra cependant pratiquer pendant des mois, voire pour certains des annĂ©es, de longues mĂ©ditations profondes et silencieuses, dans la pĂ©nombre de chaque temple. Nous y reviendrons. Souvenez-vous de notre escale Ă  Triveáč‡Ä«. Je vous y parlais des trois riviĂšres souterraines qui s’unissaient en un flot puissant unique de conscience pour se diriger vers Sahasrāra à€žà€čà€žà„à€°à€Ÿà€°, trĂšs loin lĂ -bas, Ă  plusieurs mois de marche. Sur le chemin pour y aller, ce flot unique et profond passe par Brahmara Guphā, y arrive tumultueux et se change en un flot d’images infinies et variĂ©es, rivalisant chacune de rapiditĂ©s, d’étrangetĂ©s, de beautĂ©s, d’apparitions, de disparitions qui s’enchainent dans un processus ininterrompu. Nul besoin de prendre des psychotropes. Tout est lĂ  dans notre cerveau. Nos bosons sont inlassables. Mais Brahmara Guphā ne se dĂ©voile pas aisĂ©ment. Pour l’atteindre, il nous faudra prĂ©alablement, trouver, au-delĂ  des dunes, les montagnes rocheuses qui l’abritent. C’est le site, surtout pour les yogis voyageurs que nous sommes, qui se trouve bien cachĂ© Ă  l’intĂ©rieur de notre cerveau et que la lumiĂšre de Triveáč‡Ä« Ă©claire. JĂ©mihoa, un de nos Ă©claireurs, trace toujours notre route en Ă©tant le premier Ă  la marche. Petite gabarit, son crĂąne est rasĂ© - non pas par alopĂ©cie mais par choix. L’habit aide aussi parfois Ă  devenir ce que l’on dĂ©sire ĂȘtre. Ses mollets de coq, sĂ»rs et puissants, en font un excellent marcheur. Son joli petit corps est encore trĂšs svelte Ă  son Ăąge mur. Il est l’exemple mĂȘme que le yoga conserve. JĂ©mihoa a une particularitĂ©. Lorsquil ouvre la marche pour la caravane, loin devant les autres, son pas est intense et rapide. Seuls, ceux entrainĂ©s Ă  la randonnĂ©e font partie de son groupe intime. Lorsque la caravane arrive dans un lieu pour se reposer et pratiquer les enseignements, JĂ©mihoa n’est plus Ă©trangement en avance et arrive, une fois que tout le monde est lĂ , dans une marche trĂšs lente, posĂ©e et solennelle. JĂ©mihoa est aussi un pilier de la caravane. Sa fidĂ©litĂ© et sa pratique assidue en font un beau pratiquant, bien qu’il ne sache parfois pas se positionner lorsque nous rencontrons sur le chemin, des voyageurs nous manquant de respect. Nous avons pu l’observer se faire invisible comme une dune... Mais peu importe, nous avons suffisamment de guerriers et guerriĂšres sur nos montures. La sagesse n’étant pas toujours la passivitĂ© devant le conflit. JĂ©mihoa a malgrĂ© tout de grandes qualitĂ©s d’exigence et de bienveillance. A une certaine Ă©poque, JĂ©mihoa a dĂ» marcher parallĂšlement Ă  nos cĂŽtĂ©s patiemment et Ă  l’écart, n’ayant plus la force d’ĂȘtre Ă  l’avant. Je le guettais en permanence lorsque je le voyais nous suivre sur la dune voisine. Ce qui devait lui ĂȘtre prodiguĂ© Ă  l’insu de ses camarades le fut et personne ne connut sa vĂ©ritable traversĂ©e du dĂ©sert. Ne lĂąchant jamais la pratique, il gagna la bataille avec stoĂŻcisme et sut reprendre avec panache, sa place d’honneur. Parfois, trop centrĂ© sur nous-mĂȘme, nous ne percevons pas la peine de l’autre. Le yoga donne le courage et la volontĂ© inĂ©branlable. C’est