Lamise en terre est un moment difficile, il est empreint dâĂ©motion car il marque le dernier lien avec le monde des vivants. La cĂ©rĂ©monie civile ou laĂŻque est destinĂ©e aux personnes disparues qui ne souhaitent pas donner de caractĂšre religieux Ă leurs obsĂšques.
Accorde Ă tous tes enfants de quitter cette terre en Christ, Dieu, qui es Roi, pour l'Ă©ternitĂ© et au delĂ , et qui, par misĂ©ricorde, fais en tout, plus que nous ne demandons et ne comprenons, toi qui as tout disposĂ© pour le bien des enfants et des hommes, reçois l'Ăąme de ton serviteur que voici et fais-le reposer avec tes saints qui t'ont plu dĂšs les avec tes justes et fais-le habiter dans le temple de ceux qui t'aiment, et si, en tant qu'homme, il a pĂ©chĂ© en paroles, en actions ou en pensĂ©es, toi, Dieu bon et qui aimes les hommes, accorde-lui le pardon et donne-nous, Ă tous, de quitter cette terre en paix pour hĂ©riter de ton Royaume des cieux, afin de te glorifier en tout, avec le PĂšre et le Saint Esprit, maintenant et toujours et dans l'Ă©ternitĂ© de l'Ă©ternitĂ©. de lâĂglise apostolique armĂ©nienne - In Ensemble, Ă©ditions Bayard, Recueil ĆcumĂ©nique de chants et de priĂšreDieu d'amour, source de tout amourDieu d'amour, source de tout amour, l'affection que tu as mise en nos cĆurs pour ton serviteur N. nous invite Ă te prier avec confiance tu veux pardonner Ă tout homme pĂ©cheur et tu fais vivre ceux que tu sanctifies Accorde Ă notre ami le bonheur que tu rĂ©serves Ă tes fidĂšles DĂ©livre-le totalement de ce qui le retient loin de toi, et donne-lui de se tenir devant ta face au jour de la rĂ©surrection. Par JĂ©sus romain - In Ensemble, Ă©ditions Bayard, Recueil ĆcumĂ©nique de chants et de des esprits et de toute des esprits et de toute chair, Toi qui as terrassĂ© la mort, anĂ©anti le Diable et donnĂ© la vie au monde qui est tien, Toi-mĂȘme Seigneur, accorde le repos aux Ăąmes de tes serviteurs dĂ©funts NN. dans un lieu de lumiĂšre, un lieu de verdure, un lieu de fraĂźcheur, oĂč il n'y a ni douleur, ni tristesse, ni gĂ©missement. Pardonne-leur tout pĂ©chĂ© commis en parole, en acte ou en pensĂ©e, Toi qui es un Dieu bon et ami des hommes, car il n'est point d'homme qui vive et ne pĂȘche pas. Toi seul, Tu es Ă©tranger au pĂ©chĂ©, ta justice est justice pour les siĂšcles et ta parole est vĂ©ritĂ©, car Tu es la RĂ©surrection, la vie et le repos de tes serviteurs dĂ©funts NN ĂŽ Christ notre Dieu, et nous Te rendons gloire, ainsi qu'Ă ton PĂšre Ă©ternel et Ă ton Esprit trĂšs saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours et dans les siĂšcles des siĂšcles. orthodoxe - In Ensemble, Ă©ditions Bayard, Recueil ĆcumĂ©nique de chants et de de ton amourPrions avec confiance Dieu, le PĂšre tout-puisant, qui a ressuscitĂ© des morts son Fils unique JĂ©sus Christ. Souviens-toi, Seigneur de ton Pour notre parente et amie qui vient de nous quitter, afin qu'il elle trouve sa place dans la maison du PĂšre, pour la vie Ă©ternelle ; pour sa famille, afin qu'elle demeure unie dans cette Ă©preuve, ensemble, prions. Souviens-toi, Seigneur de ton amour. - Pour nous tous ici rassemblĂ©s, et pour tous ceux qui aujourd'hui sont dans le deuil, afin que notre foi soit plus forte que notre peine et que nos regrets ne soient pas sans espĂ©rance, ensemble, prions Souviens-toi, Seigneur de ton Pour ceux qui souffrent, afin qu'ils ne se croient jamais abandonnĂ©s de Dieu, ensemble, prions. Souviens-toi, Seigneur de ton Pour tous les hommes, afin que leur vie sur la terre devienne plus fraternelle et plus juste, ensemble, prions. Souviens-toi, Seigneur de ton Pour lâĂglise, afin qu'elle rĂ©vĂšle au monde que le Christ est Seigneur des vivants et des morts, ensemble, prions. Souviens-toi, Seigneur de ton qui aimes tous les hommes et ne veux pas qu'un seul d'entre eux se perde, exauce la priĂšre de ton peuple. Par JĂ©sus, ton Fils, notre de lâĂglise luthĂ©rienne de France, d'aprĂšs le Rituel catholique des funĂ©railles - In Ensemble, Ă©ditions Bayard, Recueil ĆcumĂ©nique de chants et de priĂšre.
