LAbécédaire de la Bretagne, des podcasts de Bretagne Culture Diversité qui mettent à l'honneur la recherche en sciences humaines et sociales en Bretagne. Une série réalisée par Arnaud Wassmer avec Erwan Le Gall. Bretagne Culture Diversité est l'association qui promeut et diffuse la matiÚre culturelle de Bretagne et sa diversité culturelle.
Voyage au centre de la terre de Jules Verne. Lus pour Librivox par Cebes, Emy, Filippo Gioachin, Kalynda, manofwealth, Meeya, Nadine Eckert-Boulet, Nathalie Mussard, Ryme et Vince. Ayant découvert un manuscrit runique ancien, un savant, son neveu et leur guide entreprennent un voyage vers le centre de la Terre en y entrant par un volcan islandais éteint. de Wikipedia A Journey to the Centre of the Earth, also translated as A Journey to the Interior of the Earth, is a classic 1864 science fiction novel by Jules Verne. The story involves a professor who leads his nephew and hired guide down a volcano in Iceland to the "centre of the Earth". from Wikipedia Pour obtenir d'autres renseignements, notamment sur le texte en ligne, la lectrice, les flux RSS, la jaquette de CD et les autres formats éventuellement disponibles, rendez-vous sur la page de ce livre audio dans le catalogue de M4B, partie 1 177MBTélécharger M4B, partie 2 46MB
Voyageau centre de la Terre est raconté par Axel, le neveu du professeur Lindenbrock. Le jeune Axel y narre, comment il a décidé de suivre son oncle dans une expédition en Islande. Les deux
Voyage au Centre de la Terre - Le Jeu Voyage au Centre de la Terre Le professeur Otto Lidenbrock et son neveu Axel ont dĂ©couvert le secret pour atteindre le Centre de la Terre dans un ancien manuscrit en Islande. Lancez-vous dans la plus fabuleuse aventure de Jules Verne ! RĂ©fĂ©rence 2556 Fiche technique Pour Jouer Chacun pour soi DifficultĂ© Ça se corse Autre RejouabilitĂ© MĂ©canique de jeu Roll and Write Objectif RĂ©flĂ©chir S'affronter Type de jeux StratĂ©gie & Tactique ThĂ©matique Loisirs & Voyage Nombre de joueurs 1 2 3 4 5 6 7 8 et + DurĂ©e - de 20 min Entre 20 et 40 min MatĂ©riel De quoi Ă©crire/dessiner Des cartes Il faut savoir Compter Formes et Couleurs auteur principal Alberto Millan Joueurs min 1 Joueurs max 50 Illustrateur principal Pedro Soto Age min 10 DisponibilitĂ© À venir DeuxiĂšmerecueil de CĂ©cile Coulon, aprĂšs les Ronces que j'avais beaucoup apprĂ©ciĂ©. On retrouve ses poĂšmes narratifs autour de l'amour, la terre, les sentiments, la mort, l'Auvergne, il est davantage mĂ©lancolique que le premier. J'aime sa capacitĂ© d'Ă©vocation de son univers intĂ©rieur, avec un rythme particulier, une scansion avec des
RĂ©sultats de votre recherche 11 janvier 2022 Voyage au centre de la Terre est un roman d’aventures Ă©crit en 1864 par Jules Verne. Il intĂšgre les romans de la sĂ©rie des "Voyages extraordinaires" avec d’autres de ses grandes Ɠuvres. Si Jules Verne aime particuliĂšrement mĂȘler la science Ă  l’imaginaire, c’est dans Voyage au centre de la Terre qu’il semble prendre le plus de libertĂ©s scientifiques. Il fait de ce roman la dĂ©couverte d’un monde disparu et insoupçonnĂ© qui pourrait ĂȘtre une avancĂ©e incroyable. Il convient alors d’analyser comment Jules Verne parvient Ă  mĂȘler le scientifiquement correct de son Ă©poque au fictionnel, tout en laissant place Ă  un roman d’ au centre de la Terre entre science et fictionDans ce roman, la science et la fiction ne sont pas incompatibles. Toutefois, ils vivent sĂ©parĂ©ment. En effet, la premiĂšre partie de l’Ɠuvre est dĂ©diĂ©e Ă  la science alors que la seconde touche plutĂŽt au partie du roman dĂ©diĂ©e Ă  la scienceLa premiĂšre partie de ce rĂ©cit s'Ă©tend jusqu’à la dĂ©couverte de la mer intĂ©rieure. Les outils sont omniprĂ©sents et les personnages s’intĂ©ressent Ă  tout type de sciences en descendant dans les profondeurs du cratĂšre. La cryptologie et la gĂ©ologie bercent leur voyage, jusqu’à laisser la place Ă  des notions de minĂ©ralogie et de vocabulaire utilisĂ© montre l’expertise des personnages et le travail de Jules Vernes quant aux notions scientifiques qu’il a dĂ» acquĂ©rir pour Ă©crire son Ɠuvre. Cette partie permet Ă©galement d’ancrer le lecteur dans une notion de rĂ©el. Face Ă  tant de savoir et d’investigation, le lecteur ne peut que croire ce que raconte le narrateur et accorde sa confiance Ă  l’auteur pour la suite de l’ la deuxiĂšme partie, certaines notions scientifiques sont reprises pour ne pas perdre complĂštement le public dans l’imaginaire. Le lecteur dĂ©couvre alors avec les explorateurs un monde oĂč les dinosaures ont survĂ©cu et la science devient de la palĂ©ontologie. Jules Vernes offre alors le tableau d’un monde disparu au lecteur sans que cela ne se produise dans la rĂ©alitĂ© qu’il connaĂźt. Il dĂ©veloppe un cadre propice Ă  l’apparition de ces animaux fantastiques mais rĂ©els qui intĂ©ressent tant les lecteurs du XIXe seconde partie laisse place au fantastique et Ă  la rĂȘveriePourtant, cette deuxiĂšme partie de l’Ɠuvre devrait faire des sceptiques. En effet, Jules Vernes ayant bien exploitĂ© des donnĂ©es scientifiques, dĂ©cide maintenant de laisser place Ă  son imaginaire. Il dĂ©ploie des images fantastiques et la rĂȘverie prend nos personnages. Ce moment oĂč la rĂȘverie prend le dessus intervient aprĂšs les premiers drames qu’ont connus nos explorateurs. Tout ce qui se dĂ©roule sous le signe de l’imaginaire arrive en effet aprĂšs la premiĂšre pĂ©riode de folie du narrateur, aprĂšs s’ĂȘtre perdu dans le noir les premiĂšres grandes dĂ©couvertes comme la mer intĂ©rieure arrivent aprĂšs une chute grave d’Axel qui s’est blessĂ© Ă  la tĂȘte. Cela permet Ă  Jules Verne de marquer la rupture avec la partie plus scientifique de son Ɠuvre. N’oublions pas non que Voyage au centre de la Terre intĂšgre les ouvrages de la sĂ©rie des voyages extraordinaires et doit donc porter son nom. Il n’y a alors rien d’étonnant Ă  trouver des scĂšnes qui sortent des vĂ©ritĂ©s roman prend Ă©galement une dimension mythologique, hors du commun. Les explorateurs prennent une dimension hĂ©roĂŻque et sont confrontĂ©s Ă  des quĂȘtes pendant leurs aventures. Ainsi, Axel est perdu dans le cratĂšre du volcan comme ThĂ©sĂ©e s’est perdu dans le labyrinthe retenant le minotaure. Comme lui, le fil le reliant Ă  la sortie s’est brisĂ©. Ici, le fil est alors la riviĂšre artificielle créée par un personnage qui fait partie de l’histoire en Ă©tant tout de mĂȘme extĂ©rieur Ariane est remplacĂ©e par Hans. Sur la mer, il sera Ă©galement pris d’hallucinations comme si les sirĂšnes l’appelaient. Et si le lecteur doute encore de la dimension mythologique du roman, il pourra s’amuser Ă  retrouver toutes les rĂ©fĂ©rences qui sont faites Ă  des hĂ©ros et des dieux bien connus. Entre autres, il retrouvera Odin, Proserpine, et merveilles de H. P. Lovecraft - Culture LivresqueDĂ©mons et merveilles sont un recueil de nouvelles du cĂ©lĂšbre auteur de fantastique Howard Phillips Lovecraft. S’il n’était pas trĂšs connu en son temps Ă  part dans le milieu fantastique, son nom fait frĂ©mir...AlisonÉcrire un roman initiatique qui ramĂšne le hĂ©ros Ă  la rĂ©alitĂ©Le vĂ©ritable hĂ©ros, sous l’acception du courage et de la hardiesse, semble ĂȘtre l’oncle Lidenbrock. Pourtant, c’est Axel qui profitera de la progression attendue d’un personnage dans le hĂ©ros qui sait s’entourer pour ĂȘtre guidĂ©Le narrateur devient celui qui traverse les Ă©preuves et rĂ©ussi avec brio son parcours initiatique. Sous ce regard, Lidenbrock n’est plus qu’un guide scientifique et obstinĂ© qui permet Ă  Axel de progresser dans sa quĂȘte mĂ©taphysique et le pousse Ă  faire les choses malgrĂ© ses peurs. D’ailleurs, il n’est pas certain qu’Axel soit parvenu Ă  rĂ©aliser toute cette progression sans les deux figures accompagnatrices chez qui il a trouvĂ© un soutien sans faille. En effet, il semble sur le point de sombrer dans la folie Ă  deux reprises la premiĂšre lorsqu’il est perdu dans la grotte et la seconde quand il est touchĂ© par des hallucinations sur la mer intĂ©rieure. Ces deux guides le ramĂšneront alors Ă  la rĂ©alitĂ© du monde et ce sont eux qui le guideront jusqu’à la sortie de cette grotte infinie. Axel n’hĂ©site pas d’ailleurs Ă  rappeler qu’à de nombreuses reprises, il n’a tenu bon que par le soutien sans faille de Hans qui le tenait des images de Jules Verne le volcan comme symbole mythologiqueMalgrĂ© tout, pour achever cette initiation, nous pouvons nous pencher un peu plus sur la sortie de la grotte par le volcan Stromboli situĂ© en Sicile. Si l’entrĂ©e dans le monde souterrain se fait par le biais d’un volcan Ă©teint, oĂč le personnage peut se sentir en sĂ©curitĂ© et sous la tutelle de la sagesse, il en sort par un volcan voisin de l’Etna. Cette image s’imprĂšgne alors immĂ©diatement d’une dimension mythologique trĂšs effet, Axel sort du ventre de la terre par le cratĂšre du volcan, mystĂ©rieux et chaud et rappelle immĂ©diatement la sortie du ventre de la mĂšre. Nous assistons lĂ  Ă  la renaissance d’Axel qui grandit et devient un homme. En utilisant cette image forte, Axel se hisse lĂ©gĂšrement vers le monde mythique des hĂ©ros qui s’accomplissent en bravant tous les dangers. Il devient aussi fort que le dimension mythologique est d’ailleurs perçue par les personnages eux-mĂȘmes. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils dĂ©cident de ne pas parler au petit sicilien de leur sortie des profondeurs de la terre par le cratĂšre Ă©veillĂ© du volcan Stromboli. Ils ont conscience de l’importance culturelle de ce lieu et ont peur qu’on les prenne pour des diables qui s’échappent des hĂ©ros n’est pas en quĂȘte d’hĂ©roĂŻsme mais de maturitĂ©Toutefois, l’initiation qu’il traverse n’a donc pas pour objectif d’en faire un hĂ©ros au sens mythologique du terme. Il ne sera pas rĂ©compensĂ© pour son aventure par les applaudissements gĂ©nĂ©raux et les acclamations de la foule. Jules Verne n’attend pas de son personnage qu’il rĂ©alise des exploits chevaleresques, mais plutĂŽt qu’il devienne adulte. Il s’initie Ă©galement intellectuellement parlant et comprend enfin que contredire son oncle dĂšs qu’il n’est pas d’accord avec lui n’a aucun s’il ne devient pas un hĂ©ros, puisqu’il ne restera toujours que le neveu d’un grand explorateur Ă  la sortie de la grotte, cela lui convient trĂšs bien. Ce qu’il gagne en Ă©change avait plus d’importance Ă  ses yeux que la gloire il Ă©pouse enfin GraĂŒben, celle qu’il aimait avant l’aventure qui a fait de lui un homme. Il s’abstrait ainsi dĂ©finitivement de l’emprise de son oncle, ce pĂšre de substitution qui voulait que tout reste Ă  Les Contemplations de Victor Hugo - Culture LivresqueLes Contemplations sont un recueil de Victor Hugo publiĂ© en 1856. ComposĂ© de onze milles vers, il raconte le double exil du poĂšte exil gĂ©ographique et politique, exil intĂ©rieur par l’endeuillement Ă  cause de...Culture LivresqueNolwennDivergence de pensĂ©es scientifiques critique des informations offertes par Jules VernesEnfin, cette initiation au monde des adultes par Axel et le fait d’en faire le narrateur de l’histoire permet Ă  Jules Vernes de se dĂ©tacher des critiques qui pourraient ĂȘtre liĂ©es Ă  la vĂ©racitĂ© des pensĂ©es scientifiques qu’il avance. Se mettre Ă  distance des critiques tout en offrant des plaisirs scientifiquesEn effet, ce livre reste avant tout un roman et Jules Vernes souhaite plaire au public en lui offrant un voyage extraordinaire tout en lui procurant des informations sur les sciences qui l’intĂ©ressent. MalgrĂ© tout, la partie fantastique du roman prend nettement le dessus sur le reste de l’Ɠuvre et Jules Vernes s’éloigne de la rationalitĂ© Jules Vernes offre au lecteur des outils pour mettre Ă  distance ce qui est rĂ©ellement scientifique de ce qui l’est moins. En effet, Lidenbrock est le grand hĂ©ros romanesque qui est souvent attendu dans les romans chevaleresques et mythologiques. Pourtant, c’est Axel, son neveu moins aventurier, qui raconte l’histoire. Les deux hommes ont d’ailleurs de nombreuses divergences de pensĂ©es en offrant Ă  Axel le rĂ©cit de cette histoire, Jules Verne incite le lecteur Ă  apporter plus de crĂ©dit Ă  ce que raconte le jeune homme que l’oncle ambitieux. PortĂ©e par Axel, l’histoire s’ancre Ă  nouveau dans le rĂ©el puisqu’il est celui qui n’hĂ©site pas Ă  avouer sa peur de la mort, ses pensĂ©es dirigĂ©es vers son amoureuse et ses dĂ©faillances. Son oncle, lui, est tellement aveuglĂ© par son aventure et la science qu’il perd le recul nĂ©cessaire pour analyser rĂ©ellement ce qu’il voit. Il ne reste que ce bibliomane plutĂŽt que le bibliophile scientifique qu’il aimerait narrateur qui prend le temps d’analyser son aventureD’ailleurs, Axel n’adhĂšre jamais aux conceptions de son oncle Ă  propos du centre de la Terre. Les rĂ©futations d’Axel et ses rĂ©ticences se font sentir dĂšs le dĂ©but de l’Ɠuvre mais plus fortement encore lors des effets non logiques qui arrivent. Il n’hĂ©site pas non plus, au cours de son rĂ©cit Ă  dire ceci "Nos sens ont Ă©tĂ© abusĂ©s, nos yeux n’ont pas vu ce qu’ils voyaient !". Il fait ainsi peser un soupçon de mirage sur la rĂ©alitĂ© de leur remet donc constamment son aventure en cause et, par ce moyen, l’auteur ne fait pas de cette aventure une dĂ©couverte scientifique complĂšte. D’ailleurs, comment qualifier cette expĂ©dition de dĂ©couverte du centre de la Terre lorsque les personnages ne sont pas parvenus Ă  franchir ce centre ? D’autres indices laissent penser que la thĂ©orie d’Axel, qui est celle des nombreux scientifiques de l’époque, serait la bonne. En effet, plus ils s’éloignent du fantastique de la grotte, plus la chaleur monte, ce qui laisse penser au lecteur que le centre de la Terre pourrait bien ĂȘtre la source infinie de chaleur imaginĂ©e par le hĂ©ros Ă  la Ă©galement Axel qui dĂ©couvre le secret de la boussole il y avait une explication scientifique Ă  laquelle son oncle n’avait pas pensĂ© avant. En effet, si le nord et le sud ont Ă©tĂ© inversĂ©s, c’est simplement par un phĂ©nomĂšne Ă©lectrique qui a dĂ©rĂ©glĂ© ce repĂšre essentiel aux hĂ©ros. Ainsi, Jules Verne sous-entend, en terminant par cette ultime rĂ©vĂ©lation, qu’il pourrait aussi y avoir un phĂ©nomĂšne scientifique Ă  l’origine de cette aventure Ă©trange qu’ont vĂ©cue les hĂ©ros et qui serait en dehors du champ de rationalitĂ© de son oncle. Qui plus est, si l’oncle raconte son voyage et dĂ©fend son point de vue, nous n’entendons pas parler d’autres expĂ©ditions menĂ©es dans ce monde ce livre vous intĂ©resse Jules VERNES, Voyage au centre de la Terre, Folio Classique, 2014Lire l'article Voyage au centre de la Terre sur WikipĂ©dia pour avoir un rĂ©sumĂ© et une prĂ©sentation succinte des La nuit des temps, 1968Sinon...Être un bon littĂ©raire en 5 points - Culture LivresqueChez Culture Livresque, nous souhaitons transmettre le goĂ»t de la littĂ©rature au travers de concours, de critiques de livre ou encore d’articles sur des auteurs. Nous avons Ă©galement tout intĂ©rĂȘt...Culture LivresqueAndrĂ©a Laquet