le chemin des forts. Longue vie Ă  JĂ©mihoa. Il est temps Ă  prĂ©sent de s’arrĂȘter, de prĂ©parer notre bivouac, la nuit sera fraiche. Nous reprendrons demain la route et les pratiques pour nous prĂ©parer Ă  ce dernier feu de camp qui nous rĂ©unira sous les mĂȘmes Ă©toiles. Puissiez-vous ĂȘtre nombreux ce soir-lĂ . Nous nous y dirons au-revoir. Je sens l’odeur des Ă©pices dans l’infusion du soir ... Hari Om tat sat Jaya Yogācārya ©Centre Jaya de Yoga Vedanta Ile de la RĂ©union Remerciements Ă  C. Pellorce pour la correction [1] Ājñā cakra à€†à€œà„à€žà€Ÿ à€šà€•à„à€° est le point de convergence Triveáč‡Ä« à€€à„à€°à€żà€”à„‡à€Łà„€ des 3 principaux Nāឍī à€šà€Ÿà€Ąà„€ trajets Ă©nergĂ©tiques Iឍā à€‡à€Ąà€Ÿ, Piáč…galā à€Șà€żà€™à„à€—à€Čà€Ÿ, SuáčŁumáč‡Ä à€žà„à€·à„à€źà„à€šà€Ÿà€šà€Ÿà€Ąà„€ du corps Ă©nergĂ©tique. Ils s’écoulent avec force pour former un seul courant de conscience Ă  partir de ce confluent. Triveáč‡Ä«, ce point lumineux a deux points de rĂ©sonance, un dans le BhrĆ«madhya à€­à„à€°à„‚à€źà€§à„à€Ż, le point inter-sourcilier Ă  l’avant et un Ă  l’arriĂšre du crĂąne dans Candra cakra à€šà€šà„à€Šà„à€° à€šà€•à„à€°. Sa rĂ©alitĂ© Ă©nergĂ©tique se trouve Ă  l’intĂ©rieur du cerveau, au sommet de la moelle Ă©piniĂšre et dans son point de rĂ©sonance Ă  l’avant. Physiologiquement, au-dessus et Ă  proximitĂ© de Triveáč‡Ä«, au sommet de la moelle Ă©piniĂšre, nous trouvons les parties ventrales du cerveau. Les ventricules sont des parties creuses baignant dans le liquide cĂ©rĂ©bro-spinal. Le systĂšme hypothalamique constituĂ© de trois organes majeurs, l’hypothalamus, l’hypophyse pituitaire et l’épiphyse pinĂ©ale sont en contact avec des ventricules ou autres cavitĂ©s. Sans comparer directement l’ Amáč›ta à€…à€źà„ƒà€€ au liquide cĂ©rĂ©bro-spinal ou aux hormones de croissance, notons ce que les textes anciens nous disent. "Le corps de la pinĂ©ale dĂ©passe dans le 3e ventricule et est entourĂ© du liquide cĂ©rĂ©bro-spinal. Cette sĂ©crĂ©tion claire descend du Soma cakra à€žà„‹à€ź à€šà€•à„à€° cakra de la lune au-dessus d’Ājña action d’Ājñā cakra à€†à€œà„à€žà€Ÿ à€šà€•à„à€° et Candra cakra à€šà€šà„à€Šà„à€° à€šà€•à„à€°. Il bouge Ă  travers la cavitĂ© creuse du cerveau vers la moelle Ă©piniĂšre jusqu’à’ a sa base. La pinĂ©ale, trĂšs sensible Ă  la lumiĂšre, aide Ă  rĂ©guler ce flot. En kriyā yoga à€•à„à€°à€żà€Żà€Ÿ à€Żà„‹à€—, dans l’éveil du Prāáč‡a à€Șà„à€°à€Ÿà€Ł , par les techniques poussĂ©es des prāáč‡Äyāma à€Șà„à€°à€Ÿà€Łà€Ÿà€Żà€Ÿà€ź, des Trāáč­aka à€€à„à€°à€Ÿà€Ÿà€•, des concentrations et visualisations, nous considĂ©rons qu’à l’intĂ©rieur du corps Ă©nergĂ©tique, au sommet de la SuáčŁumáč‡Ä Nāឍī à€žà„à€·à„à€źà„à€šà€Ÿà€šà€Ÿà€Ąà„€ apparentĂ©e Ă  la moelle Ă©piniĂšre Ă  l’intĂ©rieur du cerveau, se situe une cavitĂ© nommĂ©e Brahmara Guphā. A cet endroit-lĂ , des mĂ©canismes subtils d’activation du Prāáč‡a et donc d’états modifiĂ©s de conscience ont lieu. Mais ils ne peuvent se faire qu’avec l’aide d’autres Nāឍī, de techniques avancĂ©es et processus complexes de pratiques yoguiques avancĂ©es.[2] Fabuleux site et merveilleux temple de Khazneh, trĂ©sor du Pharaon ». Ce bĂątiment est un tombeau nabatĂ©en dont l’imposante façade est taillĂ©e dans le grĂšs[3] RĂ©fĂ©rence au liquide cĂ©rĂ©bro-spinal, voire aux hormones et neurotransmetteurs produits par le systĂšme hypothalamique.