Cérémoniede transfert des cendres de Son Excellence Kou Voravong de Vientiane à Savannakhet et cérémonie de mise en place des cendres dans le That Sak Anicha à Savannakhet. Liste des photographes. Imprimer la notice; Partager sur : Partager sur Facebook; Partager sur Twitter; Partager sur Pinterest ; Aller à la fin de la galerie d'images . Aller au
La crĂ©mation consiste Ă brĂ»ler le corps du dĂ©funt par une exposition Ă des tempĂ©ratures trĂšs hautes. RĂ©duit ensuite en cendre, celles-ci sont dĂ©posĂ©es dans une urne. Câest ensuite Ă la famille si le dĂ©funt ne lâa pas fait au prĂ©alable, de choisir la destination des cendres qui peuvent ĂȘtre inhumĂ©es ou dispersĂ©es. CrĂ©mation ou inhumation un choix parfois difficile La dĂ©cision, en lâabsence de volontĂ© expresse ayant Ă©tĂ© Ă©tablie par le dĂ©funt avant son dĂ©cĂšs, est parfois trĂšs difficile Ă prendre pour la famille. En effet, bon nombre de personnes ne cernent encore pas bien la crĂ©mation et ont tendance Ă penser que celle-ci porte atteinte Ă lâintĂ©gritĂ© physique de la personne disparue. Si le dĂ©funt avait prĂ©vu la crĂ©mation, il est impossible de passer outre sa volontĂ© ayant Ă©tĂ© clairement exprimĂ©e, par testament ou par Ă©crit, ce qui Ă©vite Ă la famille de se dĂ©chirer autour de cette question, ce qui est plus frĂ©quent quâon ne le pense. Pour mieux dĂ©mystifier la question, il convient dâĂ©tablir les points communs et les diffĂ©rences entre inhumation et crĂ©mation. Les points communs Le dĂ©funt dans les deux cas, garde son statut de corps comme lâa instaurĂ© la loi N° 2008-1350 du 19 dĂ©cembre 2008. Cela signifie quâon lui doit dignitĂ© et respect. Il a les mĂȘmes droits et il est possible de choisir sa sĂ©pulture en cimetiĂšre et il peut parfaitement ĂȘtre inhumĂ©. Ses cendres peuvent ĂȘtre dispersĂ©es aprĂšs accord du dĂ©funt ou de la personne qui le reprĂ©sente. Les principales diffĂ©rences La dĂ©gradation dans le cadre de la crĂ©mation, contrairement Ă lâinhumation, est trĂšs rapide. Lâurne peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e dans une sĂ©pulture bĂątie comme un cercueil ou inhumĂ©e en pleine terre, mais le dĂ©funt bĂ©nĂ©ficie dâune possibilitĂ© en plus la dispersion des cendres en pleine nature ou en pleine mer. La destination des cendres demande un budget moins Ă©levĂ© en rĂšgle gĂ©nĂ©rale et elle est plus simple Ă envisager que lâinhumation dâun corps en cercueil. Bon Ă savoir en principe tout le monde a le choix entre crĂ©mation et inhumation. En revanche, dans certaines religions elle nâest pas encouragĂ©e, voire mĂȘme interdite. Câest le cas de la crĂ©mation dans la religion musulmane, du judaĂŻsme, de certains orthodoxes et protestants. La religion catholique, le bouddhisme la tolĂšrent tandis que lâhindouisme et le culte protestant lâencouragent. Pour en savoir plus CrĂ©mation ou inhumation que choisir ? Organisation les formalitĂ©s Ă rĂ©aliser Le dĂ©lai pour rĂ©aliser la crĂ©mation est compris entre 24 heures et six jours aprĂšs le dĂ©cĂšs sans compter les jours fĂ©riĂ©s. Il est possible de demander une dĂ©rogation en cas de modification nĂ©cessaire de ces derniers auprĂšs du prĂ©fet du dĂ©partement oĂč se dĂ©roule la crĂ©mation. MĂȘme si le dĂ©funt nâa pas laissĂ© de dĂ©claration Ă©crite au sujet de sa volontĂ© de crĂ©mation, la personne ayant qualitĂ© de procĂ©der aux obsĂšques doit faire respecter son vĆu. Cette personne nâest pas obligatoirement un membre de la famille, cela peut ĂȘtre une personne en qui le dĂ©funt avait confiance et avec qui il entretenait un vrai lien affectif. Pour que la crĂ©mation puisse se dĂ©rouler normalement, câest le maire de la commune du lieu du dĂ©cĂšs ou de la mise en biĂšre qui doit donner le permis de crĂ©mation. Son accord est subordonnĂ© Ă la dĂ©livrance de justificatifs Un document Ă©crit de la personne qui organise les obsĂšques ou du dĂ©funt lui-mĂȘme si celui-ci lâavait fait ; Un acte de dĂ©cĂšs dâailleurs vous pouvez faire la demande de crĂ©mation au moment oĂč vous demandez cet acte ; Le certificat mĂ©dical du mĂ©decin qui mentionne que le corps est prĂȘt pour la crĂ©mation les appareils Ă piles ayant Ă©tĂ© Ă©ventuellement retirĂ©s. Bon Ă savoir la crĂ©mation ne sâoppose pas pour autant aux dons dâorgane. Si le dĂ©funt a fait ce choix, il sera donc respectĂ©. Comme vous le savez depuis janvier 2017, la loi tient compte du consentement implicite dans le cas oĂč la personne disparue ne sâĂ©tait pas inscrite au fichier des refus ou nâen avait pas fait part Ă ses proches. Les autres dĂ©marches Si la famille le souhaite, elle peut passer par une entreprise de pompes funĂšbres pour que celle-ci prenne en charge certains aspects de lâorganisation de la crĂ©mation