Abécédairepour les victimes de violences conjuguales écrit par MarlÚne SCHIAPPA, éditeur DALLOZ, collection A Savoir, , livre neuf année 2020, isbn 9782247200696. La France s'est dotée ces derniÚres années d'un arsenal législatif trÚs complet permettant de mieux protéger les . La France s'est dotée ces derniÚres années d'un arsenal législatif trÚs complet permettant de

Term Main definition Adepte Un Adepte est un initié des MystÚres Majeurs. Ces MystÚres comportent 4 degrés. Ils font suite aux MystÚres Mineurs qui comportent, eux, 9 degrés. Les initiés des MystÚres Majeurs sont libérés du cycle des renaissances successives. Les FrÚres Aßnés de la Rose-Croix ont passé tous les degrés des MystÚres Majeurs. Ame L'Ame est ce que l'Esprit récolte de son pÚlerinage dans la matiÚre. Elle est la quintessence des expériences effectuées dans les corps. Elle est assimilée par l'Esprit, qui développe ainsi ses pouvoirs divins. Anges Les Anges appartiennent à la "vague de vie" qui a précédé la nÎtre. Leur corps le plus dense est éthérique. Leur chef est Jéhovah. Anthropoïdes Les singes Anthropoïdes sont des retardataires de la "vague de vie" humaine. Ils n'ont pas été capables de recevoir l'Intellect. En conséquence, ils sont restés dans une condition animale. Les autres singes appartiennent à la vague de vie des animaux. L'homme n'a jamais vécu dans des formes semblables à celles des anthropoïdes. Il a utilisé des formes supérieures, moins cristallisées. Ces formes, le chaßnon manquant, ont évolué et elles sont devenues nos corps physiques actuels. Mais elles ont dégénéré en ce qui concerne les anthropoïdes. Archange Les Archanges appartiennent à la "vague de vie" qui a précédé celle des Anges. Leur corps le plus dense est formé de substance "Désir". Certains d'entre eux sont les Esprits-groupes des animaux. D'autres, plus avancés, sont des Esprits de race, ou "dieux" de différents peuples. Ils ont assisté Jéhovah dans sa tùche de direction de l'humanité. Archétype Les Archétypes sont des "formes-pensées" qui moulent et façonnent toutes les formes du Monde Physique. Ils se trouvent dans la Région de la Pensée ConcrÚte du Monde de la Pensée. Tout ce qui existe a d'abord été une pensée. Association Rosicrucienne L'Association Rosicrucienne rassemble des personnes qui étudient la philosophie ésotérique chrétienne donnée par les FrÚres Aßnés de la Rose-Croix. L'Association Rosicrucienne est l'Ecole préparatoire à l'Ecole des MystÚres de la Rose-Croix. Astrologie Max Heindel a révélé l'Astrologie spirituelle que les initiés suffisamment qualifiés peuvent découvrir dans la Mémoire de la Nature. Tout le monde peut acquérir assez rapidement une connaissance élémentaire de l'Astrologie. Il faut avoir accompli un certain développement spirituel pour pouvoir interpréter correctement la destinée d'un Etre humain. Atome-germe Il y a un Atome-germe pour chacun de nos véhicules. Cet atome spécial est ce que l'Esprit conserve d'un corps entre deux incarnations. Au moment d'une nouvelle naissance, nos véhicules sont reconstruits à partir des atomes-germes. Bible La Bible comprend deux Testaments l'Ancien et le Nouveau. L'Ancien Testament décrit les vicissitudes de l'humanité dans le Monde physique le voyage dans le désert, conséquences de sa désobéissance à ses divins guides. Le Nouveau Testament nous apprend comment nous pourrons échapper aux limitations et aux souffrances de notre condition actuelle en construisant avec l'aide du Christ le Sauveur un véhicule éthérique qui conservera une éternelle jeunesse. Chaos Le Chaos est une Nuit cosmique entre deux Périodes de manifestation. Quand une Nuit cosmique commence, toutes les choses manifestées sont dissoutes en une substance homogÚne, le Cosmos retourne au Chaos. Dans le Chaos, la Vie et la Forme les pÎles positif et négatif de l'Esprit ne font qu'un. Le Chaos donne naissance à un nouveau Cosmos. Christ Le Christ représente le second aspect de la Trinité. Il est le Grand Esprit Solaire qui soutient de sa vie le systÚme solaire tout entier. C'est un "rayon" de ce Grand Esprit une partie de sa conscience qui a pénétré à l'intérieur de notre Terre au cours des événements du Golgotha. Le Christ a pris ainsi en charge l'évolution de notre PlanÚte. Il remplace, peu à peu, le systÚme établi par Jéhovah et ses Archanges "Esprits de race" Dieux des différents peuples qui nous gouvernent au moyen de la Loi, laquelle prescrit des peines pour toutes les transgressions. Le Christ purifie les véhicules subtils de la Terre et il rayonne en nous l'amour divin. Il nous permet de construire un véhicule éthérique le corps de l'ùme qui ne connaßtra ni la maladie ni la vieillesse ni la mort. Le Christ établira la fraternité universelle, et lorsque la plus grande partie de l'humanité aura construit le corps de l'ùme, il réapparaßtra pour nous faire entrer dans son royaume la Nouvelle Jérusalem, qui se trouve dans la Région éthérique du Monde Physique. Ciel AprÚs la mort, nous séjournons plus ou moins longtemps dans la partie inférieure du Monde du Désir qui constitue le Purgatoire. Nous passons ensuite dans la partie supérieure du Monde du Désir que l'on nomme le Premier Ciel. Nous vivons là une existence heureuse en fonction du bien que nous avons fait sur Terre. La quintessence de ce bien l'ùme est extraite. Elle sera assimilée par l'Esprit. Nous entrons ensuite dans la Région de la Pensée ConcrÚte que l'on désigne sous le nom de DeuxiÚme Ciel. Dans cette Région, nous participons à la construction des Archétypes et nous apprenons à construire nos corps. Finalement, nous passons dans la Région de la Pensée Abstraite appelée le TroisiÚme Ciel. C'est pour nous un séjour de repos à l'issue duquel nous nous préparons à redescendre dans le Monde Physique. Clairvoyance C'est la vue spirituelle. On utilise généralement ce terme pour désigner la faculté qui permet de voir dans le Monde du Désir. Un développement plus avancé de la vue spirituelle permet de voir également dans le Monde de la Pensée. Les initiés possÚdent tous un certain degré de vue spirituelle. Ils sont instruits sur la maniÚre d'interpréter correctement ce qu'ils voient, car dans le Monde du Désir les possibilités d'erreur sont trÚs nombreuses. Notons qu'il existe aussi la vue éthérique, qui est une extension de la vue physique et qui permet de voir dans la Région éthérique du Monde Physique. Clairvoyance involontaire En dehors des initiés, qui sont des clairvoyants volontaires possédant le plein contrÎle de leur faculté, il existe certaines personnes qui voient par intermittence dans le Monde du Désir généralement dans les régions inférieures. Ces personnes ont réveillé en partie l'ancienne perception spirituelle que possédait l'humanité avant de développer la vue physique. Une telle faculté, reliée au systÚme sympathique, est indésirable et de peu de valeur. Elle nécessite parfois l'emploi d'adjuvants tels que la boule de cristal, les cartes, etc. Certaines drogues et l'alcool absorbé en grande quantité permettent aussi d'obtenir des "visions", souvent démoniaques d'ailleurs car elles proviennent des régions les plus basses du Monde du Désir.

Durantla pĂ©riode de confinement, le Mucem a dĂ©ployĂ© en ligne son un abĂ©cĂ©daire floral en 26 lettres, composĂ© Ă  partir des collections du Mucem. DĂ©couvrez les lettres florales de l'exposition « La Flore de A Ă  Z » accompagnĂ©es de leurs conseils botaniques et de leurs illustrations signĂ©e par Reckless Morning que vous pourrez MausolĂ©e de la famille Niazov extĂ©rieur. Deux militaires impassibles et un autre chargĂ© de traquer les appareils photo, strictement interdits, surveillent l’entrĂ©e du mausolĂ©e oĂč repose le premier prĂ©sident de la RĂ©publique indĂ©pendante du TurkmĂ©nistan. MausolĂ©e de la famille Niazov intĂ©rieur. L’ancien prĂ©sident Niazov trĂŽne au centre d’un espace oĂč le marbre noir des tombeaux contraste avec la blancheur Ă©clatante des autres marbres, au sol et sur les murs. A ses cĂŽtĂ©s, les sĂ©pultures vides de sa mĂšre et de ses deux frĂšres, morts pendant le tremblement de terre qui a dĂ©cimĂ© Achkhabad en 1948. Aucune de ces dĂ©pouilles familiales n’a Ă©tĂ© retrouvĂ©e. Pas plus que celle de son pĂšre, combattant soviĂ©tique tuĂ© durant la seconde guerre mondiale. MosquĂ©e de Geok-Depe. A 30 kms Ă  l’ouest d’Achkhabad. InaugurĂ©e le 27 octobre 1995, la mosquĂ©e Saparmourad Haj fut le premier bĂątiment construit par Bouygues au TurkmĂ©nistan. À dĂ©faut d’humains, une nuĂ©e de pigeons recouvre le dĂŽme principal. Pas un croyant Ă  l’horizon. Quelle que soit la pĂ©riode de l’annĂ©e, le sanctuaire demeure vide. Statue de Saparmourad Niazov, dit Turkmenbachi le pĂšre des TurkmĂšnes. A l’origine, cette statue de 12 mĂštres du premier prĂ©sident de la RĂ©publique du TurkmĂ©nistan pivotait sur elle-mĂȘme, afin de mimer le mouvement de la Terre autour du soleil. Sur ordre de l’actuel prĂ©sident, Gurbanguly Berdymoukhammedov, la statue a Ă©tĂ© immobilisĂ©e. L’arche de la neutralitĂ©. SurmontĂ©e d’une statue de l’ancien prĂ©sident Saparmourad Niazov, cette colonne de 70 mĂštres commĂ©more le statut de nation neutre octroyĂ© au TurkmĂ©nistan par l’Organisation des nations unies en 1995. Sise Ă  l’origine en lisiĂšre du palais prĂ©sidentiel, dans l’hypercentre d’Achkhabad, l’arche a Ă©tĂ© dĂ©montĂ©e puis rĂ©installĂ©e Ă  la pĂ©riphĂ©rie de la ville. Banque centrale du TurkmĂ©nistan. SituĂ©e avenue Bitarap, Ă  quelques dizaines de mĂštres du palais prĂ©sidentiel et des ministĂšres rĂ©galiens, au cƓur du Bouyguistan. La façade en forme de lingot d’or est ornĂ©e du profil incrustĂ© de l’ancien prĂ©sident Saparmourad Niazov. MinistĂšre du Gaz et du PĂ©trole. Avenue Archabil, au sud de la capitale turkmĂšne. AprĂšs la zone autour du complexe prĂ©sidentiel, au nord, cette trĂšs longue artĂšre est le second centre nĂ©vralgique du pouvoir turkmĂšne. Ici aussi, Bouygues est roi. Outre le gigantesque palais des congrĂšs, derniĂšre rĂ©alisation en date de la multinationale, le groupe français y a notamment bĂąti la bibliothĂšque nationale, le musĂ©e du Turkmenbachi surnom de l’ancien prĂ©sident Saparmourad Niazov, l’HĂŽtel PrĂ©sident, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, le palais du Maslahat l’AssemblĂ©e des Anciens, l’Institut du pĂ©trole, le ministĂšre de la Construction, le ministĂšre de l’Agriculture, et le ministĂšre de la Communication. Complexe prĂ©sidentiel. Centre nĂ©vralgique du pouvoir turkmĂšne, cet ensemble architectural regroupe deux palais, tous deux bĂątis par Bouygues. Le palais Turkmenbachi, inaugurĂ© en 1997, et le palais Oguzkhan, hĂŽte de l’actuel prĂ©sident Gurbanguly Berdymoukhammedov. Ce dernier a Ă©tĂ© achevĂ© en 2011. Typiques d’Achkhabad, les dĂŽmes dorĂ©s massifs mĂȘlĂ©s Ă  une imposante colonnade blanche suggĂšrent une architecture classique europĂ©enne mĂątinĂ©e d’orientalisme islamique. Une escouade de policiers et de militaires interdit toute approche en direction du complexe prĂ©sidentiel. ProhibĂ©e aussi, la prise de photos. Oguzkent hĂŽtel. Le palace le plus luxueux d’Achkhabad. AprĂšs avoir Ă©tĂ© confiĂ© Ă  Sofitel groupe Accor, qui s’est dĂ©sengagĂ© en 2014, l’Oguzkent est dĂ©sormais gĂ©rĂ© par l’administration prĂ©sidentielle, comme tous les grands hĂŽtels de la capitale. Fontaine de l’Oguzkent hĂŽtel. TantĂŽt bleue, verte, mauve, ou rose, la fontaine multicolore du palace offre un feu d’artifice Ă  jet continu aux clients de l’hĂŽtel. Des hommes d’affaires dans leur immense majoritĂ©. Hall de l’Oguzkent hĂŽtel. Bas reliefs sculptĂ©s Ă  la gloire des hĂ©ros de l’histoire turkmĂšne, marbre Ă  gogo, design
 Avec ses faux airs de SĂ©nat de la RĂ©publique version Guerre des Ă©toiles, l’immense hall d’accueil de l’Oguzkent ressemble Ă  un dĂ©cor de cinĂ©ma. Bouygues Turkmen. Logo de Bouygues au TurkmĂ©nistan. Ici devant le chantier de l’extension de l’UniversitĂ©, dans le quartier des ministĂšres et du palais prĂ©sidentiel. Parc du Ruhnama. Mao Zedoung avait son petit livre rouge. Feu le prĂ©sident Saparmourad Niazov eut son livre de l’esprit », le Ruhnama. Instrument d’endoctrinement de la population turkmĂšne, ce tissu de falsifications et d’inepties obscurantistes mĂȘle maximes et considĂ©rations sur l’histoire et la culture turkmĂšnes. Le parc du Ruhnama exhibe un exemplaire gĂ©ant du grand livre vert. Il y a quelques annĂ©es, le livre s’ouvrait rĂ©guliĂšrement, et sur sa double page Ă©taient projetĂ©es des images glorifiant le prĂ©sident et ses rĂ©alisations. Aujourd’hui, il reste fermĂ© », relate le chercheur Jean-Baptiste Vilmer dans son livre de photos TurkmĂ©nistan Non lieu, 2009. FermĂ© sur ordre de l’actuel prĂ©sident, Gurbanguly Berdymoukhammedov. Maison de la libertĂ© crĂ©atrice, connue principalement sous le nom de palais de la presse. OrnĂ©e du profil dorĂ© de Saparmourad Niazov, sa façade en forme de livre ouvert rappelle le Ruhnama et le degrĂ© zĂ©ro de libertĂ© dont jouissent les journaux et agences, hĂ©bergĂ©s sous le mĂȘme toit, Ă  quelques dizaines de mĂštres des ministĂšres rĂ©galiens et du palais prĂ©sidentiel. Cet Ă©difice a Ă©tĂ© inaugurĂ© en octobre 2006 en prĂ©sence du prĂ©sident Saparmourad Niazov et de Martin Bouygues, quelques semaines aprĂšs la mort en prison, sous la torture, de la journaliste Ogoulsapar Mouradova. Base-vie de Bouygues. Ici rĂ©sident les salariĂ©s de Bouygues Turkmen, la filiale locale du gĂ©ant français. Aux antipodes du luxe ostentatoire d’Achkhabad centre, ils vivent dans un quartier Ă©loignĂ© du nord de la capitale. Au bout d’une piste creusĂ©e d’orniĂšres jaillit une sorte de camp retranchĂ© derriĂšre un fossĂ©, un mur en terre ocre et un grillage vert. Ses petites maisons bien alignĂ©es et identiques donnent Ă  la base-vie » un air de lotissement de banlieue. Un garde-barriĂšre russe filtre les entrĂ©es. Deux Français viennent Ă  notre rencontre Si tu as le moindre problĂšme, viens nous voir, on te donnera un coup de main, on a un mĂ©decin. » Avec son dispensaire et son Ă©cole française, la base-vie est un peu le refuge des ressortissants hexagonaux, qu’ils soient touristes ou salariĂ©s de grands groupes. Minaret de la mosquĂ©e de Kiptchak. En principe, les mosquĂ©es exposent la philosophie du prophĂšte Mahomet, contenue dans le Coran. Ce n’est pas le cas de la mosquĂ©e de la spiritualitĂ©, dont les minarets s’ornent de versets du Ruhnama, le livre de l’esprit » rĂ©digĂ© par l’ancien prĂ©sident Niazov Ă  l’attention de ses sujets. Parmi les maximes Ă©noncĂ©es dans cet ouvrage, celle-ci Quand vous ĂȘtes en pleine dĂ©tresse, considĂ©rez cela comme du poivre qui donne du goĂ»t Ă  une soupe sucrĂ©e ». Ou encore La personne la plus compĂ©tente au TurkmĂ©nistan est le chef de l’Etat. » MosquĂ©e de Kiptchak. A 12 kms Ă  l’ouest d’Achkhabad, Kiptchak est la ville natale de l’ancien prĂ©sident Saparmourad Niazov. Plus vaste lieu de culte musulman d’Asie centrale, la mosquĂ©e de la spiritualitĂ© n’attire pas les foules. Hormis pour ces rares croyants qui sprintent entre les jets d’eau, l’appel Ă  la priĂšre rĂ©sonne dans le vide.