[6] La substance blanche du cerveau est constituĂ©e d’axones, qui agissent comme des fils qui transportent des messages entre les neurones et les cellules de soutien. La substance blanche est situĂ©e sous le cortex cĂ©rĂ©bral.] obtenus par le cours des anciennes riviĂšres [[RĂ©fĂ©rence aux Nāឍī du corps Ă©nergĂ©tique - rĂ©seau veineux, nerveux[9] EMC, Ă©tats modifiĂ©s de conscience. Selon l’état et le paradigme de la recherche scientifique, un Ă©tat modifiĂ© de conscience ou EMC aussi appelĂ© Ă©tat de conscience modifiĂ© ou ECM est un Ă©tat mental diffĂ©rent de l’état de conscience ordinaire, reprĂ©sentant une dĂ©viation dans l’expĂ©rience subjective ou dans le fonctionnement psychologique par rapport Ă  certaines normes gĂ©nĂ©rales de la conscience Ă  l’état de veille ». Ainsi en est-il des rĂȘves, Ă©tats hypnotiques, hallucinations, transe, mĂ©ditation, Ă©tats mystiques, etc.
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LaVie est Belle. MalgrĂ© ses vicissitudes, elle mĂ©rite d'ĂȘtre vĂ©cue. Quelle que soit ta situation, garde le retour. Reste serein et "attends ton tour". MalgrĂ© ses
A l'initiative de ma copine tout rĂ©cemment expatriĂ©e aux US, je me suis lancĂ©e dans la lecture d'une fresque historique, un genre assez peu prĂ©sent dans mes choix de livres finalement. L'avantage d'avoir des amis qui n'ont pas attendu le baccalaurĂ©at pour se lancer Ă  la conquĂȘte de l'art, c'est de profiter de leur regard plus aiguisĂ© en la matiĂšre. Les Ă©tudes post-bac ont beau jouir d'un certain prestige, les bases enseignĂ©es au plus jeune Ăąge n'auront jamais leur pareil. A sensibilitĂ© Ă©gale, Ă©ducation du regard diffĂ©rente. La lecture conjointe avec ses potes en temps rĂ©el, ça a quelque chose de foutrement cool. En dehors du fait de resserrer les liens malgrĂ© la distance, c'est aussi la porte ouverte Ă  des dĂ©bats, des observations, des rĂ©ceptivitĂ©s diffĂ©rentes et ĂŽ combien enrichissantes. Ma copine a donc choisi de nous plonger dans le cycle Le siĂšcle de Florence, de cette auteur française Ă  la notoriĂ©tĂ© grandissante. Avec les romans de Sophie Chauveau, nous nous sommes donc envolĂ©es vers la plus belle ville d'Italie, Ă  la rencontre des grands maitres de la Renaissance. Le quattrocento, c'est peut ĂȘtre le siĂšcle le plus passionnant de l'histoire de l'art. Premiers paiements consĂ©quents des artistes, invention de la perspective, libĂ©ration des corps, retour Ă  l'hĂ©donisme des sujets de l'AntiquitĂ©, rĂ©ajustement des choses en Ă©cartant Dieu pour placer l'homme au centre de la peinture... C'est le siĂšcle des lumiĂšres sur lequel souffle un vent de renouveau et d'audace incarnĂ© par les maĂźtres italiens, six siĂšcles plus tard encore appelĂ©s les grands maĂźtres de la peinture classique. Donatello, Ucello, Lippi, Fra Angelico, Bramante, Le PĂ©rugien, Piero di Cosimo, Raphael, Michel-Ange, Masaccio, De Vinci, Ghirlandaio, Diamante et bien sĂ»r Botticelli. Des noms familiers, d'autres moins. Au travers de ces trois rĂ©cits, chronologiques et