Lâaccueil de la famille ; Le transport du corps ; Lâorganisation des moments de recueillement ; Un accompagnement dans le protocole des obsĂšques ; La fourniture du registre de signatures, etc. Les diffĂ©rentes Ă©tapes du dĂ©roulement de la crĂ©mation Le choix du crĂ©matorium est fait librement par la famille, mais Ă©galement en fonction des disponibilitĂ©s dans les dĂ©lais impartis. Le plus souvent, la famille sĂ©lectionne un crĂ©matorium proche du lieu du dĂ©cĂšs pour Ă©viter les frais de transport, notamment. La premiĂšre Ă©tape la cĂ©rĂ©monie dâhommage au dĂ©funt Cette cĂ©rĂ©monie se dĂ©roule dans une salle dĂ©diĂ©e, la salle de cĂ©rĂ©monie du crĂ©matorium. Celle-ci dure entre 30 et 45 minutes et varie en fonction du nombre de personnes prĂ©sentes et du maitre de cĂ©rĂ©monie. Vous avez la possibilitĂ© de demander la prĂ©sence dâun pasteur ou dâun diacre, mĂȘme si ce recours est peu courant. Durant lâhommage, il est possible de lire des textes, dâĂ©couter la musique prĂ©fĂ©rĂ©e du dĂ©funt, de faire des discours⊠Câest Ă chaque famille de dĂ©cider si elle souhaite entrecouper ou pas le moment de recueillement familial. La seconde Ă©tape le processus de crĂ©mation A lâissue de la cĂ©rĂ©monie, la famille est invitĂ©e Ă regagner la sortie, elle peut rester devant le crĂ©matorium si elle le dĂ©sire. Elle peut Ă©galement ĂȘtre prĂ©sente derriĂšre une vitre Ă la mise Ă la flamme ». Il faut compter environ 1 heure 30 pour la crĂ©mation en elle-mĂȘme, ce temps peut varier en fonction du type de cercueil et de la corpulence du dĂ©funt. Elle se dĂ©roule en deux Ă©tapes Le cercueil est introduit dans le four crĂ©matiste, celui-ci est environ Ă une tempĂ©rature comprise entre 800 et 900 °C. La rĂ©duction du corps de fait en 90 minutes environ. Une fois le processus terminĂ©, les restes mortels du disparu, câest-Ă -dire les os, sont rĂ©duits en cendres et sont placĂ©s ensuite dans le cendrier puis dans lâurne funĂ©raire choisie par la famille. Ensuite, il est procĂ©dĂ© Ă lâidentification du dĂ©funt par une plaque apposĂ©e sur lâurne. Elle comprend, son nom et prĂ©nom, sa date de naissance et de mort. La famille peut alors rĂ©cupĂ©rer lâurne ou dans certains cas, ce sont les pompes funĂšbres qui le font. La destination des cendres doit ĂȘtre prĂ©cisĂ©e au crĂ©matorium. Bon Ă savoir le crĂ©matorium peut garder lâurne durant une pĂ©riode dâun an maximum pour laisser le temps Ă la famille de dĂ©cider de leur destination. Une salle peut ĂȘtre mise Ă la disposition de la famille pour recevoir les condolĂ©ances. Le prix de la crĂ©mation Il est trĂšs difficile de donner un prix et pour ĂȘtre juste, il faut bien dire que les dĂ©bours qui impactent lourdement le tarif varient parfois du simple au double selon les villes, les opĂ©rateurs et les rĂ©gions. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on estime que la crĂ©mation revient le plus souvent moins chĂšre que lâinhumation. La destination des cendres, surtout dans le cadre de lâinhumation de lâurne, peut faire grimper les frais, ensuite, il faut ajouter les ornements funĂ©raires, la pose dâun monument funĂ©raire⊠Nous vous conseillons de vous renseigner auprĂšs de diverses entreprises de pompes funĂšbres, mais Ă©galement auprĂšs du crĂ©matorium qui vous donnera le montant de la taxe. Le cercueil est gĂ©nĂ©ralement moins coĂ»teux que celui qui est destinĂ© Ă lâinhumation, mais son prix fait varier Ă©galement le montant global. Les formalitĂ©s Ă remplir aprĂšs la crĂ©mation Quand vous rĂ©cupĂ©rez lâurne au crĂ©matorium, il vous est remis un certificat de crĂ©mation. Ce document unique accompagne les cendres jusquâau lieu de leur destination finale. Vous nâen aurez quâun que vous devez absolument conserver si vous procĂ©dez Ă une dispersion en pleine mer ou en pleine nature ou que vous devrez remettre Ă la mairie dans tous les autres cas. Vous devrez ensuite rĂ©aliser les dĂ©marches nĂ©cessaires suivant ce que vous faites des cendres demande dâinhumation ou dĂ©pĂŽt de lâurne au columbarium, dĂ©claration de dispersion en mer ou en pleine nature, demande de dispersion dans le jardin du souvenir⊠de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, elle suppose une dĂ©claration Ă la mairie oĂč a lieu la dispersion ou lâinhumation et parfois aussi Ă la commune de naissance du dĂ©funt. Pour en savoir plus La crĂ©mation dans les diffĂ©rentes religions
Organiserles obsĂšques d'un proche. Lâagence CONFIANCE OBSĂQUES Ă Givors aide les familles endeuillĂ©es dans lâorganisation dâobsĂšques fidĂšles aux volontĂ©s et convictions des dĂ©funts. Nos conseillers funĂ©raires vous apportent leur Ă©coute et leur savoir-faire pour la prĂ©paration de funĂ©railles personnalisĂ©es.