Dun vieux livre s’est Ă©chappĂ© un parchemin couvert d’étranges caractĂšres. Savant capricieux et excentrique, le professeur Lidenbrock rĂ©ussit Ă  dĂ©chiffrer le texte mystĂ©rieux, oeuvre d’un

Aux confins sud des Pouilles, le talon de la botte italienne, entre Mer Adriatique et Mer Ionienne, le Salento, une terre d’histoire, de traditions et culture, un art de vivre. D’Otranto Ă  Santa Maria di Leuca, dĂ©ambulations entre le Moyen Age, le baroque et la cĂŽte. A un peu plus de deux heures de vol de Paris, un itinĂ©raire illustrĂ© de photos inĂ©dites avec carnet d’adresses gourmandes. Reportage et conseils de Jean-Claude Renard. Andiamo! Position Ă©minemment stratĂ©gique s’il en est. Sans hasard sans doute. OTRANTO trouve ses origines dans les temps reculĂ©s. D’abord messapienne, puis grecque et enfin romaine. Centre important pendant la pĂ©riode byzantine et successivement sous les Normands, les Angevins et les Aragonais, jusqu’à la fin du XVe siĂšcle, au moment de la prise et du sac de la citĂ© par les Turcs. Soit un condensĂ© de l’histoire de l’Italie du Sud, dont on perçoit ici et lĂ  les stigmates. Surplombant la mer, la citĂ© s’est blottie Ă  l’ombre de son chĂąteau aragonais entrĂ©e 3€, construit sous Ferdinand d’Aragon, sur des fondations Ă©rigĂ©es par FrĂ©dĂ©ric II. Un chĂąteau de forme pentagonale, possĂ©dant encore une superbe cour intĂ©rieure, imposant ses murs bastionnĂ©s au-dessus de la vieille ville dispersant ses ruelles Ă©troites et tortueuses, chic et ripolinĂ©es. A l’intĂ©rieur de ce dĂ©dale de pierres, aux maisons Ă  deux ou trois Ă©tages, Otranto dĂ©cline Ă  l’envi son passĂ©. A commencer par la petite Ă©glise de San Pietro, en haut de la piazza del Popolo ouverte l’étĂ© seulement, sinon, s’adresser Ă  la cathĂ©drale, aurĂ©olĂ©e de fresques byzantines vives et dynamiques, magnifiques, entre une reprĂ©sentation du Lavement des pieds, l’Ultima Cena et une Vierge Ă  l’enfant. A suivre par la cathĂ©drale romane du XIIe siĂšcle, cĂ©lĂšbre pour son dallage en mosaĂŻque, exĂ©cutĂ© par Pantaleone moine de l’abbaye de San Nicola di Casole, non loin d’Otranto, mais dont il ne reste aujourd’hui que des ruines. Sous un plafond Ă  caissons, Ă©poustouflante, cette mosaĂŻque pavant la cathĂ©drale multiplie les motifs religieux, bibliques, animaliers, chevaleresques et les signes du zodiaque, des bribes de l’existence ordinaire du Salentin au XIIe siĂšcle. Adam et Eve, la Tour de Babel, le roi Artur, Abel et CaĂŻn, la lĂ©gende de Jonas rejetĂ© par la baleine, l’arche de NoĂ©, le roi Salomon, ou encore un probable autoportrait de l’auteur. Au visiteur de trouver dans ce foisonnement un petit rongeur aux pattes bottĂ©es! Au fond Ă  droite de la chapelle principale, des armoires Ă  vitrines additionnent crĂąnes et ossements des victimes du sac orchestrĂ© par les Turcs en 1480. DĂ©coration un tantinet macabre mais tout de mĂȘme sans Ă©quivalent avec les catacombes parisiennes !. La crypte de la cathĂ©drale vaut aussi le petit dĂ©tour pour ses colonnes pas moins de quarante deux ! et ses chapiteaux, au dĂ©cor trĂšs sobre autour de ses fresques byzantines. A l’occasion, on y cĂ©lĂšbre des mariages. Prenant la route de Maglie 17 kilomĂštres sur une route en travaux, en attendant la mise en place d’une circulation Ă  quatre voies, on gagne facilement GALATINA une quinzaine de kilomĂštres de plus aprĂšs Maglie et Ă  vingt de Lecce, vingt-six de Gallipoli, affichant ses palais Ă©lĂ©gants, mais surtout s’enorgueillissant de l’un des plus beaux joyaux des Pouilles, l’église gothique de Santa Catarina d’Alessandria. DerriĂšre une façade particuliĂšrement Ă©purĂ©e un simple portail entourĂ© de colonnettes, coiffĂ© d’une rosace, c’est lĂ  un lieu Ă©levĂ© par des Franciscains au XIVe siĂšcle, entiĂšrement recouvert de fresques, menĂ©es sous l’égide d’une certaine Marie d’Enghien de Brienne, Ă©pouse d’un non moins certain Raimondello Orsini del Balzo. Des fresques illustrant des scĂšnes de la vie de la Vierge, de sainte Catherine, de l’Ancien et du Nouveau testament. Foisonnement de personnages, de couleurs, parfois Ă©tonnamment modernes, aux scĂšnes oscillant entre l’école de Giotto on songe naturellement aux cinquante-trois fresques ornant la chapelle des Scrovegni, Ă  Padoue et le surrĂ©alisme. En sortant Ă  droite, le superbe cloĂźtre renferme un petit musĂ©e diocĂ©sain. De Galatina, Ă  GALATONE, il suffit de quelque 9 kilomĂštres pour gagner une imprĂ©vue petite citĂ© abritant une sĂ©rie hallucinante d’églises et de palais, de façades romanes et baroques, ramassĂ©es sur une poignĂ©e d’hectomĂštres. Curieux paysage architectural plantĂ© dans un dĂ©cor urbain mochement contemporain, hĂ©sitant entre les zones commerciale et industrielles, paumĂ©es entre les oliviers et les murets de pierres grises. A six kilomĂštres de lĂ  encore, chargĂ©e d’impressions d’abandon, surtout en hiver, la petite ville de NARDO s’affiche comme un prolongement de Galatone. Floraison de façades ocres et blanches, tirant parfois sur le feu oranger, floraison de palais, d’hĂŽtels particuliers, d’églises, floraison, floraison
 Nardo est cette autre capitale baroque, en miniature. Un petit Lecce gavĂ© de piazzetta, de loggias Ă  arcades, de balcons, un toutim dĂ©labrĂ© flirtant nonchalamment avec une fiĂšre dĂ©cadence. Ici, la cathĂ©drale mĂ©diĂ©vale transformĂ©e en 1712, restaurĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle, des tours de garde du XVIe siĂšcle ; lĂ , une Ă©poustouflante place, la piazza Salendra, entre Ă©glise et palais, bordĂ©e de balcons ajourĂ©s autour d’une colonne surmontĂ©e d’une flĂšche, encore plus féérique et suggestive la nuit tombĂ©e avec ses effets de lumiĂšre douce. A tout juste onze kilomĂštres au nord, COPERTINO ne manque pas non plus de charme, ni d’églises, ni de palais et de petites places, telle que l’élĂ©gante piazza del Popolo, des merveilles de quiĂ©tude et de grĂąces, dispersĂ©es tout alentour de son chĂąteau angevin 1530-1540, quadrilatĂšre imposant cernĂ© de douves, dĂ©clinant Ă  l’intĂ©rieur une succession de salles grandioses, dĂ©pourvues de toutes dĂ©corations, de tout ornement, Ă  l’exception de quelques fresques d’époque. COPERTINO – Ă©tape gourmande Trattoria Pizzeria Piazza del Popolo, Piazza del Popolo, 9. TĂ©l. 389 0989712. Ouvert toute l’annĂ©e. Remarquablement placĂ© dans la vieille ville, avec terrasse et jardin intĂ©rieur. Une cuisine du marchĂ©, au jour le jour les herbes et le piment poussent dans le jardin, pour une cuisine de mamma faite minute, basĂ©e sur des produits locaux. Antipasto extraordinaire entre charcuteries, fromages et lĂ©gumes, accompagnĂ©s d’olives cultivĂ©es par la maison ; plats de pĂątes Ă  la chicorĂ©e ou aux poissons, grillades au barbecue. La mĂšre aux fourneaux qui fait tout elle-mĂȘme !, le fiston au service. Un Ă©tablissement extraordinaire, avec ses airs d’antan, sans payer de mine, sa dĂ©co modeste et sa cuisine de parfums, gĂ©nĂ©reuse, voluptueuse, joliment enveloppante, maternelle. Excellent vino rosso della casa, produit Ă©galement par la maison, comme la grappa et l’huile d’olive. 15 Ă  20 euros le repas. De Copertino ou de Nardo, il ne reste plus beaucoup de route pour retomber sur une autre rive, la mer ionienne. Ça vaut le coup et le dĂ©cor, ne serait-ce que pour plonger sur Santa Catarina et Santa Maria al Bagno. CĂŽte rocheuse, cĂŽte dĂ©serte, tapissĂ©e de quelques demeures Ă  l’évidence estivales, avant de mener sur GALLIPOLI Tout comme sur LECCE, vous trouverez de nombreuses informations dans tous les guides et circuits de voyage; nous ne nous y attardons pas dans ce reportage. D’OTRANTO A SANTA MARIA DI LEUCA Au sud d’Otranto, passant par son Cap puis Porto Badisco, une route tortueuse longe une cĂŽte sauvage, jalonnĂ©e de petites forĂȘts et de terres vertes habillĂ©es de pierres sĂšches, avant d’arriver Ă  SANTA CESEREA DI TERME, fascinante station balnĂ©aire thermale, rĂ©putĂ©e pour les vertus thĂ©rapeutiques de ses eaux, Ă  l’atmosphĂšre fin de siĂšcle, plantĂ©e de pins et de figuiers de Barbarie, traversĂ©e de bĂątisses somptueuses et dominĂ©es par la villa Sticchi 1885, de style mauresque, surmontĂ©e d’une coupole. A deux jets de pierre sont indiquĂ©es les grottes prĂ©historiques della Zinzulusa, accessibles Ă  pied ou en bateau, constituĂ©es de diffĂ©rentes salles, aux formes parfois fantaisistes. De Santa Cesarea Ă  Castro, encore fier de son chĂąteau mĂ©diĂ©val et de ses tours cassant l’horizon, une route cĂŽtiĂšre sinueuse, bordĂ©e de cactus, surplombe la mer. A quelques sept kilomĂštres de Leuca, Ă  hauteur de GAGLIANO DEL CAPO, toujours sur la mĂȘme route SP 358, un pont spectaculaire enjambe un bras de mer. Tout autour, des petites maisons de pierres sĂšches et un restaurant l’Incontro perchĂ© accessible en une poignĂ©e de marches. Ultime limbe de la pĂ©ninsule pugliese, la baie de SANTA MARIA DI LEUCA pourrait constituer une fin d’étape idĂ©ale, illuminĂ©e par la basilique Pontificia di Santa Maria de Finibus Terrae. C’est, en effet, une impression de bout de terre qu’on ressent, entre