qui se suivent, Sophie Chauveau nous entraine au coeur du quattrocento florentin comme si l'on y Ă©tait. Elle se sert pour couvrir la pĂ©riode de trois de ces artistes majeurs, Fra Fillipo Lippi, Sandro Boticelli et Leonardo da Vinci. Ces trois romans, brossĂ©s en forme de biographie, se centrent Ă©galement sur leur Ă©poque. A leurs cĂŽtĂ©s, la dynastie MĂ©dicis se succĂšde, dans toute sa grande histoire. Car toute cette gloire n'aurait pu ĂȘtre possible sans la famille Medicis, mĂ©cĂšnes Ă©mĂ©rites de la Renaissance. ◆◆◆ Un puits de savoir. Un style d'Ă©criture fluide. De belles rĂ©flexions sur l'art. L'expĂ©rience de lecture est trĂšs rĂ©ussie. Immersive, intelligente et passionnante, j'ai retenu de nombreuses phrases et de nombreux passages qui m'ont illuminĂ© de leur sens. Et j'ai refermĂ© ces trois romans complĂštement transportĂ©e, avec l'impression d'ĂȘtre partie en voyage, d'avoir fait un saut dans le temps. Fait suffisamment notable pour ĂȘtre remarquĂ©, ces trois romans sont inĂ©gaux on perçoit l'Ă©volution de l'Ă©criture de l'auteur. De prime abord, le style est dĂ©cevant. De rares maladresses, et une approche parfois un peu godiche, enfantine. Le style d'Ă©criture, ni mauvais ni brillant, oscille entre les deux. Les livres de Sophie Chauveau n'ont pas le prestige et la perfection des biographies de Dominique Bona, maitre incontestĂ©e en la matiĂšre. Et puis, au fil des pages, Sophie Chauveau prend du galon. Sa plume se travaille, s'affine et devient mĂȘme brillante. J'ai Ă©tĂ© trĂšs impressionnĂ©e par tant d'intelligence, de psychologie, de comprĂ©hension artistique. Je suivrais dĂ©sormais sa production littĂ©raire avec beaucoup d'intĂ©rĂȘt. Sophie Chauveau m'a complĂštement subjuguĂ©e. On fait confiance Ă  l'exactitude des faits, que l'auteur a couchĂ© sur papier au prix de quatre annĂ©es de recherches. Le siĂšcle de Florence, c'est un prof d''histoire de l'art qui nous l'a recommandĂ©. ◆◆◆ Le pitch Florence, 1414. Cosme de MĂ©dicis, dirigeant de la ville, arpente les rues de Florence lorsqu’il se retrouve nez Ă  nez avec un enfant sale en train de dessiner au charbon dans le sol poussiĂ©reux. Grand amateur d’art, Cosme repĂšre immĂ©diatement le talent chez Fillippo Lippi, et dĂ©cide de devenir son protecteur. Fra Angelico, son ami, aura le soin de former le jeune artiste et le couvent des carmes le prendra sous son aile. Moine libertin, l'indomptable Lippi fera souffler un vent de passion sur la Renaissance. Qui aurait cru la peinture d'un orphelin des rues capable de bouleverser son Ă©poque ? ◆◆◆ Quelle injustice. Je ne connaissais pas du tout cet artiste. Genre, jamais entendu parler. Pourtant ses tableaux, en tous cas quelques uns, je les ai dĂ©jĂ  admirĂ©s Ă  la Galerie des Offices de Florence. Fra Fillipo Lippi est le premier peintre Ă  se rĂ©clamer autre qu'artisan. Audacieux, il est celui qui crĂ©e le statut de l'artiste tel qu'on le connait aujourd'hui. Lippi, c'est le moine libertin du quattrocento. Le prince des bordels. La tĂȘte brĂ»lĂ©e qui ouvrira la voix aux autres. Un enfant abandonnĂ©. Un amoureux des femmes. Un gĂ©nie de la peinture. Lippi, qui Ă©chappe de justesse Ă  l'Ă©chaffaud