PrĂšs de trois quarts des QuĂ©bĂ©cois choisissent de se faire incinĂ©rer. Mais lorsque le dĂ©funt nâa pas laissĂ© de consignes particuliĂšres, on se demande inĂ©vitablement que faire des cendres aprĂšs crĂ©mation. Faut-il les disperser ou les conserver ? Disperser les cendres De nos jours, il nâexiste aucune rĂ©glementation quant Ă la dispersion des cendres au QuĂ©bec si ce nâest quâil convient de ne pas choisir un endroit oĂč elles pourraient constituer une nuisance ou dâune maniĂšre qui ne respecte pas la dignitĂ© dâune personne dĂ©cĂ©dĂ©e ». En dâautres termes, les proches peuvent disposer des cendres et les disperser librement. Deux raisons majeures peuvent conduire Ă faire le choix de la dispersion des cendres Le dĂ©funt Ă©tait proche de la nature dans ce cas, il paraĂźt naturel, par exemple, de disperser ses cendres sur le bord dâune riviĂšre ou au sommet dâune montagne. La personne disparue affectionnait particuliĂšrement un lieu mĂȘme si elle nâen a pas clairement exprimĂ© le souhait, on peut supposer que cet endroit est idĂ©al pour constituer ce quâon peut considĂ©rer comme sa derniĂšre demeure. Afin dâĂȘtre rĂ©ussi, le rituel doit toutefois ĂȘtre vĂ©cu en petit groupe et la dispersion des cendres doit faire lâobjet dâune prĂ©paration soignĂ©e. Par exemple, pour disperser les cendres au vent, il faut bien se placer dans le sens contraire du vent afin dâĂ©viter quâelles ne se dĂ©posent sur les endeuillĂ©s. Et en ce qui concerne la dispersion dans lâeau, il convient de choisir un endroit avec du courant, car les cendres flottent longtemps sur lâeau avant de couler. Conserver lâurne Si la dispersion des cendres crĂ©e une forte charge Ă©motionnelle, les conserver peut sâavĂ©rer tout aussi lourd Ă porter. En effet, en les gardant, on complique le processus de sortie du deuil qui se fait habituellement par une coupure symbolique entre le monde des vivants et le monde des morts. Conserver lâurne contenant les cendres du dĂ©funt peut Ă©galement mettre mal Ă lâaise les enfants ou un nouveau conjoint. Dâun autre cĂŽtĂ©, la proximitĂ© des cendres permet souvent de sentir la prĂ©sence du dĂ©funt et de repousser Ă plus tard la vĂ©ritable sĂ©paration. Dâailleurs, oĂč peut-on mettre lâurne ? Dans la maison le choix de lâemplacement des cendres reste Ă lâapprĂ©ciation de lâendeuillĂ©, et on peut tout envisager pourvu que lâendroit Ă©voque la personne disparue, quâil convienne Ă la personne en deuil et que lâurne ne soit pas exposĂ©e au risque de casse. On peut par exemple la placer dans le salon ou sur la table de chevet, mais il est important que toutes les personnes du foyer soient Ă lâaise avec cette prĂ©sence du dĂ©funt. Ă lâextĂ©rieur de la maison lâurne peut ĂȘtre placĂ©e dans le jardin ou sous un arbre. Il conviendra toutefois de se demander ce quâil en adviendra en cas de dĂ©mĂ©nagement, en sachant que lâexhumation de lâurne risque dâĂȘtre un moment chargĂ© en Ă©motions. Dans une niche ou un columbarium ou au cimetiĂšre cette solution permet souvent de se sentir plus Ă lâaise quâen conservant lâurne Ă la maison. PlacĂ©es dans un lieu prĂ©vu pour se recueillir, les cendres sont accessibles Ă tout moment aux proches et Ă la communautĂ© qui souhaitent rendre hommage au dĂ©funt. Disperser les cendres ou les conserver relĂšve dâun choix personnel. Et puisque le dĂ©funt nâa pas laissĂ© de consignes particuliĂšres, il incombe aux proches de prendre la dĂ©cision. Dans ce domaine, lâessentiel est de se sentir Ă lâaise, dâassumer son choix et de ne pas maintenir artificiellement une relation qui nâexiste plus et qui pourrait compromettre le travail de deuil.
Lamise en biĂšre et la levĂ©e du corps. Si les circonstances le permettent, un temps de recueillement peut ĂȘtre organisĂ©, lors duquel le cercueil reste ouvert afin de permettre aux proches de faire leurs adieux au dĂ©funt. Un thanatopracteur procĂšde au prĂ©alable Ă la toilette mortuaire et Ă la prĂ©paration du corps.
Ce rĂ©sistant qui a marquĂ© la Creuse La cĂ©rĂ©monie organisĂ©e samedi Ă Azerables pour accompagner le dĂ©pĂŽt des cendres de RenĂ© Boussin au cimetiĂšre communal est un dernier et nĂ©cessaire hommage Ă ce rĂ©sistant exemplaire. Beaucoup de Creusois ont ignorĂ© longtemps la part qu'il a donnĂ©e â et l'expertise aussi, puisqu'il Ă©tait militaire et mĂ©canicien â dans le combat contre l'envahisseur. Le travail de collecte de tĂ©moignages engagĂ© depuis plusieurs annĂ©es par Raoul Vaugelade et les Amis de la RĂ©sistance a permis de mettre au grand jour, dans la rĂ©gion, des faits, des hommes importants de son histoire. Ainsi du propos de RenĂ© Boussin, recueilli par Raoul Vaugelade et publiĂ© dans les cahiers de l'ANACR Association des anciens combattants de la rĂ©sistance en juin 2009. Si Marc