la mer adriatique, et la mer ionienne, depuis le parvis dĂ©gagĂ© de la basilique, accrochĂ©e Ă  un promontoire, surplombant le port de plaisance, quelques centaines de mĂštres plus bas. Un parvis majestueux, tel un balcon sur la cĂŽte, agrĂ©mentĂ© d’arches et d’une colonne, formant un ensemble architectural gĂ©omĂ©trique tout droit sorti d’un cadre de Giorgio De Chirico. A ses pieds, la petite citĂ© dĂ©cline ses riches villas, ses airs dĂ©suets, face Ă  la plage, Ă  l’instar de Santa Cesarea. Reprenant au nord par les terres Ă  moins de poursuivre la cĂŽte ionienne en direction de Gallipoli, une succession de bourgs, au milieu de terres fertiles mais aussi de zones industrielles vulgaires, valent halte. Qui pour un chĂąteau, qui pour une petite Ă©glise, une basilique, qui pour un musĂ©e ou une place. A PatĂč, pour son Ă©glise San Giovanni Battista Xe-XIe siĂšcle et son monument mĂ©galithique, le Centopietre cent pierres, aux origines incertaines, abritant encore des fragments de fresques byzantines. A Alessano, pour sa cathĂ©drale romane, son tout petit musĂ©e de l’immigration, au sein de la mairie, et son musĂ©e international d’art contemporain le MICMAC, Museo Internazionale Mariano d’Arte Contemporanea, rassemblant plus de 350 Ɠuvres dĂ©diĂ©es Ă  la Madone, parmi lesquels Ernesto Treccani, Salvatore Fiume, Alessandro Nastasio et Luigi Guerricchio. A Presicce, pour sa Chiesa Madre di Sant’Andrea Apostolo XVIIIe siĂšcle. A Taurisano, pour l’église romaine de Santa Maria della Strada XIIIe-XIVe siĂšcle et sa chapelle San Nicola XVIIe siĂšcle. A Ugento, centre agricole rĂ©putĂ©, pour son chĂąteau XIVe siĂšcle, en restauration, et sa cathĂ©drale XVIIIe siĂšcle, au cƓur d’une charmante place mĂ©diĂ©vale et d’un dĂ©dale de ruelles colorĂ©es, dĂ©fraĂźchies, habillĂ©es de maisons basses pour beaucoup en dĂ©shĂ©rence. A Specchia encore, pour son centre historique, rassemblant le Palazzo Risolo XVIe siĂšcle, le campanile et sa Chiesa Madre XVe siĂšcle, un ensemble harmonieux mis en valeur le soir par un Ă©clairage ambrĂ© caressant les monuments. On y retrouve lĂ  toute la chaleur du Salento. Jean-Claude Renard Photos complĂ©mentaires dans le portfolio ci-dessous Du mĂȘme auteur Ă  ces liens LES POUILLES, COLLECTION AUTOMNE-HIVER LES POUILLES – LOCOROTONDO ET CISTERNINO – TERRE DES TRULLI ***** CARNET D’ADRESSES Otranto L’Altro baffo, via Cenobio Basiliano, 23. TĂ©l. 0836 80 16 36. Au cƓur du centro storico, entre le chĂąteau et la cathĂ©drale, un Ă©tablissement rĂ©solument gastronomique. DĂ©gustation de poissons du jour, cru et cuit, en guise d’antipasto ; anchois marinĂ©s Ă  la chicorĂ©e, amande et clĂ©mentine ; poulpe Ă  l’étouffĂ©e, huile d’olive et romarin ; poulpe et seiche infusĂ©e Ă  la laitue de mer ; carbonara d’oursins, crevettes et huile d’agrumes
 Comptez au moins 40 Ă  45 euros par personne pour un repas. Petit bĂ©mol, des plats un peu minimalistes, loin d’une cuisine de mamma. Cala dei Normanni, lungomare Terra d’Otranto, 5. TĂ©l. 389 89 72 320 ou 320 6299620. Une pizzeria/trattoria traditionnelle, idĂ©alement placĂ©e, face Ă  la mer. Pizza au feu de bois, entre 5 et 10 euros. DĂ©clinaison de pĂątes aux fruits de mer et friture de poissons. Lecce Trattoria di Nonna Tetti, piazzetta Regina Maria, 28. TĂ©l. 0832 24 60 36. A deux pas de la porte San Biagio, quasi en face de l’église San Matteo. Pur jus traditionnel et authentique. PĂątes au sanglier ou aux fruits de mer, plats de chicorĂ©e braisĂ©e et purĂ©e de fĂšves, fines frites maison. Un Ă©tablissement largement sollicitĂ© par les locaux. 15 Ă  20 euros le repas en moyenne et service impeccable. Gallipoli Osteria del Vico, via Vico Mercato, 1. TĂ©l. 0833 266 186. Entre le marchĂ© et la cathĂ©drale, dans le centre historique, excellente trattoria, dans une ambiance familiale, principalement tournĂ©e vers le poisson. PĂątes aux fruits de mer, crevettes fraĂźches en carpaccio Ă  l’huile de noisette, risotto de poissons. 12 Ă  18 euros par personne. Santa Maria di Leuca HĂŽtel/restaurant Rizieri, Lungomare C. Colombo, 22. TĂ©l. 0833 758007 LĂ©gĂšrement en retrait du front de mer, et ouvert toute l’annĂ©e. Plats entre 6 et 12 euros pour une cuisine traditionnelle trĂšs correcte antipasto de fromage, de charcuteries et de lĂ©gumes, escalope au citron ou Ă  la milanaise, carpaccio d’espadon, grillades et friture de poissons. Service Ă  la fois dĂ©suet et charmant. Terrasse au soleil trĂšs agrĂ©able. Il n’est pas interdit de dire bonjour» aux perroquets dans la salle qui vous rĂ©pondent Ciao !» Jean-Claude Renard Photos de article et du portfolio © StĂ©phane Horel et Jean-Claude Renard Reproduction rĂ©servĂ©e PubliĂ© le 28 fĂ©vrier 2016 et mis Ă  jour

Lespersonnes migrantes sont confrontĂ©es en France et en Europe Ă  une importante quantitĂ© d’acronymes, mots et expressions difficiles Ă  dĂ©crypter. La Cimade propose cet abĂ©cĂ©daire pour comprendre les mots des migrations et les enjeux qui en dĂ©coulent. CRA, dĂ©lit de solidaritĂ©, Eurosur, Ceseda, JLD, hotspots, OQTF, Frontex, regroupement familial, Guda, []
Nombre de vues 7 469 L’épreuve de la Terre et les trois voyages symboliques de Percy John Harvey Editions CĂ©paduĂšs – 4 mars 2019 La rĂ©ception au grade d Apprenti est Ă  la fois un rituel d initiation, au sens strict, et un rite d admission pour entrer dans l Ordre de la Franc-Maçonnerie. FondĂ© sur les Quatre ÉlĂ©ments alchimiques, il constitue un rituel d initiation des plus Ă©laborĂ©. Pour le postulant, il prĂ©sente un vĂ©cu profond et intense, qui restera prĂ©sent durant tout le parcours maçonnique de l initiĂ© C est lĂ  que tout commence ! » SOMMAIRE Introduction1. Des Épreuves initiatiques 2. L abandon des MĂ©taux3. La Coupe des Libations4. L Épreuve de la Terre5. Le Cabinet de RĂ©flexion6. Le Cartouche du Cabinet de RĂ©flexion7. L uvre alchimique du Cabinet de RĂ©flexion8. DĂ©cors et amĂ©nagements du Cabinet de RĂ©flexion9. Les Ă©lĂ©ments symboliques de la RĂ©gression initiatique10. Les Trois Voyages symboliques11. Premier Voyage, l Épreuve de l Air12. DeuxiĂšme Voyage, l Épreuve de l Eau13. TroisiĂšme Voyage, l Épreuve du FeuANNEXELa caverne initiatiqueSethos et les mystĂšres d Isis Biographie de l’auteur De culture franco-britannique, Percy J. Harvey fut ingĂ©nieur dans le domaine aĂ©ronautique et spatial. Franc-Maçon depuis prĂšs de quarante ans, il est passionnĂ© par l’iconographie sacrĂ©e et l’hermĂ©tisme. Son travail d’écriture est principalement dĂ©diĂ© Ă  l’approfondissement du symbolisme maçonnique des Loges bleues et des Loges de Perfection.
LAbécédaire de la poésie surréaliste est une oeuvre littéraire qui fera parler d'elle car elle est composée avec les titres symboles du surréalisme. Elle emmÚne le lecteur à travers un voyage d'ombre et de
Description Infos pratiques Y aller Votre avis Description sur Voyage au centre de la Terre Voyage au centre de la Terre, cinĂ©-théùtre en 3D. Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg oĂč Axel, jeune homme assez timorĂ©, travaille avec son oncle gĂ©ologue, l’irascible professeur Lidenbrock, l’ordre des choses est soudain bouleversĂ©. Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme. Arne Saknussem, cĂ©lĂšbre savant et alchimiste islandais du seiziĂšme siĂšcle, y rĂ©vĂšle que par la cheminĂ©e du cratĂšre du Sneffels, volcan Ă©teint d’Islande, il a pĂ©nĂ©trĂ© jusqu’au centre de la Terre ! Lidenbrock s’enflamme aussitĂŽt et part avec Axel pour l’Islande oĂč, accompagnĂ©s du guide Hans, aussi flegmatique que son maĂźtre est bouillant, ils s’engouffrent dans les mystĂ©rieuses profondeurs du volcan. Ils y dĂ©couvrent des merveilles souterraines insoupçonnĂ©es, dont une immense caverne oĂč survivent des animaux prĂ©historiques... Une aventure fantastique pour toutes les gĂ©nĂ©rations ! Infos Pratiques Afficher le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone Email Dates d'ouverture Du 18 DĂ©cembre au 18 Janvier 2015 Horaires d'ouverture 20h30 Tarifs Adulte 25€ Enfant de - ans Ă  -18 ans 15 €. 20€ Restauration Assiette de fromage et de charcuterie, verrine, boisson DerniĂšre mise Ă  jour 25/04/2022 Signaler une erreur Localisation Voyage au centre de la Terre Adresse 13 rue Charlevoix de Villers 33300, Bordeaux, Gironde, Aquitaine Cliquez ici pour voir l'itinĂ©raire sur GoogleMap Donnez votre avis sur Voyage au centre de la Terre Autres idĂ©es Spectacles - Aquitaine Mouchette et les papillons - A la Folie Théùtre A la Folie Théùtre prĂ©sente "Mouchette et les papillons", un spectacle pour les enfants, de 2 Ă  7 ans. Le jour oĂč Mouchette croise un Papillon pour la premiĂšre fois, elle n'a plus qu'une seule idĂ©e en tĂȘte En devenir un ! Le chevalier du royaume des rĂȘves - A la Folie Théùtre A la Folie Théùtre, Ă  Paris, prĂ©sente "Le chevalier du royaume des rĂȘves", un spectacle pour les enfants de 5 Ă  10 ans. Chaque soir, Merlin attend avec impatience de s’endormir. Car il a un don
 Celui de ne jamais faire de cauchemars et de voyager dans ses rĂȘves. Merlin est un enfant diffĂ©rent et on se moque parfois de lui...