plusieurs fois, est un jouisseur, un hĂ©doniste, un inconscient, trop occupĂ© Ă  croquer la vie pour se soucier de la perdre. J'ai adorĂ© ce personnage, qui n'Ă©tait pourtant pas rendu trĂšs sympathique. Libre, quoi qu'il arrive. Lippi fait ce qu'il veut. Habile, il parvient Ă  s'Ă©viter les pires peines lĂ  oĂč le quart de ses frasques auraient pu lui valoir une mise Ă  mort sur le champ. Cette immunitĂ© dont il n'est pas conscient, il la doit Ă  son mĂ©cĂšne, l'homme le plus puissant de la ville. Cosme de MĂ©dicis, son protecteur, veille sur lui. Grop coup de coeur pour Cosme. Mon personnage prĂ©fĂ©rĂ© de tout le roman. Je l'ai trouvĂ© fascinant, magnĂ©tique, extraordinairement moderne. Son esprit, son idĂ©al, noble et prĂ©curseur. A sa suite, la dynastie MĂ©dicis fera de Florence le centre du monde des arts et du raffinement, et bien plus encore. J'aurais aimĂ© en savoir beaucoup plus sur Cosme, un personnage a qui je vais dorĂ©navant beaucoup m'intĂ©resser. J'ai adorĂ© la vision du monde de Lippi. Dans sa peinture, trĂšs reliĂ©e Ă  sa jouissance sur terre, Lippi excelle en fonction de la qualitĂ© des nuits qu'il a passĂ©. Un ĂȘtre attentionnĂ© envers les femmes, qu'il adore et traite en grand respect. Ce qui ne l'empĂȘche pas de les collectionner. Il y a quelque chose d'Ă©mouvant chez ce garçon abandonnĂ©. J'ai aimĂ© les personnages qui gravitaient autour de lui. Guido, Flaminia, Cosme, Pierre, Masaccio, Diamante. Seule Lucrezia, sa femme, m'a ennuyĂ©e, et j'ai trouvĂ© leur histoire d'amour assez peu intĂ©ressante. Sophie Chauveau qui aime aussi Ă  nous dĂ©peindre la vie Ă  Florence, nous fait rencontrer d'autres peintres. Donatello, Fra Angelico, Diamante, Masaccio, Ucello, Ghiberti, Brunelleschi. DĂ©fiance, amour, jalousie, grande amitiĂ©. ◆◆◆ Le pitch Florence, 15Ăšme siĂšcle. Un certain Botticelli reprend les rennes de l'atelier Lippi. TrĂšs vite sacrĂ© plus grand artiste de la ville, au grand dam de Leonard de Vinci son ami et rival, Botticelli mĂšne Ă  son paroxysme la peinture de la Renaissance. Sous le rĂšgne de Laurent de MĂ©dicis, jamais la ville, en dĂ©clin, n'aura autant Ă©tĂ© Ă©treinte par le sang, la beautĂ©, la mort et la passion. AdulĂ© puis oubliĂ© de tous, aussi secret que Florence est flamboyante, Botticelli habite un rĂȘve connu de lui seul. ◆◆◆ Mon roman prĂ©fĂ©rĂ© de la trilogie. Pas trĂšs Ă©tonnant, puisqu'il se centre sur l'un de mes peintres prĂ©fĂ©rĂ©s de tous les temps. Pour moi Botticelli, c'est la quintessence de la Renaissance. Je me souviens des heures passĂ©es devant ses tableaux Ă  Florence, des reproductions que j'avais achetĂ© pour dĂ©corer ma chambre d'adolescente, qui m'ont si longtemps hypnotisĂ©e. Botticelli c'est l'Ăąme inconsolable d'un chagrin inexpliquĂ© qui le suivit toute sa vie. De cette sensibilitĂ© accrue, de cette personnalitĂ© torturĂ©e, surgit l'esthĂ©tique Morbidezza. Enfin un mot pour qualifier tout ce que j'ai toujours aimĂ© dans l'art jusqu'Ă  prĂ©sent sans savoir pourquoi. Je me suis beaucoup reconnue dans ses reprĂ©sentations, dans l'esprit du peintre, cet Ă©ternel mĂ©lancolique. La ligne, d'abord la ligne. La poĂ©sie, toujours. Le dĂ©sir de