Parrotin a toujours mis sa plume au service de la cause, il a prĂ©fĂ©rĂ© s'effacer et ouvrir la cĂ©rĂ©monie en donnant la lecture complĂšte du rĂ©cit de cet homme, discret et modeste, qui avait attendu cinquante ans pour parler de son action dans la rĂ©sistance », ainsi que d'autres tĂ©moignages en sa faveur. Tandis qu'un vent fort et doux faisait claquer le drapeau de l'ANACR et donnait de temps en temps un coup d'Ă©paule Ă la photo de l'aviateur, de sa voix sĂ»re et tonitruante, Marc Parrotin a repris l'histoire, la petite et la grande. Son rĂ©cit En 1938, j'ai effectuĂ© mon service militaire Ă la base aĂ©rienne de Francazol, prĂšs de Toulouse. C'est Ă cette Ă©poque que j'ai Ă©tĂ© amenĂ© Ă piloter un avion civil vers l'Espagne rĂ©publicaine et Ă parachuter des cargaisons de mĂ©dicaments aux RĂ©publicains⊠». Il raconte ensuite l'encerclement de son rĂ©giment Ă Dunkerque, lors de l'offensive allemande en 1940, puis son Ă©vacuation vers l'Angleterre sous les bombardements, le retour de son unitĂ© en France Ă Cherbourg, la dĂ©bĂącle avant le repli Ă Toulouse. DĂ©mobilisĂ©, il reprend son travail de mĂ©canicien dans les ateliers de l'ArmĂ©e de l'Air Ă Toulouse, mais en novembre 42, aprĂšs l'occupation de la zone libre par les Allemands, il se rebelle, refuse de partir au STO Service du travail obligatoire en Allemagne. Ătant alors en situation irrĂ©guliĂšre, j'ai commencĂ© Ă me planquer puis je suis venu me rĂ©fugier dans le village de l'Auberthe oĂč rĂ©sidaient mes parents Ă la limite de l'Indre et de la Creuse⊠». Il Ă©voque le printemps 1943 alors qu'un maquis est en formation dans le secteur de La Souterraine, il est accueilli quelques jours par M. Jouannet, du Peu de Vareilles, avant de rejoindre le camp de la commune de Saint-Maurice-la-Souterraine, dans le bois de Montautre. Comme il a une expĂ©rience militaire, les rĂ©fractaires lui demandent d'ĂȘtre le chef, en tant que commissaire aux opĂ©rations ». Ses actions ont prĂ©cĂ©dĂ© la libĂ©ration de GuĂ©ret Raoul Vaugelade a rĂ©sumĂ© ainsi son engagement dans la rĂ©sistance Il prend le commandement du camp des rĂ©fractaires de Montautre en juillet 1943, sous le pseudonyme de Commandant Bernard. Le 19 aoĂ»t 1943, lors de l'attaque du camp par les GMR Groupes mobiles de rĂ©serve, il assure le repli de 40 maquisards et rĂ©installe son unitĂ© dans le secteur des Trois-et-Demi, Ă la limite des communes de Grand-Bourg, Fleurat et Saint-Priest-la-Feuille. AprĂšs un passage dans le Nord-Est de la Haute-Vienne comme commissaire aux opĂ©rations, oĂč il assure les relations et l'organisation des maquis FTPF, il revient en Creuse, fin juillet 1944 Ă la tĂȘte des FFI⊠» On l'appelle le colonel Roland. Il a alors 26 ans. Le 13 aoĂ»t 1944, il reçoit l'ordre de l'Ătat-major des FFI de bloquer des routes et de concentrer des troupes prĂȘtes aux embuscades. Ces actions, conclut Raoul Vaugelade, prĂ©cĂ©deront la libĂ©ration de GuĂ©ret et de la Creuse le 25 aoĂ»t 1944 ». Date symbolique, c'est ce jour-lĂ , 68 ans plus tard, qui fut choisi pour lui rendre ce dernier hommage Ă Azerables, une cĂ©rĂ©monie qui se dĂ©roulait en prĂ©sence de son Ă©pouse Madeleine, de sa fille Anne et de ses petits enfants.
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Texte intĂ©gral 1Les funĂ©railles princiĂšres sâachĂšvent parfois par un rite particulier la passation des pouvoirs Ă lâhĂ©ritier, toujours prĂ©sent, passation effectuĂ©e par des gestes ou par des paroles proclamant la succession. Il faut nĂ©anmoins sâinterroger sur la valeur juridique du rituel et sur sa place face aux autres cĂ©rĂ©monies dâinauguration. I. La succession par le geste Le rituel des Foix-BĂ©arn lâutilisation de lâĂ©cu 1 Froissart, Ćuvres complĂštes, Ă©d. Kervyn de Lettenhove, t. XXI, p. 265. 2LâĂ©cu, entiĂšrement blasonnĂ© aux armes du prince, est, avec lâĂ©pĂ©e, lâinsigne par excellence de son pouvoir militaire. Il joue parfois un rĂŽle dans la transmission symbolique de la principautĂ©. En 1384, Philippe le Hardi se sert de cet objet pour signifier, pendant la cĂ©rĂ©monie de lâoffrande de son beau-pĂšre, Louis II de Male, quâil est son successeur1. Mais le rituel est surtout lâapanage des Foix-BĂ©arn. 2 Tucoo-Chala, Les honneurs », p. 18. 3 Ibid., p. 19. 