Voyageau centre de la Terre 2 : l’üle mystĂ©rieuse - 2 avril, dĂ©couvrez les vidĂ©os TV, SVOD sur TĂ©lĂ©-Loisirs Pendant une heure, j’imaginai dans mon cerveau en dĂ©lire toutes les raisons qui avaient pu faire agir le tranquille chasseur. Les idĂ©es les plus absurdes s’enchevĂȘtrĂšrent dans ma tĂȘte. Je crus que j’allais devenir fou ! Mais enfin un bruit de pas se produisit dans les profondeurs du gouffre. Hans remontait. La lumiĂšre incertaine commençait Ă  glisser sur les parois, puis elle dĂ©boucha par l’orifice du couloir. Hans parut. Il s’approcha de mon oncle, lui mit la main sur l’épaule et l’éveilla doucement. Mon oncle se leva. Qu’est-ce donc ? fit-il. — Vatten, » rĂ©pondit le chasseur. Il faut croire que, sous l’inspiration des violentes douleurs, chacun devient polyglotte. Je ne savais pas un seul mot de danois, et cependant je compris d’instinct le mot de notre guide. De l’eau ! de l’eau ! m’écriai-je, battant des mains, gesticulant comme un insensĂ©. — De l’eau ! rĂ©pĂ©tait mon oncle. Hvar ? » demanda-t-il Ă  l’Islandais. — Nedat, » rĂ©pondit Hans. OĂč ? en bas ! Je comprenais tout. J’avais saisi les mains du chasseur, et je les pressais, tandis qu’il me regardait avec calme. Les prĂ©paratifs du dĂ©part ne furent pas longs, et bientĂŽt nous cheminions dans un couloir dont la pente atteignait deux pieds par toise. Une heure plus tard, nous avions fait mille toises environ et descendu deux mille pieds. En ce moment, j’entendis distinctement un son inaccoutumĂ© courir dans les flancs de la muraille granitique, une sorte de mugissement sourd, comme un tonnerre Ă©loignĂ©. Pendant cette premiĂšre demi-heure de marche, ne rencontrant point la source annoncĂ©e, je sentais les angoisses me reprendre ; mais alors mon oncle m’apprit l’origine des bruits qui se produisaient. Hans ne s’est pas trompĂ©, dit-il ; ce que tu entends lĂ , c’est le mugissement d’un torrent. — Un torrent ? m’écriai-je. — Il n’y a pas Ă  en douter. Un fleuve souterrain circule autour de nous ! » Nous hĂątĂąmes le pas, surexcitĂ©s par l’espĂ©rance. Je ne sentais plus ma fatigue. Ce bruit d’une eau murmurante me rafraĂźchissait dĂ©jĂ . Il augmentait sensiblement. Le torrent, aprĂšs s’ĂȘtre longtemps soutenu au-dessus de notre tĂȘte, courait maintenant dans la paroi de gauche, mugissant et bondissant. Je passais frĂ©quemment ma main sur le roc, espĂ©rant y trouver des traces de suintement ou d’humiditĂ©. Mais en vain. Une demi-heure s’écoula encore. Une demi-lieue fut encore franchie. Il devint alors Ă©vident que le chasseur, pendant son absence, n’avait pu prolonger ses recherches au-delĂ . GuidĂ© par un instinct particulier aux montagnards, aux hydroscopes, il sentit » ce torrent Ă  travers le roc, mais certainement il n’avait point vu le prĂ©cieux liquide ; il ne s’y Ă©tait pas dĂ©saltĂ©rĂ©. BientĂŽt mĂȘme il fut constant que, si notre marche continuait, nous nous Ă©loignerions du courant dont le murmure tendait Ă  diminuer. On rebroussa chemin. Hans s’arrĂȘta Ă  l’endroit prĂ©cis oĂč le torrent semblait ĂȘtre le plus rapprochĂ©. Je m’assis prĂšs de la muraille, tandis que les eaux couraient Ă  deux pieds de moi avec une violence extrĂȘme. Mais un mur de granit nous en sĂ©parait encore. Sans rĂ©flĂ©chir, sans me demander si quelque moyen n’existait pas de se procurer cette eau, je me laissai aller Ă  un premier moment de dĂ©sespoir. Hans me regarda, et je crus voir un sourire apparaĂźtre sur ses lĂšvres. Il se leva et prit la lampe. Je le suivis. Il se dirigea vers la muraille. Je le regardai faire. Il colla son oreille sur la pierre sĂšche, et la promena lentement en Ă©coutant avec grand soin. Je compris qu’il cherchait le point prĂ©cis oĂč le torrent se faisait entendre plus bruyamment. Ce point, il le rencontra dans la paroi latĂ©rale de gauche, Ă  trois pieds au-dessus du sol. Combien j’étais Ă©mu ! Je n’osais deviner ce que voulait faire le chasseur ! Mais il fallut bien le comprendre et l’applaudir, et le presser de mes caresses, quand je le vis saisir son pic pour attaquer la roche elle-mĂȘme. SauvĂ©s ! m’écriai-je. — Oui, rĂ©pĂ©tait mon oncle avec frĂ©nĂ©sie, Hans a raison ! Ah ! le brave chasseur ! Nous n’aurions pas trouvĂ© cela ! » Je le crois bien ! Un pareil moyen, quelque simple qu’il fĂ»t, ne nous serait pas venu Ă  l’esprit. Rien de plus dangereux que de donner un coup de pioche dans cette charpente du globe. Et si quelque Ă©boulement allait se produire qui nous Ă©craserait ! Et si le torrent, se faisant jour Ă  travers le roc, allait nous envahir ! Un jet d’eau s’élança de la muraille. Ces dangers n’avaient rien de chimĂ©rique ; mais alors les craintes d’éboulement ou d’inondation ne pouvaient nous arrĂȘter, et notre soif Ă©tait si intense que pour l’apaiser nous eussions creusĂ© au lit mĂȘme de l’OcĂ©an. Hans se mit Ă  ce travail, que ni mon oncle ni moi nous n’eussions accompli. L’impatience emportant notre main, la roche eĂ»t volĂ© en Ă©clats sous ses coups prĂ©cipitĂ©s. Le guide, au contraire, calme et modĂ©rĂ©, usa peu Ă  peu le rocher par une sĂ©rie de petits coups rĂ©pĂ©tĂ©s, creusant une ouverture large de six pouces. J’entendais le bruit du torrent s’accroĂźtre, et je croyais dĂ©jĂ  sentir l’eau bienfaisante rejaillir sur mes lĂšvres. BientĂŽt le pic s’enfonça de deux pieds dans la muraille de granit. Le travail durait depuis plus d’une heure. Je me tordais d’impatience ! Mon oncle voulait employer les grands moyens. J’eus de la peine Ă  l’arrĂȘter, et dĂ©jĂ  il saisissait son pic, quand soudain un sifflement se fit entendre. Un jet d’eau s’élança de la muraille et vint se briser sur la paroi opposĂ©e. Un jet d’eau s’élença de la muraille. Hans, Ă  demi renversĂ© par le choc, ne put retenir un cri de douleur. Je le compris lorsque, plongeant mes mains dans le jet liquide, je poussai Ă  mon tour une violente exclamation. La source Ă©tait bouillante. De l’eau Ă  cent degrĂ©s ! m’écriai-je. — Eh bien, elle refroidira, » rĂ©pondit mon oncle. Le couloir s’emplissait de vapeurs, tandis qu’un ruisseau se formait et allait se perdre dans les sinuositĂ©s souterraines ; bientĂŽt nous y puisions notre premiĂšre gorgĂ©e. Ah ! quelle jouissance ! Quelle incomparable voluptĂ© ! Qu’était cette eau ? D’oĂč venait-elle ? Peu importait. C’était de l’eau, et, quoique chaude encore, elle ramenait au cƓur la vie prĂȘte Ă  s’échapper. Je buvais sans m’arrĂȘter, sans goĂ»ter mĂȘme. Ce ne fut qu’aprĂšs une minute de dĂ©lectation que je m’écriai Mais c’est de l’eau ferrugineuse ! — Excellente pour l’estomac, rĂ©pliqua mon oncle, et d’une haute minĂ©ralisation ! VoilĂ  un voyage qui vaudra celui de Spa ou de TƓplitz ! — Ah ! que c’est bon ! — Je le crois bien, une eau puisĂ©e Ă  deux lieues sous terre ! Elle a un goĂ»t d’encre qui n’a rien de dĂ©sagrĂ©able. Une fameuse ressource que Hans nous a procurĂ©e lĂ  ! Aussi je propose de donner son nom Ă  ce ruisseau salutaire. — Bien ! » m’écriai-je. Et le nom de Hans-bach » fut aussitĂŽt adoptĂ©. Hans n’en fut pas plus fier. AprĂšs s’ĂȘtre modĂ©rĂ©ment rafraĂźchi, il s’accota dans un coin avec son calme accoutumĂ©. Maintenant, dis-je, il ne faudrait pas laisser perdre cette eau. — À quoi bon ? rĂ©pondit mon oncle, je soupçonne la source d’ĂȘtre intarissable. — Qu’importe ! remplissons l’outre et les gourdes, puis nous essayerons de boucher l’ouverture. » Mon conseil fut suivi. Hans, au moyen d’éclats de granit et d’étoupe, essaya d’obstruer l’entaille faite Ă  la paroi. Ce ne fut pas chose facile. On se brĂ»lait les mains sans y parvenir ; la pression Ă©tait trop considĂ©rable, et nos efforts demeurĂšrent infructueux. Il est Ă©vident, dis-je, que les nappes supĂ©rieures de ce cours d’eau sont situĂ©es Ă  une grande hauteur, Ă  en juger par la force du jet. — Cela n’est pas douteux, rĂ©pliqua mon oncle ; il y a lĂ  mille atmosphĂšres de pression, si cette colonne d’eau a trente-deux mille pieds de hauteur. Mais il me vient une idĂ©e. — Laquelle ? — Pourquoi nous entĂȘter Ă  boucher cette ouverture ? — Mais, parce que
 » J’aurais Ă©tĂ© embarrassĂ© de trouver une raison. Quand nos gourdes seront vides, sommes-nous assurĂ©s de pouvoir les remplir ? — Non, Ă©videmment. — Eh bien, laissons couler cette eau ! Elle descendra naturellement et guidera ceux qu’elle rafraĂźchira en route ! — VoilĂ  qui est bien imaginĂ© ! m’écriai-je, et avec ce ruisseau pour compagnon, il n’y a plus aucune raison pour ne pas rĂ©ussir dans nos projets. — Ah ! tu y viens, mon garçon, dit le professeur en riant. — Je fais mieux que d’y venir, j’y suis. — Un instant ! Commençons par prendre quelques heures de repos. » J’oubliais vraiment qu’il fĂźt nuit. Le chronomĂštre se chargea de me l’apprendre. BientĂŽt chacun de nous, suffisamment restaurĂ© et rafraĂźchi, s’endormit d’un profond sommeil. VOYAGEAU CENTRE DE LA TERRE. Roman d’aventures de Jules Verne (1828-1905), publiĂ© en 1864. Dans la paisible maison du vieux quartier de Hambourg oĂč Axel aide aux travaux de son oncle, l’irascible professeur Lidenbrock, gĂ©ologue et minĂ©ralogiste, dont il aime en secret la pupille, la douce GraĂŒben, l’ordre des choses est soudain bouleversĂ© par un cryptogramme
Sais-tu ce qu’il s’est passĂ© le 21 juillet 1983 ? A Vostok Antarctique, l’une des tempĂ©ratures les plus froides dans le monde a Ă©tĂ© recensĂ©e ce jour-lĂ . Alors qu’en France, les tempĂ©ratures dĂ©passent, actuellement, par endroits les 30°C, partons dĂ©couvrir les records de tempĂ©rature dans le monde. TempĂ©ratures records les lieux les plus froids dans le monde Aujourd’hui, cela fait presque 37 ans qu’à Vostok, une des bases les plus reculĂ©es sur Terre, situĂ©e en Antarctique, l’un des records de tempĂ©rature nĂ©gative de la planĂšte a Ă©tĂ© recensĂ© -89,3°C. Bien sĂ»r, aucun habitant ne vit dans ce coin toute sa vie car il s’agit d’une base scientifique. Construit en 1957, Vostok a Ă©tĂ© choisi par les SoviĂ©tiques car c’était un pĂŽle de gĂ©omagnĂ©tique. Plus de 1600 km sĂ©parent Vostok d’un premier lieu de vie. Et en hiver, il est impossible de rallier cette station, Ă  cause du froid. A noter qu’en Ă©tĂ©, les tempĂ©ratures remontent jusqu’à -30°C. En bref, il y fait toujours froid. L’institut de recherche arctique et antarctique de Leningrad explique ce record par l’absence de rayonnement solaire, un ciel dĂ©gagĂ©, un faible mĂ©lange vertical, un air calme pendant une longue durĂ©e et la haute altitude de la station. En effet, la station se situe Ă  plus de mĂštres d’altitude. Mais ce n’est plus la tempĂ©rature la plus froide enregistrĂ©e sur notre planĂšte. Dans certains endroits sur Terre, il n’existe pas de station mĂ©tĂ©orologique pour relever les tempĂ©ratures. C’est notamment le cas dans l’Inlandsis Est-Antarctique. Pour Ă©tablir des tempĂ©ratures, il faut avoir recours Ă  des satellites. Une Ă©quipe de scientifiques de l’UniversitĂ© du Colorado a donc analysĂ© les donnĂ©es des satellites de la Nasa entre 2014 et 2016 pour Ă©tablir une tempĂ©rature extrĂȘme de -98°C dans l’Inlandsis Est-Antarctique. Quelques annĂ©es plus tĂŽt, en 2013, Ă  ce mĂȘme endroit, la tempĂ©rature Ă©tait descendue jusqu’à -93°C. Photo de Riccardo Bresciani sur Et dans les lieux habitĂ©s, c’est le village d’OĂŻmiakon, situĂ© Ă  l’extrĂȘme Est de la Russie Ă  km de Moscou, qui est l’endroit le plus froid au monde. Selon l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale, le 6 fĂ©vrier 1933, la tempĂ©rature est descendue jusqu’à -67,7°C. Selon le Daily Mail, l’école de cette commune ne ferme ses portes qu’en dessous de -52°C. Et ce bourg d’environ 500 habitants partagerait ce record avec VerkhoĂŻansk, une autre ville russe, qui a atteint les -67,7°C, les 5 et 7 fĂ©vrier 1892 le thermomĂštre Ă  alcool a Ă©tĂ© utilisĂ© pour relever cette tempĂ©rature. Il nĂ©cessite une correction ; cela suscite la controverse sur la vĂ©racitĂ© de ce chiffre parmi les climatologues. La tempĂ©rature dans ces deux communes passe, gĂ©nĂ©ralement, sous les 0°C, d’octobre Ă  avril. Dans ces conditions extrĂȘmes, les habitants sont presque coupĂ©s du monde en hiver, avec un thermomĂštre qui descend en moyenne Ă  -40°C. Et dans le reste du monde, quid des tempĂ©ratures records ? Aux Etats-Unis, le record de la tempĂ©rature la plus froide a Ă©tĂ© atteint Ă  Prospect Creek Camp Alaska. Le 23 janvier 1971, il a fait jusqu’à -62,1°C. Au Canada, c’est Ă  Snag Yukon, dans l’Ouest du pays, qu’a Ă©tĂ© enregistrĂ© le record de froid le 3 fĂ©vrier 1947. En SuĂšde, il a fait jusqu’à -52,6°C Ă  VuoggatjĂ„lme, commune situĂ©e dans le nord du pays, le 2 fĂ©vrier 1966. Sur le continent africain, c’est Ifrane, ville du nord du Maroc, qui dĂ©tient le record, avec -24 °C, le 24 fĂ©vrier 1935. En AmĂ©rique du Sud, il a fait jusqu’à Ă  Sarmiento en Argentine, le 1er juin 1907. Et en OcĂ©anie, la tempĂ©rature la plus basse a Ă©tĂ© enregistrĂ©e Ă  Ranfurly Nouvelle-ZĂ©lande. Il a fait jusqu’à le 17 juillet 1903. Plus rĂ©cemment, le 29 juin 1994, le thermomĂštre affichait -23°C Ă  Charlotte Pass, situĂ©e dans le sud-est de l’Australie. Sinon, au Groenland, le thermomĂštre est descendu jusqu’à le 9 janvier 1954. Enfin, le record français est de -41°C relevĂ©s en 1985 dans le Doubs. Cela paraĂźt trĂšs chaud par rapport Ă  d’autres endroits