se dĂ©tacher de la rĂ©alitĂ© pour cheminer vers son monde intĂ©rieur. L'extrĂȘme sensibilitĂ© du peintre, ses difficultĂ©s pour entrer en contact avec les autres, m'ont beaucoup touchĂ©e. Boticelli, c'est l'apprenti de Lippi, son premier Ă©lĂšve et son plus brillant, celui qui dirige l'atelier Ă  la mort de son maitre. Longtemps le plus grand artiste de son temps, Botticelli, en perpĂ©tuel doute et toujours un peu apeurĂ©, n'en a pas forcĂ©ment conscience. Tout au long du roman, j'ai senti dans les mots de Sophie Chauveau son amour pour le peintre, que je partage hautement avec elle. Au fur et Ă  mesure des pages, la construction de ce chef d'oeuvres invite Ă  faire des recherches et Ă  mieux observer ces toiles qu'on connaissait pourtant dĂ©jĂ  par coeur. La pallas, Le printemps, La naissance de Venus... Au coeur de l'histoire, toujours Florence. Mais cette fois ci une Florence extrĂȘmement trouble, aux mains du virulent Laurent de MĂ©dicis, oĂč complots d'assassinats commanditĂ©s par le pape lui-mĂȘme ! et fanatisme religieux pour le moine Savonarole contrastent avec le climat de libertĂ© totale du "rĂšgne" de Cosme de MĂ©dicis. De nouveau personnages viennent complĂ©ter le tableau. Gravitent autours de Botticelli, les mots de Dante, les vers de Ficin et Politien, le bras de Vespucci et les peintres Le PĂ©rugien, Leonard de Vinci, et mĂȘme en ombre chinoise Michel-Ange et RaphaĂ«l. J'ai beaucoup aimĂ© les passages d'admiration rĂ©ciproque et d'amitiĂ© sincĂšre entre Botticelli et De Vinci. J'ignorais qu'aprĂšs avoir vu la Joconde, Botticelli dĂ©cide d'arrĂȘter de peindre, tandis que De Vinci, que personne ne remarque, aura passĂ© sa vie Ă  essayer d'Ă©galer Botticelli. J'ai adorĂ© les relations que parvient Ă  nouer le peintre craintif et dĂ©pourvu de gout de vivre. Tout particuliĂšrement sa petite tribu, ses liens du coeur, plus forts que tout, avec les Lippi, sa vĂ©ritable famille. Fillipino Lippi et sa soeur Sandra Lippi, Lucrezia Lippi et le vieux Diamante, sans oublier ses chats. Ses deux frĂšres rescapĂ©s, Antonio et Simone et son indispensable neveu Luca. TrĂšs friande des histoires de relations qui transcendent les frontiĂšres et les Ă©tiquettes, j'ai Ă©tĂ© servie par le trio Botticelli, Pipo et Sandra, qui s'aiment, se dĂ©saiment, s'ignorent, se haiĂŻsent, mais ne sont jamais bien loin et se tombent dans les bras au fil des dĂ©cennies. Ce mĂ©lange d'amour fraternel, charnel et amical, m'a Ă©normĂ©ment touchĂ©e et se rapproche beaucoup de ma vision de la vie et des relations. Cosme m'a manquĂ©, tout au long de ce roman. Son sillage n'est plus et les MĂ©dicis, bien qu'encore puissants, sont en perte de vitesse. J'ai adorĂ© apprendre qui se cachait derriĂšre la Venus de Botticelli et la Joconde de De Vinci. Je me suis sentie terriblement touchĂ©e, happĂ©e, traversĂ©e par une rĂ©sonnance inouĂŻe avec l'art, la vie et les sentiments de Botticelli. J'ai eu l'impression qu'on peignait mon portrait Ă  moi, et non celui de l'artiste, au travers de ces pages. Trop drĂŽle de se trouver un alter ego mort il y a 500 ans. Une expĂ©rience franchement aussi fascinante que troublante. ◆◆◆ Le pitch Florence, 