3Deux ans aprĂšs la mort en 1412 dâArchambaud de Grailly, sa veuve Isabelle et son fils Jean Ier organisent des cĂ©rĂ©monies commĂ©moratives cĂ©lĂ©brĂ©es dans lâĂ©glise oĂč il Ă©tait inhumĂ©, celle des frĂšres prĂȘcheurs dâOrthez. A cette occasion, ils rĂ©unissent lâensemble des prĂ©lats, des nobles et des communautĂ©s urbaines de leur double principautĂ©. Lors de la cĂ©rĂ©monie de lâoffrande, se dĂ©roule un rite particulier. AprĂšs la remise du cheval de deuil, apparaĂźt le cheval qui portait lâĂ©cuyer chargĂ© des armes du tournoi Jean de Navailles2. Il tient entre ses mains une Ă©pĂ©e toute nue, sa tĂȘte est couverte dâun heaume, il porte, sur lâarmure, une cotte dâarmes, et a, pendu au cou, un Ă©cu, lâensemble Ă©tant armoriĂ© aux armes du dĂ©funt. Un chevalier, Guilhem-Arnaud du Leu, remet tout dâabord lâĂ©pĂ©e au second fils dâArchambaud, Gaston, captal de Buch, qui la dĂ©pose entre les mains de lâofficiant. Puis il donne lâĂ©cu Ă son troisiĂšme fils, Archambaud, baron de Navailles, et Ă son neveu, le seigneur de Lesparre. Il ne le leur transmet pas droit mais de travers et câest ainsi que tous deux le portent Ă lâoffrande. AussitĂŽt Jean Ier, successeur du dĂ©funt, prend lâĂ©cu et le redresse. SâĂ©tant tournĂ©, il le montre Ă tous les assistants. La valeur symbolique de ce geste Ă©tait claire pour tous. LâĂ©cu aux armes des Foix-BĂ©arn avait Ă©tĂ© remis de travers Ă Jean Ier, en signe de deuil, dâinterruption momentanĂ©e de la lignĂ©e. Le nouveau seigneur de BĂ©arn lâavait redressĂ© et prĂ©sentĂ© Ă lâassemblĂ©e lui signifiant que les armes de la maison princiĂšre Ă©taient dĂ©sormais entre ses mains » Pierre Tucoo-Chala3. En 1414, devant lâensemble des prĂ©lats, nobles et notables des villes de la principautĂ©, on proclame donc la succession. LâĂ©pĂ©e et la transmission du pouvoir en Bourgogne 4 Lory, Les obsĂšques », p. 245. 5 Ibid. 6 Monstrelet, Chronique, t. IV, p. 123. 7 Chartier, Chronique de Charles VII, t. III, p. 119. Giesey, Le roi, p. 210. 8 Lory, Les obsĂšques », p. 246. 4Lors des premiĂšres funĂ©railles de Philippe le Bon en 1467 Ă Bruges, lâĂ©pĂ©e, portĂ©e dans le convoi derriĂšre le corps, permet, au moment de lâenterrement, la transmission symbolique du pouvoir Ă lâhĂ©ritier. Avant quâon ne recouvre la fosse de planches, un hĂ©raut dâarmes appelle lâĂ©cuyer dâĂ©curie du dĂ©funt, MĂ©riadec, qui, depuis le dĂ©but des cĂ©rĂ©monies, tenait lâĂ©pĂ©e bien droite. Il la baisse alors et la mit la poincte dessoubz contre terre4. Ce geste, qui reprĂ©sente la mort du duc, est le signal rituel pour que les assistants pleurent Ă grans larmes. Le cĂ©rĂ©monial met ensuite en scĂšne la dispersion de lâHĂŽtel Et apres ce furent appelez les maistres dâostelz tenans leurs bastons de maistres dâostelz, lesquels getterent leurs dicts bastons dedans ladicte fosse. Et les huissiers de saule salle leurs verges en grant tristesse de cuer semblablement5. Les serviteurs du dĂ©funt, reprĂ©sentĂ©s par les maĂźtres dâhĂŽtel et les huissiers de salle, mettent symboliquement fin, par le jet des bĂątons et des verges, emblĂšmes de leur office, Ă leur fonction au sein de la maison ducale. Ce rituel est directement inspirĂ© du modĂšle royal au moment de la mise en sĂ©pulture de Charles VI en 1422 Ă lâabbaye de Saint-Denis, les huissiers dâarmes rompirent leurs petites verges et les gectĂšrent dessus la fosse6. Pour Charles VII en 1461, le geste est identique les huissiers et les sergents jettent leurs verges sur la fosse7. Dans le rituel bourguignon, la fin de la maison ducale est aussi signalĂ©e par un rite original dans le convoi qui ramĂšne Charles le TĂ©mĂ©raire au Prinsenhof, les officiers du nouveau duc marchent en belle ordonnance, trois par trois, placĂ©s hiĂ©rarchiquement selon leur fonction Ă la cour. En revanche, les serviteurs du dĂ©funt viennent en fin de cortĂšge, sans ordre, car dĂšs celle heure que le dit corps fut enterrĂ© vacquĂšrent leurs dicts offices et non point paravant8. 9 Ibid., p. 245. 5Le cĂ©rĂ©monial souligne donc la mort du prince et la fin de son HĂŽtel. Il permet aussi le transfert du pouvoir grĂące Ă lâĂ©pĂ©e et par lâintermĂ©diaire des Ă©cuyers dâĂ©curie. La fosse est dâabord recouverte de planches sur lesquelles on pose un drap de velours noir. Puis MĂ©riadec qui tenoit ladicte espĂ©e poincte contre terre mist icelle espĂ©e de son long couchĂ©e et baisant la croix, laquelle incontinant fut relevĂ©e par lâescuier dâescuirie de monseigneur le duc Charles, nommĂ© Roichequin, lequel sâen vint devant lui au departir delĂ et la leva droicte tout ainsi que lâon la souloit porter devant monseigneur le pĂšre quant il vivoit9. Ainsi, aprĂšs que lâĂ©cuyer du duc dĂ©funt ait tĂ©moignĂ© de la mort de son maĂźtre en touchant le sol de la pointe de son Ă©pĂ©e et en la posant sur la fosse, lâĂ©cuyer du nouveau duc la relĂšve et la lui prĂ©sente toute droite, lui confĂ©rant aux yeux de tous la succession ducale. 10 Cf. le sacre de Charles VIII dans la cathĂ©drale de Reims, Labande-Mailfert, Charles VIII, p. 55-8. 