sur Terre. Et quels sont les records de chaleur ? Chaque Ă©tĂ©, les tempĂ©ratures ne cessent de s’envoler. Actuellement, les nuits sont douces et dans certains coins de France, les 30°C sont rapidement atteints en journĂ©e. D’ailleurs, pas besoin de remonter des dĂ©cennies pour trouver un record de chaleur en France. A Gallargues-le-Montueux Gard, le thermomĂštre a atteint les 45,9°C, le vendredi 28 juin 2019. Ce mĂȘme jour, il a fait 45,4°C Ă  Villevieille une autre commune du Gard, 45,1°C Ă  Marsillargues HĂ©rault, 44,6°C Ă  Saint-Chamas Bouches-du-RhĂŽne et 44,5°C Ă  Varages Var. En France, le prĂ©cĂ©dent record remontait au 12 aoĂ»t 2003, avec 44,1°C Ă  Conqueyrac Gard. Photo de Pixabay sur Dans le monde, il existe plus de stations mĂ©tĂ©orologiques. Et certains historiens de la mĂ©tĂ©orologie ont remis en doute la vĂ©racitĂ© de certains records de tempĂ©rature. Un record a Ă©tĂ© invalidĂ©, le 13 septembre 2012, par l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale OMM 57,7°C enregistrĂ© Ă  El Azizia Libye le 13 septembre 1922. Actuellement, le titre de record de chaleur est dĂ©cernĂ© Ă  Furnace Creek, dans la VallĂ©e de la Mort Etats-Unis. Le 10 juillet 1913, la tempĂ©rature de 56,7°C a Ă©tĂ© atteinte. Il a Ă©tĂ© confirmĂ© par l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale OMM. Plus rĂ©cemment, deux tempĂ©ratures extrĂȘmes ont Ă©tĂ© mesurĂ©es 53,9°C avec une marge d’incertitude de ±0,1°C, Ă  Mitribah KoweĂŻt, le 21 juillet 2016 et 53,7°C marge d’incertitude de ±0,4°C Ă  Turbat Pakistan, le 28 mai 2017. Et comme le rapporte l’OMM, la tempĂ©rature relevĂ©e Ă  Mitribah est la plus Ă©levĂ©e qui a Ă©tĂ© enregistrĂ©e sur le continent asiatique. Il s’agit Ă©galement des tempĂ©ratures les plus Ă©levĂ©es de ces 76 derniĂšres annĂ©es, explique le communiquĂ© de l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale. Sur le continent africain, le record de tempĂ©rature est toujours attribuĂ© Ă  Kebili Tunisie avec atteint le 7 juillet 1931. MĂȘme si certains observateurs remettent en question la fiabilitĂ© de ce chiffre, car il y a un Ă©cart entre les relevĂ©s d’avant 1950 et les relevĂ©s actuels, l’OMM a validĂ© ce rĂ©sultat. En AmĂ©rique du Sud, le record est dĂ©tenu par Rivadavia Argentine, avec atteint le 11 dĂ©cembre 1905. En OcĂ©anie, il a fait jusqu’à 50,7°C Ă  Oodnadatta Australie, le 2 janvier 1960. Il y a toujours un dĂ©bat sur le vĂ©ritable record car Ă  Cloncurry Australie, 53,3°C a Ă©tĂ© enregistrĂ© le 16 janvier 1889. Mais pour mesurer cette tempĂ©rature, un outil non standard a Ă©tĂ© utilisĂ©. Sinon, Ă  Tirat-Zvi IsraĂ«l, il a fait 54°C le 21 juin 1942. Le record de tempĂ©rature en GrĂšce a eu lieu Ă  AthĂšnes, avec le 10 juillet 1977. Enfin, en Antarctique plus prĂ©cisĂ©ment Ă  la station Signy, la tempĂ©rature de a Ă©tĂ© atteinte le 30 janvier 1982. Les records de tempĂ©rature toujours plus chaud Le mois dernier, une vague de chaleur a dĂ©ferlĂ© sur la SibĂ©rie. Le samedi 20 juin, la tempĂ©rature a atteint les 38°C Ă  VerkhoĂŻansk, commune qui dĂ©tiendrait le record de froid lire plus haut. MĂȘme si ce pic de tempĂ©rature reste donc Ă  vĂ©rifier et Ă  confirmer par l’OMM, ces records de chaleur interviennent dans le contexte de rĂ©chauffement climatique. Et cela a provoquĂ© de nombreuses rĂ©actions dont celle de Greta Thunberg. Ces derniĂšres annĂ©es, de nombreuses stations mĂ©tĂ©orologiques ont atteint des records de tempĂ©rature. En 2018, plus de 400 stations Ă  travers le monde avaient enregistrĂ© des tempĂ©ratures les plus hautes depuis prĂšs de 140 ans. En juin 2019, 243 stations d’observation allemandes ont Ă©tabli de nouveaux records. Le mĂȘme mois, 6 stations suisses sur 85 ont enregistrĂ© leur record absolu. En RĂ©publique tchĂšque, un nouveau record national de tempĂ©rature a Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  38,9°C, Ă  Doksany, le 26 juin 2019. Et d’autres pays ont connu leur mois de juin le plus chaud de leur histoire. Et ce n’est pas prĂšs de s’arrĂȘter. Le premier trimestre 2020 se trouve Ă  la deuxiĂšme place des trimestres les plus chauds depuis le dĂ©but des enregistrements de tempĂ©rature en 1880, juste derriĂšre celui de 2016. D’ailleurs, les experts de l’Agence amĂ©ricaine d’observation ocĂ©anique et atmosphĂ©rique NOAA estiment qu’il existe 75% de chances pour que 2020 devienne l’annĂ©e la plus chaude depuis 140 ans. Selon l’OMM, entre 2000 et 2016, 126 millions de nouvelles personnes ont Ă©tĂ© exposĂ©s aux canicules dans le monde. Et ce chiffre devrait augmenter dans les prochaines annĂ©es. Sur le long terme, les tempĂ©ratures en Europe centrale devraient se situer entre 3°C et 6°C au-dessus de la moyenne. Les tempĂ©ratures maximales devraient, frĂ©quemment, dĂ©passer les 30°C dans le monde. Mais ce rĂ©chauffement n’est pas Ă©quilibrĂ©. En Arctique, les tempĂ©ratures augmentent deux fois plus vite que dans les autres rĂ©gions du monde. Et en France, on ressent aussi les effets de ce rĂ©chauffement. Entre juin 2019 et mai 2020, notre pays a connu une succession de 12 mois plus chaud que la normale, note MĂ©tĂ©o France, avec parfois 3,6°C au-dessus des normales. Comme le rappelle le service mĂ©tĂ©orologique, le nombre de mois plus chauds Ă©taient en moyenne de 2,7 mois entre le dĂ©but du XXe siĂšcle jusqu’à la fin des annĂ©es 1970 ». En 2018 et 2019, ce chiffre est montĂ© Ă  10 mois. Dans notre pays, les tempĂ©ratures lors de l’hiver 2019/2020 ont Ă©tĂ© supĂ©rieures de 2,7°C aux normales, selon MĂ©tĂ©o France. Cela place cette pĂ©riode au 1er rang des hivers les plus chauds devant 2015/2016 +2,6°C et 1989/1990 +2,0°C. En fĂ©vrier, certaines communes françaises ont atteint leur record de chaleur pour un mois de fĂ©vrier depuis plus de 100 ans. Entre le 1er et le 3 fĂ©vrier, la tempĂ©rature a mĂȘme Ă©tĂ© supĂ©rieure de 8,7°C par rapport Ă  la normale. De son cĂŽtĂ©, le printemps 2020, avec des tempĂ©ratures supĂ©rieures de 1,7°C Ă  la normale, se situe au deuxiĂšme rang des printemps les plus chauds depuis plus de 100 ans, derriĂšre le printemps 2011 +2°C. Et le premier semestre 2020 a Ă©tĂ© le plus chaud jamais enregistrĂ© en France. Les tempĂ©ratures ont Ă©tĂ© supĂ©rieures de 1,8°C par rapport aux normales, comme l’écrit MĂ©tĂ©o France. Il devance le premier semestre de l’annĂ©e 2007 +1,7°C et le premier semestre 2014 +1,4°C. Les Ă©pisodes caniculaires, comme l’étĂ© meurtrier de 2003, devraient revenir plus frĂ©quemment dans les prochaines annĂ©es. Selon certains spĂ©cialistes, les tempĂ©ratures records devraient mĂȘme ĂȘtre battues dans les prochaines dĂ©cennies. En 2014, une simulation d’un bulletin mĂ©tĂ©o de 2050 avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  l’occasion de la COP20. Selon cette simulation, le climat de Paris de 2050 ressemblera au climat actuel de Canberra Australie. [Photo couverture Image par Gerd Altmann de Pixabay]
SĂ©lectionde carnets de voyage au BrĂ©sil sur MyAtlas, dĂ©couvrez les plus beaux carnets de voyage de ce pays partagĂ©s par la communautĂ© MyAtlas. Destinations; Carnets; Bons Plans; Articles; Par thĂšme; Photos; VidĂ©os; Forums; Offres Premium; Livres photos; Inscription; Connexion; Destination. Guide BrĂ©sil. Photo de surledep. Carnets de voyage; Photos; Quand “Voyage au centre de la terre” est un Roman de Jules Verne. PubliĂ© Ă  Paris chez Hetzel en 1864, c’est le deuxiĂšme grand roman de la sĂ©rie des “Voyages extraordinaires”. Il raconte la descente au creux de la Terre. Quelques mots sur l’auteur Jules Verne est nĂ© Ă  Nantes en 1828 et meurt Ă  Amiens en 1905. DĂšs son plus jeune Ăąge, il est attirĂ© par les voyages, la mer et l’aventure. Il commence des Ă©tudes de droit qu’il abandonnera pour se consacrer entiĂšrement Ă  la littĂ©rature et Ă  l’écriture. Il commence par Ă©crire des poĂšmes et des piĂšces de théùtre, puis de nombreux romans d’aventures. Voyage au centre de la Terre en 1864, Vingt Mille Lieues sous les mers en 1869, Le Tour du monde en quatre-vingts jours en 1873, L’Île mystĂ©rieuse en 1874 parmi tant d’autres. ParallĂšlement Ă  ses nombreux travaux d’écriture, Jules Verne effectue de nombreux voyages Ă  travers le monde notamment au Royaume-Uni en NorvĂšge aux États-Unis, en Irlande ou encore Écosse, qui nourrissent directement ses Ɠuvres de fiction. En 1863, l’auteur devient membre de la SociĂ©tĂ© des auteurs et compositeurs dramatiques puis t membre de la SociĂ©tĂ© de gĂ©ographie en 1865. L’histoire en bref L’histoire de Voyage au centre de la terre de Jules Verne commence Ă  Hambourg en Allemagne. Un jour le professeur Otto Lidenbrock, gĂ©ologue et minĂ©ralogiste achĂšte un manuscrit original de SnoriSturluson. Ce livre fait parti d’une saga irlandaise du 12eme siĂšcle Heimskringla. Dans ce vieux manuscrit le professeur fait une dĂ©couverte qui marquera le dĂ©but d’une grande aventure. Le 24 mai 1863 il trouve accidentellement un vieux parchemin Ă©crit en langage codĂ©. GrĂące Ă  l’aide de son neveu Axel, il finit par percer les secrets du cryptogramme. Il dĂ©couvre que le parchemin Ă©tait, en fait, un message d’un dĂ©nommĂ© Arne Saknussem, alchimiste d’origine Islandais ayant vĂ©cu au XVIe siĂšcle. Ce dernier affirme avoir trouvĂ© un passage jusque dans le centre de la terre, Ă  partir du Volcan Sneeffels. Il dĂ©cide alors de proposer Ă  Axel de l’accompagner pour un voyage jusqu’au centre de la terre. Voyage au centre de la terre, la narrateur, Axel, raconte comment il a dĂ©cidĂ© de suivre son oncle dans son expĂ©dition. Les voilĂ  donc parti pour l’Islande, accompagnĂ© de Hans, un guide dĂ©vouĂ© et intrĂ©pide. Une fois arrivĂ©s au Volcan, ils n’hĂ©sitent pas Ă  y entrer et pĂ©nĂštrent alors dans un monde aussi fascinant que dangereux. Focus sur les deux personnages principaux Le professeur Otto Lidenbrock C’est le personnage principal du roman. Professeur de minĂ©ralogie Ă  Hambourg et oncle d’Axel, il est prĂ©sentĂ© comme un grand spĂ©cialiste dans son domaine. Mais c’est aussi un personnage excentrique au tempĂ©rament impatient et impulsif. Il manifeste dans tous ses actes et dans toutes ses convictions une Ă©vidente dĂ©mesure. PassionnĂ© par son domaine de recherche, il est aussi dotĂ© d’une volontĂ© inflexible et ne renonce jamais. Axel Axel est le narrateur du roman. Orphelin, c’est son oncle, le professeur Lidenbrock, qui le prend en charge. Fort de solides connaissances en gĂ©ologie et en minĂ©ralogie transmises par son oncle, il l’aide au quotidien dans ses travaux. Il a aussi une bonne culture classique. D’un tempĂ©rament plus calme et mesurĂ© que son oncle, il ne s’intĂ©resse pas au cryptogramme au dĂ©part. Il reste longtemps rĂ©ticent quant au voyage entrepris par son oncle mais dĂ©cide tout de mĂȘme de l’accompagner vers le centre de la Terre. Ce voyage reprĂ©sente pour lui une sorte de parcours initiatique. À lire aussi Comprendre L’étranger de Camus en 5 minutes
Aufil du temps, la profession se spĂ©cialisa et on distingua alors les charpentiers de la grande cognĂ©e (qui est une hache) qui ouvrageaient les grosses piĂšces de bois, des charpentiers de la petite cognĂ©e qui se prĂ©occupaient des structures de faibles dimensions, Ă  l’instar des menuisiers mĂ©diĂ©vaux qui façonnaient de petits objets d’or et d’argent (mais pas de bois !). De
En Islande, il est facile de se prendre pour l'un des hĂ©ros du cĂ©lĂšbre roman de Jules Vernes Voyage au centre de la Terre ». L'un des cratĂšres du volcan Thrihnukagigur, endormi depuis des millĂ©naires, permet de descendre dans ses ! cette vidĂ©o ne vous montre pas l’entrĂ©e du volcan SnĂŠfellsjökull, le stratovolcan surmontĂ© d'une calotte glaciaire qui culmine Ă  mĂštres d'altitude et qui, dans le cĂ©lĂšbre roman Jules Vernes, avait permis Ă  Arne Saknussemm de dĂ©buter son Voyage au centre de la Terre ». Mais nous sommes bien, lĂ  aussi, en Islande, dans le volcan nommĂ© Thrihnukagigur ÞrĂ­hnĂșkagĂ­gur, littĂ©ralement le cratĂšre aux trois pics qui se trouve tout prĂšs de la capitale islandaise Reykjavik dans le secteur des montagnes Thrihnukagigur n’est plus entrĂ© en Ă©ruption depuis presque ans, ce qui techniquement permet encore de le classer parmi les volcans actifs — il faut dĂ©passer les ans pour parler d’un volcan Ă©teint. Mais on peut sans danger descendre dans un conduit volcanique qui ne se signale en surface que par une ouverture de 3 mĂštres de d'une chambre magmatiqueOn dĂ©bouche alors sur une sorte de chambre magmatique dans laquelle, contrairement Ă  bien d’autres volcans, la lave ne s’est pas figĂ©e en fin d’éruption. La cavitĂ© laissĂ©e ne s’est pas non plus effondrĂ©e, de sorte qu’en effectuant un voyage jusqu’à plus de 200 mĂštres de profondeur, il est alors possible ensuite d'explorer sur une surface de mÂČ, ce Ă  quoi doivent ressembler les chambres magmatiques, d’ordinaire bien plus profondes, sous les ans, l’eau a laissĂ© plusieurs dĂ©pĂŽts de matiĂšres minĂ©rales qui colorent richement en rouge, jaune, vert, bleu et noir les parois du conduit du seul volcan au monde dans lequel des visiteurs peuvent prendre une sorte d’ascenseur pour descendre en 6 minutes environ au sein d’une chambre magmatique entre mai et par ce que vous venez de lire ? Leroman jeunesse "Voyage au centre de la Terre", Ă©crit par Patrice Cartier pour les classes de CE2-CM1-CM2 :La cĂ©lĂšbre roman de Jules Verne embarquera les enfants dans le plus incroyable des voyages ! La dĂ©couverte d'un mystĂ©rieux parchemin va conduire un professeur obstinĂ© et un jeune homme tĂ©mĂ©raire aux confins de la Terre, dans les