15Ăšme siĂšcle. Dans l'ombre de la renommĂ©e de Botticelli, il y a le jeune Leonard De Vinci, peintre, inventeur, scientifique, ingĂ©nieur qui passe inaperçu. Perclus Ă  la fois de doutes et d'une assurance Ă  toute Ă©preuve, il a la malchance d'ĂȘtre estimĂ© de ses pairs mais pas des grandis du pouvoir italien. BalottĂ© de ville en ville, servant les causes de Ludovic le More Ă  Milan, de Cesar Borgia Ă  Rome et de Laurent de MĂ©dicis Ă  Florence, Leonard De Vinci dĂ©plait et ne doit sa postĂ©ritĂ© qu'Ă  François Ier qui le pousse Ă  traverser les Alpes pour s'Ă©tablir en France. Si l'on sait beaucoup du virtuose, du scientifique prĂ©curseur et du peintre de gĂ©nie, la vie intime, les sentiments et pensĂ©es de ce mystĂ©rieux personnage restent floues quant Ă  son obsession de tout savoir et tout comprendre au fil des ressors de son inĂ©puisable crĂ©ativitĂ©. ◆◆◆ Qui de mieux pour clore cette trilogie des grands peintres de la Renaissance que Leonard De Vinci ? DĂ©jĂ  personnage du le prĂ©cĂ©dent roman, cette fois ci l'histoire se noue exclusivement autour des yeux et des sens de Leonard De Vinci, quitte Ă  relater des Ă©vĂ©nements dĂ©jĂ  racontĂ©s dans Le rĂȘve Botticelli. Si le roman peine Ă  dĂ©marrer, il est nĂ©cessaire de s'y accrocher car L'obsession Vinci est un vrai bijou. J'ai Ă©tĂ© complĂštement Ă©poustouflĂ©e par ce roman. J'y ai appris tant de choses. Tout le monde croit savoir situer cet artiste, un nom que connaissent toutes les bouches. Mais en dĂ©finitive, qui connait le vrai Leonard De Vinci ? Pas grand monde. Leonard De Vinci, c'est avant tout un homme de l'Ă©chec. BĂątard de naissance, il se sentira infĂ©rieur et dĂ©veloppera un complexe de supĂ©rioritĂ© toute sa vie durant. L'Italie n'aura jamais su reconnaitre le gĂ©nie en Leonard De Vinci. Si l'histoire a surtout retenu le savant Ă  la longue barbe blanche, Leonard de Vinci fut avant tout un trĂšs bel homme, grand, sĂ©duisant, hypnotique une force de la nature. Sa jeunesse, il l'a partagĂ©e entre jouissances et Ă©tudes intellectuelle. Son grand rĂȘve ? Construire une machine et ĂȘtre le premier homme Ă  voler. Autodidacte et touche Ă  tout, Leonard est un prĂ©curseur, un visionnaire, un incompris. VĂ©gĂ©tarien, inverti, volatil, sulfureux et vantard, il n'est pas du gout des puissants de son Ă©poque. Leonard De Vinci, contrairement aux autres artistes, n'a pas de protecteur ni de mĂ©cĂšne. Sa vie durant, il lui faudra chercher argent et protection. Et Dieu sait que Leonard tombe mal son Ă©poque, remplie de troubles, a de quoi rendre chĂšvre. Guerres, coup d'Ă©tat, fanatisme religieux, prises du pouvoir les nouveaux dirigeants s'enchainent et ne se ressemblent pas. Jamais Leonard ne semble trouver grĂące Ă  leurs yeux. Florence d'abord, sa ville natale, puis toute l'Italie lui tourne irrĂ©mĂ©diablement le dos. Le pays refuse de faire confiance en ses projets d'ingĂ©nĂ©rie Leonard a une rĂ©putation de traitre. Ses sublimes fĂȘtes ? On les remarque Ă  peine. Ses projets de savoir encyclopĂ©dique ? On lui en coupe la possibilitĂ©. Sa peinture ? On lui prĂ©fĂšre celle de Boticelli, Michel-Ange ou Raphael. Toute sa vie durant, Leonard oscille