6La remise de lâĂ©pĂ©e constitue Ă©galement lâun des rites fondamentaux du sacre des rois de France, emblĂšme de leur autoritĂ©, de leur pouvoir judiciaire et militaire sur le royaume. AprĂšs lâavoir bĂ©nie, dans sa gaine, lâarchevĂȘque de Reims la sortait du fourreau et la remettait au monarque qui devait la tenir, nue, pointe en lâair, pendant quelques instants10. Le rite qui se dĂ©roule autour de la tombe de Philippe le Bon ressemble donc Ă une cĂ©rĂ©monie dâinauguration. LâĂ©pĂ©e semble contenir le pouvoir suprapersonnel des ducs de Bourgogne, elle est lâemblĂšme de leur dignitĂ©. Dans une mise en scĂšne minutieusement rĂ©glĂ©e, elle marque publiquement la transmission du duchĂ© et affirme la continuitĂ© dynastique. 11 Boureau, Le simple corps, p. 103. 12 Monstrelet, Chronique, t. IV, p. 123 pour Charles VI et Chronique de Mathieu dâEscouchy, t. II, p ... 7On retrouve le mĂȘme rituel trente ans plus tard, lors de la cĂ©lĂ©bration des funĂ©railles de Charles VIII en 1498. Selon les prescriptions cĂ©rĂ©monielles de Pierre dâUrfĂ©, lors de lâinhumation Ă Saint-Denis, le grand Ă©cuyer devait coucher lâĂ©pĂ©e sur le corps et la relever en criant Vive le roi11. Lors des obsĂšques royales prĂ©cĂ©dentes Charles VI en 1422 et Charles VII en 1461, lâĂ©pĂ©e ne jouait aucun rĂŽle dans la transmission du pouvoir. Les masses dâarmes Ă©taient seules utilisĂ©es elles Ă©taient dâabord baissĂ©es puis relevĂ©es au cri de Vive le roi12. Plus quâune imitation du cĂ©rĂ©monial bourguignon, il faut voir dans lâimportance nouvelle accordĂ©e Ă lâĂ©pĂ©e aux funĂ©railles royales, la main de dâUrfĂ©. Grand Ă©cuyer de Charles VIII et, par lĂ mĂȘme destinĂ© Ă porter lâĂ©pĂ©e, il organise lâensemble de la cĂ©rĂ©monie et sâattribue le premier rĂŽle. Au XVIe siĂšcle, la parole vient renforcer le geste dans la proclamation de la succession. II. Cris et succession lâimitation du modĂšle royal La succession difficile des Bourbons 1503 13 La Mure, Histoire, t. III, p. 228. 14 Ibid. 8Lors de la mise en terre de Pierre II dans la chapelle neuve de Souvigny, une sĂ©rie de gestes et de paroles, minutieusement rĂ©glĂ©s, permettent la transmission publique du pouvoir. Le premier rĂŽle est jouĂ© par un hĂ©raut dâarmes dont le nom nâest pas prĂ©cisĂ©. Il appelle Ă haulte voix chacun des seigneurs chargĂ©s de porter les piĂšces dâhonneur du dĂ©funt. Sur son ordre, ils dĂ©posent successivement dans la fosse lâĂ©pĂ©e, la cotte dâarmes, lâĂ©cu, le timbre, lâenseigne, le guidon, le pennon et les banniĂšres du prince. Puis il fait venir les maĂźtres dâhĂŽtel qui jettent leurs bĂątons dans le caveau. Ces gestes signalent la mort du prince et la fin de sa maison. Comme dans le rituel bourguignon, câest le moment choisi pour que tous montrent leur tristesse et leur deuil par grans cris et grans pleurs13. Si lâexpression de cette douleur nâest pas spontanĂ©e, elle nâest peut-ĂȘtre pas totalement feinte puisque les serviteurs se retrouvent alors sans maĂźtre. Enfin, le hĂ©raut dâarmes prononce les paroles suivantes Monseigneur nostre bon duc Pierre est mort. Dieu veuille avoir son ame ». Il ajoute Ă plus haulte voix Vive mes dame et damoyselle duchesses de Bourbonnois et dâAuvergne, contesses de Clermont, de Fourestz, de Gien, de la Marche, vicontesses de Carlat et de Murat, dames de Beaujeulois, de Nonnay et de Bourbon Lanceys »14. Ainsi, aprĂšs avoir rappelĂ© le dĂ©cĂšs de Pierre II, il exprime, par un cri, la succession ducale confĂ©rĂ©e Ă sa femme, Anne et Ă leur fille mineure, Suzanne et Ă©nonce toutes les terres dont elles sont hĂ©ritiĂšres. LâĂ©cuyer dâĂ©curie reprend ensuite les armes du dĂ©funt et les suspend dans la chapelle funĂ©raire. 15 Boureau, Le simple corps, p. 103. R. Gaguin, Les grandes croniques, Paris, 1514, fol. 235. 16 Il se peut nĂ©anmoins quâelle ait Ă©tĂ© plus complĂšte. Le seul rĂ©cit des funĂ©railles du roi est conten ... 17 Chronique de Mathieu dâEscouchy, t. II, p. 443-4. Chartier, Chronique de Charles VII, t. III, p. 11 ... 18 Monstrelet, Chronique, t. IV, p. 124. 9Ces gestes et ces cris sont copiĂ©s sur le cĂ©rĂ©monial royal, en particulier sur le rituel adoptĂ© pour les funĂ©railles de Charles VIII en 1498. Au moment de lâinhumation du roi Ă Saint-Denis, un hĂ©raut dâarmes appelle tout dâabord les maĂźtres dâhĂŽtel qui jettent leurs bĂątons dans la fosse. Puis, au fur et Ă mesure que le corps pĂ©nĂštre dans le caveau on commence par les pieds, les armes du dĂ©funt sont dĂ©posĂ©es cottes dâarmes, masses, guidon, enseigne, pennon, banniĂšre et Ă©pĂ©e. Enfin le grand Ă©cuyer, Pierre dâUrfĂ©, relĂšve lâĂ©pĂ©e en criant Vive le roi, et les hĂ©rauts dâarmes reprennent leurs cottes dâarmes et le premier chambellan la banniĂšre15. Si la proclamation de la succession est ici rĂ©duite au simple cri dâinauguration16, elle se fait habituellement en deux temps, comme pour Pierre II. Lors de lâenterrement de Charles VII en 1461, le hĂ©raut dâarmes prononça les paroles suivantes Priez pour lâame du trĂšs excellent, trĂšs puissant et trĂšs victorieux prince le Roy Charles, VIIe de ce nom ». Il posa sa masse contre le corps puis la releva en criant Vive le Roy Loys » et les secrĂ©taires criĂšrent aprĂšs lui Vive le Roy Loys »17. Le cri fut le mĂȘme lors de lâenterrement de Charles VI en 1422, avec annonce de la mort du roi et proclamation de son successeur, le jeune Henri VI18. 