RÉSUMÉS & BIO-BIBLIOGRAPHIES Sam COOMBES Sam Coombes est MaĂźtre de confĂ©rences Ă  l'universitĂ© d'Edimbourg. Il est l'auteur de The Early Sartre and Marxism Lang, 2008, Edouard Glissant A Poetics of Resistance Bloomsbury, 2018, et Diasporic Trajectories. Charting new critical perspectives Taylor&Francis, 2019, co-Ă©ditĂ© ainsi que de nombreux articles dans les domaines des Ă©tudes postcoloniales et de la pensĂ©e politique. Il co-dirige le rĂ©seau de recherche Diaspolinks consacrĂ© Ă  l'Ă©tude des cultures diasporiques. Tiphaine SAMOYAULT Tiphaine Samoyault vit Ă  Paris oĂč elle enseigne la LittĂ©rature comparĂ©e Ă  l'EHESS aprĂšs avoir Ă©tĂ© professeure Ă  la Sorbonne nouvelle et Ă  Paris 8. Ses thĂ©matiques de recherches sont la littĂ©rature mondiale, la traductologie, les relations entre littĂ©rature et autoritĂ©. Elle est l'autrice d'essais, de rĂ©cits et de traductions littĂ©raires. Elle collabore Ă  de nombreuses revues littĂ©raires membre du comitĂ© de rĂ©daction de la revue Po&sie et dirige le journal en ligne En attendant Nadeau. Publications rĂ©centes BĂȘte de Cirque, Seuil, 2013. Roland Barthes, Seuil, 2015. Traduction et violence, Seuil, 2020. Christian UWE Christian Uwe est MaĂźtre de confĂ©rences en Ă©tudes culturelles et littĂ©rature comparĂ©e Ă  l'universitĂ© du Minnesota, États-Unis. Ses recherches se situent au croisement de l'esthĂ©tique et du politique, particuliĂšrement dans les littĂ©ratures caribĂ©ennes, subsahariennes et françaises. Il est l'auteur d'une monographie intitulĂ©e Le Discours choral essai sur l'Ɠuvre romanesque d'Édouard Glissant Peter Lang, 2017, ainsi que d'une Ă©tude Ă  paraĂźtre aux Presses de l'universitĂ© de MontrĂ©al intitulĂ©e L'Archive paradoxale penser l'existence avec le roman francophone subsaharien. Serge BOURJEA SpĂ©cialiste de l'Ɠuvre de Paul ValĂ©ry Ă  laquelle il a consacrĂ© de trĂšs nombreux ouvrages et articles, Serge Bourjea est Professeur Ă©mĂ©rite Ă  l'universitĂ© Paul-ValĂ©ry Montpellier 3. Enseignement Ă  l'Ă©tranger Antanarivo, Madagascar ; UniversitĂ© FĂ©dĂ©rale et UniversitĂ© de l’État, Rio de Janeiro, BrĂ©sil ; UniversitĂ© de Dakar, SĂ©nĂ©gal ; Rice University, Huston, Texas, USA ; Californie, USA ; de Suzhou et UniversitĂ© de Hangzhou, Chine. Collaborateur de nombreuses revues littĂ©raires en France comme Ă  l'Ă©tranger, il consacre aujourd'hui l'essentiel d'une critique gĂ©nĂ©tique qu'il nomme "ichnographique", aux "Ă©critures" de la modernitĂ©, qu'elles soient françaises ou francophones, verbales ou picturales. Bibliographie 2020. RenĂ© Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition Ă©tablie, prĂ©facĂ©e et annotĂ©e par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la BibliothĂšque Francophone MultimĂ©dia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privĂ©es". Serge Bourjea, "Un Arc-en-ciel pour l'Occident chrĂ©tien l'avenir d'un spectre", in revue SiĂšcle 21 – LittĂ©rature & SociĂ©tĂ©, n°33, pages 141-156. Paris, Automne-hiver 2018. Serge Bourjea, "Jorge Amado et René Depestre une amitié dans l'Histoire", in René Depestre, Le Soleil devant, M. Joqueviel-Bourjea éd., Hermann, coll. "Vertige de la langue", Paris, 2015. Serge Bourjea, "Le "cri atone" d'Édouard Glissant", in L'Écriture et le sacré Durand éd., p. 247-267, Montpellier, 2002. LoĂŻc CÉRY Édouard Glissant, des savoirs Ă  la crĂ©ation Pister les liens denses de l'Ɠuvre d'Édouard Glissant avec les sciences sociales nĂ©cessite avant tout d'envisager la question dans le sens d'une rĂ©ciprocitĂ© active, celle qui a innervĂ© Ă  la fois la continuelle immersion de l'Ă©crivain dans les savoirs de son temps, mais aussi l'approche et souvent l'usage de sa pensĂ©e qui n'a cessĂ© de s'amplifier, par les praticiens des sciences humaines en gĂ©nĂ©ral. Un double mouvement d'innutrition rĂ©ciproque dont il est aisĂ© de retracer l'itinĂ©raire, au seuil d'une investigation qui doit nĂ©cessairement interroger les rapports complexes de Glissant aux savoirs, depuis sa mĂ©fiance avouĂ©e envers les "catĂ©gories hĂ©ritĂ©es" dans Le Discours antillais, aux avancĂ©es les plus inattendues d'une forge notionnelle qui s'est Ă©tendue jusqu'Ă  ses derniers essais. Pour autant, le renouvellement continuel de cette pensĂ©e pose aussi et peut-ĂȘtre avant tout des problĂ©matiques de corpus, et la nĂ©cessitĂ© de considĂ©rer l'ensemble de sa production comme un tout insĂ©cable justement bien au-delĂ  des essais, dĂ©passant volontairement la si commode et pourtant si hasardeuse dichotomie entre pensĂ©e spĂ©culative et crĂ©ation littĂ©raire qui, dans le cas d'Édouard Glissant, s'avĂšre pleinement inopĂ©rante. Le pari pour les critiques comme pour les lecteurs, de considĂ©rer cette Ɠuvre comme une entitĂ© unitaire et Ă©tendue, ne doit plus intimider mais au contraire stimuler l'accĂšs au propos ambitieux d'un auteur qu'on a tĂŽt fait de rĂ©duire outrageusement Ă  la sphĂšre postcoloniale. Quitte Ă  relire ses nombreux ouvrages comme les moments d'un immense "texte-recherche" Ă©difiĂ© face au rĂ©el, selon l'expression stimulante d'Ivan Jablonka. LoĂŻc CĂ©ry dirige le CIEEG Centre international d'Ă©tudes Édouard Glissant au sein de l'Institut du Tout-Monde fondĂ© par Édouard Glissant en 2006. SpĂ©cialiste de Saint-John Perse et d'Édouard Glissant, il a fondĂ© les revues La nouvelle anabase et Les Cahiers du Tout-Monde. En 2020, il a publiĂ© une Ă©tude critique en deux volumes intitulĂ©e Édouard Glissant, une traversĂ©e de l'esclavage Éditions de l'Institut du Tout-Monde, coll. "IdĂ©es". CĂ©cile CHAPON Le vivant comme relais pour un imaginaire du monde À une Ă©poque oĂč il n'a jamais autant Ă©tĂ© question de liens — liens francs ou insidieux qui entravent, "liens qui libĂšrent", liens furtifs qui renouent avec d'anciennes formes de rĂ©sistance —, il s'agira de revenir sur la notion de "relais", dĂ©veloppĂ©e par Édouard Glissant au cƓur de sa dĂ©finition de la Relation qui "relie relaie, relate" PoĂ©tique de la Relation, Paris, Gallimard, 1990, p. 187. J'envisagerai la maniĂšre dont l'auteur construit des images-relais et des personnages-relais qui Ă©tayent concrĂštement l'imaginaire du monde et la critique de la mondialisation, en me concentrant plus particuliĂšrement sur les images vĂ©gĂ©tales et Ă©lĂ©mentaires. Arbres, herbes, fleurs, roches, volcans prennent au fil des romans la consistance de pigments ou de signes reconnaissables mais toujours en mouvement, instables dans leur combinaison et dans leur maniĂšre d'ancrer le texte et d'engager la mĂ©moire, la perception et l'agir des personnages. À partir d'une Ă©bauche de cartographie du vivant dans l'Ɠuvre romanesque plus particuliĂšrement, j'analyserai comment cette attention Ă  la texture vivante se fait relais de l'imaginaire pour penser et convoquer le monde contemporain, sur un mode qui va au-delĂ  d'un rapport symbolique, mĂ©taphorique ou anthropomorphique aux formes du vivant, et qui nuance les paradigmes du rhizome et de l'archipel le plus souvent convoquĂ©s pour illustrer la pensĂ©e de la Relation chez Glissant. CĂ©cile Chapon est maĂźtresse de confĂ©rences en littĂ©rature comparĂ©e Ă  l'universitĂ© de Tours. Elle a soutenu en 2019 une thĂšse intitulĂ©e "Le Figuier d'or intertextualitĂ©s classiques et reprĂ©sentations de l'oralitĂ© dans l'espace caribĂ©en Alejo Carpentier, Édouard Glissant, Derek Walcott", et parmi ses publications figurent plusieurs articles consacrĂ©s aux romans d'Édouard Glissant. Ses recherches actuelles portent sur les notions de traditions et de lieux dans les littĂ©ratures des AmĂ©riques, et sur le rapport entre langages et paysages en contexte caribĂ©en. Christine CHIVALLON Christine Chivallon est anthropologue et gĂ©ographe, directrice de recherche 1Ăšre classe au CNRS. Ses recherches portent sur les questions de cultures, mĂ©moires et matĂ©rialitĂ© et s'intĂ©ressent au pouvoir des mĂ©diations matĂ©rielles dans les reprĂ©sentations sociales. Elles sont principalement consacrĂ©es aux univers caribĂ©ens et aux sociĂ©tĂ©s Ă  fondement esclavagiste des AmĂ©riques, notamment au travers des mĂ©moires de l'esclavage. Elles comportent Ă©galement un important volet thĂ©orique et Ă©pistĂ©mologique engagĂ© dans une dĂ©marche rĂ©flexive sur les outils d'analyse du chercheur. Voir le lien Publications L'esclavage. Du souvenir Ă  la mĂ©moire, Paris, Karthala, 2012. "L'humain-l'inhumain l'impensĂ© des nouveaux matĂ©rialismes", École de l’anthropocĂšne de Lyon, 2021. Sonia DAYAN-HERZBRUN Sonia Dayan-Herzbrun est Professeur Ă©mĂ©rite en sociologie politique et en Ă©tudes fĂ©ministes Ă  l'universitĂ© de Paris. Auteure de nombreux ouvrages et articles, elle dirige la revue Tumultes et collabore rĂ©guliĂšrement au journal en ligne En attendant Nadeau dont elle est membre du comitĂ© de rĂ©daction. Elle est Ă©galement membre de l'Association Internationale des Sociologues de Langue Française AISLF et de la Caribbean Philosophical Association qui lui a dĂ©cernĂ© en 2016 le Prix Frantz Fanon pour l'ensemble de son Ɠuvre et de sa carriĂšre. Ses premiers travaux ont portĂ© sur le rapport entre mythe et mĂ©moire Ă  propos de l'histoire du mouvement ouvrier. Ses recherches portent maintenant d'une part sur l'agir politique des femmes au Moyen-Orient, de l'autre sur l'introduction du paradigme dĂ©colonial dans les sciences sociales. Charles FORSDICK Du Tout-Monde Ă  la littĂ©rature-monde Édouard Glissant a figurĂ© parmi les signataires du manifeste, publiĂ© dans Le Monde en mars 2007, qui prĂŽnait un dĂ©cloisonnement de la production littĂ©raire, une mise en relation des diffĂ©rentes littĂ©ratures d'expression française et la naissance d'une "littĂ©rature-monde en français". Glissant a Ă©galement contribuĂ© Ă  un chapitre — sous la forme d'un entretien — au volume Pour une littĂ©rature-monde paru chez Gallimard dans la mĂȘme annĂ©e. Cette intervention a pour but d'explorer le rĂŽle de l'Ă©crivain martiniquais dans cette nouvelle tendance littĂ©raire qui se voulait post-nationale, voire mondiale. Honorant rĂ©guliĂšrement le festival Étonnants voyageurs Ă  Saint-Malo de sa prĂ©sence, Glissant a contribuĂ© Ă  la transformation de la "littĂ©rature voyageuse" en "littĂ©rature-monde". Son influence se montre en particulier dans ce trait d'union cĂ©sure ou forme de relation ? qui crĂ©e le nouveau mot composĂ©, et fait partie intĂ©grante de la production nĂ©ologique de Glissant lui-mĂȘme Chaos-monde, Tout-monde, TotalitĂ©-monde, PensĂ©e-monde
. Mais cette influence reste-t-elle plutĂŽt superficielle chez une tendance littĂ©raire qui s'est avĂ©rĂ©e en fin de compte mĂ©diatique et sans conscience multilingue ? Comment y intĂ©grer activement la pensĂ©e glissantienne pour dĂ©passer un monolinguisme francophone et imaginer une littĂ©rature Ă©crite, traduite et enfin lue "en prĂ©sence de toutes les langues du monde" ? Charles Forsdick est professeur de littĂ©rature française Ă  l'universitĂ© de Liverpool et spĂ©cialiste de la littĂ©rature de voyage, de l'exotisme, et de la littĂ©rature postcoloniale et exophone. Publications Victor Segalen and the Aesthetics of Diversity Journeys between Cultures, Oxford, 2000. Travel in Twentieth-Century French and Francophone Cultures The Persistence of Diversity, Oxford, 2005. Co-auteur de Toussaint Louverture A Black Jacobin in the Age of Revolutions, Pluto, 2017. Lise GAUVIN Écrivaine et professeure Ă©mĂ©rite Ă  l'universitĂ© de MontrĂ©al, Lise Gauvin est Membre de l’AcadĂ©mie des lettres du QuĂ©bec, dont elle fut la prĂ©sidente en 2008 et 2009, et du Parlement des Ă©crivaines francophones. Elle a reçu en 2020 la Grande MĂ©daille de la Francophonie de l'AcadĂ©mie française pour l'ensemble de son Ɠuvre. Publications La Fabrique de la langue. De François Rabelais Ă  RĂ©jean Ducharme, "Points", Seuil, 2004. Chez Riopelle. Visites d'atelier, L'Hexagone, 2005. Lettres d'une autre, "Typo", Gallimard, 2007. L'imaginaire des langues - Entretiens avec Édouard Glissant, Gallimard, 2010. Le roman comme atelier, Karthala, 2019. Et toi, comment vas-tu ? - Roman, LemĂ©ac, 2021. Marie JOQUEVIEL-BOURJEA Marie Joqueviel-Bourjea est Professeure en littĂ©rature française contemporaine Ă  l'universitĂ© Paul-ValĂ©ry Montpellier 3, responsable au RIRRA 21 du programme de recherche transversal "Recherche en crĂ©ation – Recherches transdisciplinaires en poĂŻĂ©tique mĂ©thodologies, enjeux & savoirs inhĂ©rents aux processus crĂ©atifs". SpĂ©cialiste de poĂ©sie, elle interroge plus largement les Ă©critures d'aujourd'hui dans une perspective Ă  la fois poĂ©tique et poĂŻĂ©tique. Sa recherche s'intĂ©resse Ă©galement aux arts plastiques et aux relations intermĂ©diales entre poĂ©sie et peinture Ă  la ModernitĂ© — notamment dans l'espace du livre de dialogue. Elle est Ă©galement animatrice d'ateliers d'Ă©criture depuis 25 ans Ă  l'universitĂ© et responsable depuis 2009 du DiplĂŽme Universitaire d'Animateur d'Ateliers d'Écriture de l'UPVM. Travaux en lien avec le colloque 2020. RenĂ© Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition établie, préfacée et annotée par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la BibliothĂšque Francophone MultimĂ©dia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privĂ©es". 