sur les routes. Si Florence le rejette, il ira Ă  Milan. Si Milan lui tourne le dos, il cheminera vers Venise. Si Venise ne veut pas de lui, il marchera vers Rome. Et si Rome l'ignore, qu'Ă  cela ne tienne, il se ralliera Ă  l'envahisseur français. J'ai trouvĂ© en Leonard De Vinci un personnage mystĂ©rieux, fascinant de complexitĂ©. J'ai adorĂ© dĂ©ambuler dans son esprit, que Sophie Chauveau nous conte admirablement. Ses Ă©motions, ses bouffĂ©es d'orgueil, ses gestes incomprĂ©hensibles, sa grande gĂ©nĂ©rositĂ©, son sens de la dĂ©mesure, ses cuisantes dĂ©ceptions... L'auteur nous dĂ©peint un ĂȘtre Ă  part, qu'on estime et comprend furieusement. J'ai beaucoup aimĂ© sa petite tribu, l'amour qui le lie aux gens. Leonard, adorateur des animaux qu'il recueille tant qu'il peut, sait tout aussi bien s'enticher de gens qui ne le quittent plus. Zoroaste et Atalante, ses plus vieux amis. Botticelli, son ami, son modĂšle, son rival, le seul dont il se soucie de l'opinion. Battista, le brave homme ami des bĂȘtes, Melzi son secrĂ©taire qu'il attendit toute sa vie. Cecilia Gallerani et Lisa del Giocondo, ses mains fĂ©minines. Mais aussi et surtout le sulfureux SalaĂŻ, son dĂ©mon et grand amour. SalaĂŻ m'a fait grande impression. Ce personnage loin de l'image qu'en reflĂ©tait la BD de Benjamin Lacombe Leonard & SalaĂŻ a tout de dĂ©stabilisant. Il est le diable dans le corps d'un ange. Il salaĂŻno, dĂ©mon en italien. Son coeur fourbe, ses intentions sournoises, ses malversations assumĂ©es. Il n'est que caprices et sensualitĂ©. DĂ©testĂ© par tout le monde, adulĂ© par LĂ©onard qui lui cĂšde tout par amour, il y a chez SalaĂŻ, cet instinct de survie Ă©goĂŻste, ce narcissisme Ă©perdu et cette incroyable foi en ses charmes qui le rend plus que fascinant. En dĂ©finitive, il y a quelque chose d'infiniment triste dans le destin de Leonard De Vinci, pavĂ© de souffrances et de malchances. L'homme, trop sĂ»r de lui, butte sur de nombreux obstacles. Il est pourtant d'un talent hors du commun Louis XII de France menaçait d'entrer en guerre avec Milan pour dĂ©crocher du mur sa CĂšne et la ramener en France. En voyant la Joconde, Fillipino Lippi meurt tandis que Boticelli dĂ©crĂšte s'ĂȘtre trompĂ© depuis toujours et ne voudra plus jamais peindre. Il lui faudra pourtant attendre les derniĂšres annĂ©es de sa vie pour accĂ©der Ă  la vraie renommĂ©e, diffusĂ©e depuis les yeux de François Ier qui s'Ă©tait Ă©pris de son art et fit de lui le gĂ©nie que tout le monde sait nommer. L'obsession Vinci, le plus long des trois romans, conclue parfaitement le cycle du SiĂšcle de Florentine. Et quel siĂšcle ! J'ai adorĂ© les nombreuses heures passĂ©es en sa compagnie. Quant Ă  son dernier tome, le style d'Ă©criture est sublime, l'histoire aussi riche qu'inattendue et le personnage incomparable. J'ai aimĂ© me glisser dans ses pensĂ©es, ai eu l'impression de vivre sa grande histoire Ă  ses cotĂ©s, en ai appris tant et plus. Un grand coup de coeur de lecture Ă  mettre entre toutes les mains, et surtout les celles des passionnĂ©s d'Art.
ZZC45xe.
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  • la vie est belle malgrĂ© les peines qui nous enchainent