2015. RenĂ© Depestre, le soleil devant Marie Joqueviel-Bourjea Ă©d., volume issu du colloque de mai 2014 Ă  la BibliothĂšque Francophone MultimĂ©dia de Limoges sld MJB & Serge Bourjea, Paris, Hermann, coll. "Vertige de la langue", 418 p. 2018. "AllĂ©luia pour un homme-banian", dossier "RenĂ© Depestre" sld Tirthankar Chanda, in revue SiĂšcle 21, LittĂ©rature & SociĂ©tĂ©, n°33, automne 2018, p. 112-130. 2015. "Un "devenir-tendre"", in RenĂ© Depestre, le soleil devant, sld MJB, Paris, Hermann, p. 43-74. 2014. ""Encore une mer Ă  traverser" RenĂ© Depestre, Ă©tonnant voyageur de la "mondialitĂ©"" [texte issu d’une communication donnĂ©e au congrĂšs annuel du Conseil International des Études Francophones Ă  MontrĂ©al Canada en juin 2010], in L'Érotisme solaire de RenĂ© Depestre. Éloge du rĂ©el merveilleux fĂ©minin, sld MichĂšle Aquien, Paris, L'Harmattan, coll. "Espaces littĂ©raires", p. 63-95. Ana KIFFER Ana Kiffer est professeure au Programme de PĂłs-Graduação en Literatura, Cultura e Contemporaneidade de la PUC-Rio et au Programme d'Études Contemporains de l'Art Ă  l'universitĂ© FĂ©dĂ©ral Fluminense UFF. Elle a Ă©tĂ© Directrice de Programme au CollĂšge International de Philosophie de 2006-2012 et a coordonnĂ©, entre 2007 et 2012, l'Accord de coopĂ©ration CAPES-COFECUB entre la PUC-Rio et Paris VII. Ses recherches actuelles portent sur l'effort de relecture de la notion poĂ©tique et conceptuelle de la Relation chez Édouard Glissant, en ciblant l'importance de cette notion pour penser les nouvelles affections politiques. Depuis 2021, elle coordonne la collection "Édouard Glissant" pour la maison d'Édition Bazar do Tempo, Rio de Janeiro, Brasil, dont le premier livre publiĂ©, en 2021, a Ă©tĂ© PoĂ©tique de la Relation, traduit par Eduardo Jorge et Marcela Levi, et prĂ©facĂ© par Ana Kiffer et Edimilson Pereira de Almeida. À sortir une sĂ©lection du Discours Antillais faite par Sylvie Glissant, Jacques Leenhardt et Ana Kiffer, traduit par Thiago FlorĂȘncio et prĂ©facĂ© par Jacques Leenhardt et TiganĂĄ Santana en 2022, en 2023 Les entretiens de BĂąton Rouge et La Philosophie de la Relation. Christina KULLBERG ÉcopoĂ©tique et rĂ©sonance chez Glissant Cette communication s'interroge sur l'Ă©copoĂ©tique dans l'Ɠuvre de Glissant Ă  partir du concept de la rĂ©sonance. Glissant propose une Ă©copoĂ©tique ancrĂ©e dans la matĂ©rialitĂ© concrĂšte du paysage, menant Ă  une Ă©pistĂ©mologie intuitive de l'ailleurs et de l'avenir pourtant imprĂ©visible. Le but sera ici d'explorer la fonction de la sonoritĂ© pour entretenir la relation entre pensĂ©e et paysage afin de comprendre comment l'Ă©copoĂ©tique de Glissant s'articule en partie comme une pratique d'Ă©coute. D'une part, on verra comment le son devient vecteur pour faire rĂ©sonner prĂ©sent et passĂ©. D'autre part, on analysera la maniĂšre dont l'Ă©criture glissantienne s'engage dans un procĂ©dĂ© paradoxal, voire contradictoire, qui consiste Ă  faire de la dĂ©nomination locale du lieu, une poĂ©tique de l'extension et de la profusion qui rĂ©sonne ailleurs. Christina Kullberg est professeure de littĂ©ratures françaises Ă  l'universitĂ© d'Uppsala, spĂ©cialiste de littĂ©rature caribĂ©enne et de rĂ©cit de voyage. Parmi ses publications on retrouve de nombreux articles sur la littĂ©rature antillaise contemporaine Glissant, CondĂ©, Chamoiseau, Ina CĂ©saire, Fanon, etc. et sur la relation de voyage au XVIIe siĂšcle, ainsi que deux monographies, The Poetics of Ethnography in Martinican Narratives Exploring the Self and the Environment 2013 et Lire l'Histoire gĂ©nĂ©rale des Antilles de Du Tertre exotisme et Ă©tablissement aux Ăźles 2020. CĂ©lestin LEBA La paratopie crĂ©atrice dans la relation mondiale chez Glissant L'essai glissantien prĂ©sente selon l'approche littĂ©raire de Dominique Maingueneau une paratopie crĂ©atrice, c'est-Ă -dire une pensĂ©e mondiale "entre l'Ă©crivain et la sociĂ©tĂ©, l'Ă©crivain et son Ɠuvre, l'Ɠuvre et la sociĂ©tĂ©". Autrement dit il s'agit d'une "maniĂšre [pour Glissant] de "s'insĂ©rer" dans l'espace littĂ©raire et la sociĂ©tĂ© 
 [en construisant] en effet les conditions de sa propre crĂ©ation". Cela semble s'expliquer par le dĂ©veloppement de certaines binaritĂ©s que Glissant examine tantĂŽt sous la forme d'une relation, tantĂŽt sous la forme d'une opposition ou d'une consĂ©cution. Il revient dĂšs lors Ă  expliquer comment cela se manifeste concrĂštement dans PoĂ©tique de la Relation, TraitĂ© du Tout-monde et Philosophie de la Relation. Bibliographie Glissant, Édouard, PoĂ©tique de la Relation, PoĂ©tique III, Paris, Gallimard, 1990. Glissant, Édouard, TraitĂ© du Tout-monde, PoĂ©tique IV, Paris, Gallimard, 1997. Glissant, Édouard, Philosophie de la Relation, PoĂ©sie en Ă©tendue, Paris, Gallimard, 2009. Langlet, IrĂšne, L'Abeille et la Balance. Penser l'essai, Paris, Garnier, 2016. Maingueneau, Dominique, Le discours littĂ©raire. Paratopie et scĂšne d'Ă©nonciation, Paris, Armand Colin, 2004. NĂ©e, Patrick, Le QuatriĂšme genre l'essai, Rennes, PU Rennes, coll. "InterfĂ©rences", 2018. Amanda MURPHY Amanda Murphy est MaĂźtresse de confĂ©rences en anglais et traduction Ă  l'universitĂ© Sorbonne Nouvelle. Elle est l'auteure d'une thĂšse en littĂ©rature comparĂ©e qui s'inscrit sous le signe de la pensĂ©e de la Relation "Écrire, lire, traduire entre les langues dĂ©fis et pratiques de la poĂ©tique multilingue". Ses articles incluent "The Border Poetics of Theresa Hak Kyung Cha" paru dans l'ouvrage collectif Readings Across Borders 2020 et "PoĂ©tiques hĂ©tĂ©rolingues le queering des langues" paru dans la revue de genere 2020. Takayuki NAKAMURA Takayuki Nakamura est maĂźtre de confĂ©rences Ă  l'universitĂ© Waseda Tokyo. Il est l'auteur d'un livre en japonais intitulĂ© Édouard Glissant zen-sekai no bijonïŒˆĂ‰douard Glissant la vision du Tout-Mondeaux Éditions Iwanami 2016 et le traducteur d'une version japonaise de Faulkner, Mississippi Inscript, 2012. Giuseppe SOFO Une pensĂ©e archipĂ©lique ne peut se construire qu'Ă  travers la lecture plurielle d'un discours. La pensĂ©e de Glissant ne peut ainsi ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e vĂ©ritablement qu'Ă  travers une lecture plurilingue, c'est-Ă -dire "en prĂ©sence de toutes les langues" Glissant, 2005 37 et de tous les imaginaires. Glissant a Ă©crit que "La traduction s'exerce comme une mise en rapports" dans laquelle "nous n'enjambons pas seulement la distance d'une langue Ă  une autre, nous entrons dans le mystĂšre d'une multi relation oĂč toutes les langues du monde 
 trament pour nous des chemins dĂ©multipliĂ©s qui sont en rĂ©alitĂ© les Ă©chos de la multiplicitĂ©" et sa pensĂ©e est l'espace idĂ©al d'expression de ces "Ă©chos de la multiplicitĂ©". Ce que je propose, c'est d'aller explorer cette "inimaginable rĂ©serve que procurent les langues du monde" Glissant, 1990 234 pour Ă©tudier ce qui se passe Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©criture de Glissant, une fois que son Ɠuvre est traduite et dĂ©placĂ©e, en me focalisant surtout sur les traductions de Soleil de la Conscience et Introduction Ă  une poĂ©tique du Divers en anglais, espagnol et italien. PlutĂŽt qu'essayer de dĂ©finir et limiter ces Ă©chos, je vais alors essayer de tracer cette multiplicitĂ©, pour entrer dans ce "mystĂšre d'une multi relation" qui peut nous en dire beaucoup sur l'Ɠuvre de Glissant, ainsi que sur une possible mĂ©thode de lecture des textes entre les langues de toute littĂ©rature caribĂ©enne. Bibliographie Édouard Glissant, PoĂ©tique de la relation PoĂ©tique III, Paris, Gallimard, 1990. Édouard Glissant, La CohĂ©e du lamentin PoĂ©tique V, Paris, Gallimard, 2005. Édouard Glissant, "Traduction et relation", Feuillet volant manuscrit, Carnet bleu, BoĂźte 13 Ormerod, NAF 28894 Fonds Édouard Glissant, BibliothĂšque nationale de France, Caroline SOUKAÏ Écrire en Relation enrhizomer le monde Le poĂšte travaille Ă  "enrhizomer" le monde selon Édouard Glissant dans le TraitĂ© du Tout-Monde PoĂ©tique IV, Paris, Gallimard, 1997. Le rhizome glissantien, qui s'oppose Ă  la racine unique qui fige, cherche l'incertain du devenir-autre, ainsi que l'entendaient Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari dans Mille Plateaux Paris, Éditions de Minuit, 1980. Artisan et voix de l'imprĂ©visible tant les rhizomes qu'il gĂ©nĂšre rencontrent l'Ă©cho — opaque mais ouvert — de l'ailleurs, l'Ă©crivain, selon Glissant, fait dĂšs lors Ă©merger un dire-archipel qui ancre autant dans le lieu primordial de l'Ă©criture qu'il en expulse. L'enjeu est donc d'entendre comment les PoĂ©tiques glissantiennes, Ă  la suite du Discours antillais, s'avĂšrent poĂ©litiques, en cela qu'elles proposent d'accĂ©der aux mouvements du monde, d'entrer en Relation. Caroline SoukaĂŻ est docteure en littĂ©rature comparĂ©e de Sorbonne UniversitĂ© et a rĂ©digĂ© une thĂšse intitulĂ©e "De l'insularitĂ© en tant que mode de dĂ©cryptage Patrick Chamoiseau, Ananda Devi, V. S. Naipaul", Paris IV - Sorbonne, 2017. Ses recherches portent sur les concepts poĂ©tiques forgĂ©s par Édouard Glissant, en tant qu'instruments d'exĂ©gĂšse comparatiste. Beate THILL Beate Thill est nĂ©e dans une famille franco-allemande. Depuis 1983 elle est traductrice littĂ©raire vers l'allemand, avec une spĂ©cialisation dans la littĂ©rature francophone de la CaraĂŻbe et de l'Afrique. C'est elle qui introduit la pensĂ©e et la littĂ©rature de Glissant en Allemagne, en collaboration intensive avec l'auteur, Ă  partir de La case du commandeur jusqu'Ă  la Philosophie de la Relation. Publications Traductions de Glissant La case du commandeur, Die HĂŒtte des Aufsehers 1983, Le discours antillais, Zersplitterte Welten – Der Diskurs der Antillen 1986, Le quatriĂšme siĂšcle, Die Entdecker der Nacht 1991, Mahagony, Mahagony 1989, Faulkner Mississippi, Faulkner Mississippi 1997, TraĂźtĂ© du Tout-Monde, Traktat ĂŒber die Welt 1999, Introduction Ă  une PoĂ©tique du Divers extraits, Kultur und IdentitĂ€t 2005, La terre magnĂ©tique, Das magnetische Land 2010, Philosophie de la Relation, Philosophie der Weltbeziehung 2021. Une petite anthologie de poĂ©sies, prise de la PoĂ©sie complĂšte, sous le titre de Schwarzes Salz. Ainsi que les textes publiĂ©s avec Patrick Chamoiseau Quand les murs tombent et L'intraitable beautĂ© du monde. Toutes les traductions ont Ă©tĂ© publiĂ©es par Verlag Das Wunderhorn, Heidelberg. Cyril VETTORATO La terre le feu l'eau et les vents, geste anthologique et poĂšme-monde En caractĂ©risant ce qui devait devenir l'ultime ouvrage paru de son vivant, La terre le feu l'eau et les vents, comme une anthologie de poĂ©sie, Édouard Glissant tendait un piĂšge malicieux aux lecteurs Ă  venir de cet objet tout en Ă©carts et en dĂ©bordements. Puisque "Rien n'est vrai, tout est vivant" — titre d'une confĂ©rence de 2010 placĂ© ici en exergue — alors ni les ratios qui prĂ©sident habituellement au geste anthologique, ni mĂȘme la poĂ©sie elle-mĂȘme, ne se prĂ©senteront avec le visage escomptĂ©. Aucun ordre chronologique ici, ni aucun classement par pays ou par continent ; des poĂšmes, oui, tels que nous l'entendons, mais aussi bien d'autres objets verbaux qui dĂ©jouent les cartographies gĂ©nĂ©riques. C'est que le poĂšme, s'il y en a un, est Ă  chercher Ă  l'Ă©chelle du livre lui-mĂȘme, vĂ©ritable forme-sens Ă  traverser contre le courant de nos habitudes de lecture, fruit forcĂ©ment Ă©trange d'une dispositio d'un genre nouveau. Cyril Vettorato est maĂźtre de confĂ©rences en littĂ©ratures comparĂ©es Ă  l'universitĂ© de Paris. Ses recherches portent sur les poĂ©sies contemporaines de la diaspora africaine aux États-Unis, au BrĂ©sil et dans la CaraĂŻbe, et plus particuliĂšrement sur la relation qu'elles Ă©tablissent entre l'Ă©criture, l'oralitĂ© et Ă  la performance. Il est l'auteur de PoĂ©sie moderne et oralitĂ© dans les AmĂ©riques noires 2018 et de nombreux articles sur ces mĂȘmes thĂ©matiques.
LAbécédaire de la saison de l'USON A comme Ambiance. 3.000 spectateurs au Pré-Fleuri, du jamais vu ! Et, à quelques rares exceptions prÚs, un public respectueux de l'adversaire et
Le retour aux sources Voyage au Centre de la Terre, tome 10 La grande rĂ©gression initiatique a beaucoup inspirĂ© les adaptations. Savants, explorateurs et aventuriers se retrouvent dans un monde animal fantastique. AprĂšs avoir descendu un cratĂšre d’Islande, confrontĂ©s Ă  mille dangers et dĂ©couvertes scientifiques, ils dĂ©clencheront une Ă©ruption qui les fera ressortir au Stromboli. Miraculeusement, l’amitiĂ©, le respect et l’amour auront survĂ©cu. Dans le mĂȘme volume, L’énervant Docteur Ox Quelle invention le Docteur Ox a-t-il mis au point pour que les paisibles habitants de sa bonne ville de Quiquendone abandonnent leurs mƓurs policĂ©es et respectueuses, voire mĂȘme franchement ennuyeuses, pour se livrer Ă  des joutes verbales audacieuses, pour s’affronter en bagarres homĂ©riques et pour se prĂ©parer Ă  livrer bataille Ă  leurs innocents voisins ? v5FD.
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