19 Leguai, Les ducs de Bourbon », p. 225. 20 Pradel, Anne de France, p. 167. 21 Leguai, De la seigneurie Ă lâĂtat, p. 320. 22 Pradel, Anne de France, p. 179-180. 10Anne de France, organisatrice des funĂ©railles de son Ă©poux, imite lâensemble du cĂ©rĂ©monial royal dais, effigie et cri de succession. La proclamation nâest pas seulement formelle car en 1503 la transmission de la principautĂ© bourbonnaise est dĂ©licate. Afin que le duchĂ© dâAuvergne revienne Ă son fils Jean, Louis II avait en effet acceptĂ© en 1400 que le duchĂ© de Bourbon et le comtĂ© de Clermont-en-Beauvaisis cessent dâĂȘtre des fiefs patrimoniaux pour constituer un apanage, qui ne pouvait ĂȘtre transmis Ă une femme et qui, faute dâhĂ©ritier mĂąle, devait revenir Ă la Couronne19. Si finalement la duchesse Anne rĂ©ussit Ă obtenir en 1498 de Louis XII que lâapanage soit transmissible Ă sa fille Suzanne20, elle doit rĂ©affirmer ce droit lors de lâenterrement de son Ă©poux, en particulier par le cri du hĂ©raut dâarmes. Cette revendication publique est utile quand on sait quâun problĂšme de succession sâĂ©tait dĂ©jĂ posĂ© Ă la mort de Jean de Berry en 1416. Charles VI avait bien consenti en 1400 Ă ce que le duchĂ© dâAuvergne revienne Ă Marie de Berry et Ă son fils Jean, futur duc de Bourbon, mais il refusa ensuite, en 1416, lâhommage de la duchesse pour ces terres et affirma que le duchĂ© Ă©tait uni Ă la Couronne21. Dans le cri dâinauguration, Anne apparaĂźt comme hĂ©ritiĂšre du duchĂ© au mĂȘme titre que sa fille, mineure. Anne se trouve ainsi gĂ©rante de la principautĂ©, dâautant que lâacte de Louis XII prĂ©cise quâelle en demeure usufruitiĂšre. Pierre II avait en outre spĂ©cifiĂ© que dans le cas oĂč Suzanne mourrait sans descendance avant sa mĂšre, câest cette derniĂšre qui deviendrait lâhĂ©ritiĂšre universelle du duc22. Lâadoption princiĂšre du cri royal 23 Relation de la pompe funĂšbre de RenĂ© II, publiĂ© par Marot, Recherches, p. 134-5. 11Au XVIe siĂšcle, Ă la suite de Pierre II, la plupart des princes adoptent le cri dâinauguration royal. En 1508, le cĂ©rĂ©monial de RenĂ© II de Lorraine y fait rĂ©fĂ©rence la mort du duc est dâabord proclamĂ©e, puis le grand maĂźtre et les maĂźtres dâhĂŽtel viennent jeter leurs bĂątons dans le caveau. Ceux qui portent les piĂšces dâhonneur font de mĂȘme. Enfin, le grand Ă©cuyer descend dans la fosse, de laquelle il raporta lâespee, laquelle dressa debout et leva en lâair disant a haulte voix Vive nostre souverain seigneur et maitre le duc de Lorraine, Vive le duc, Vive le duc »23. Le rituel ressemble Ă©trangement Ă celui Ă©laborĂ© par Pierre dâUrfĂ© pour Charles VIII, confirmant encore, sâil en Ă©tait besoin, lâhypothĂšse dâElisabeth Brown et de Monique Chatenet dâune rĂ©daction tardive du manuscrit, sâinspirant de la relation des funĂ©railles de Charles VIII et dâAnne de Bretagne. 24 Godefroy 385, fol. 56 v° et 61 v°. 25 Ibid. 12Dâautres rĂ©cits, plus fiables, mettent en scĂšne ce rituel, comme celui qui dĂ©crit les pompes funĂšbres » de François II dâOrlĂ©ans, duc de Longueville en 1513. On montre lâappartenance du dĂ©funt Ă la Maison de France, non par lâadoption dâun dais ou dâune effigie, mais par le rite dâinhumation, calquĂ© sur le cĂ©rĂ©monial royal. AprĂšs la cĂ©lĂ©bration de la messe Ă Notre-Dame de ClĂ©ry, le corps est portĂ© dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste et descendu dans le caveau. Le roi dâarmes sans doute Champagne, roi dâarmes des Français, envoyĂ© par Louis XII pour participer Ă lâĂ©laboration de la cĂ©rĂ©monie appelle alors les fourriers et les maĂźtres dâhĂŽtel qui rompent leurs bĂątons et les jettent dans la fosse. Puis il fait venir ceux qui avaient portĂ© les piĂšces dâarmes du dĂ©funt qui les coucherent toutes lâune aprĂšs lâautre sur icelle voute caveau24. Il se dĂ©pouille ensuite de sa cotte dâarmes et prononce le cri suivant Il est mort, il est mort, le noble prince Monseigneur François dâOrleans, duc de Longueville ; devant Dieu soit son ame ! ». Incontinent, ledit roy dâarmes prit la cotte et la revestit au heraut en criant Vive le noble prince Monseigneur Louys dâOrleans, duc de Longueville ! »25. 26 Il ne se pratique pas pour Philippe le Bon, François II de Bretagne ou Pierre II de Bourbon. 27 Godefroy 385, fol. 61 v°. 28 Chartier, Chronique de Charles VII, t. III, p. 119. Dunois Ă©tait grand chambellan mais devait faire ... 13Lâimitation du cĂ©rĂ©monial royal ne sâarrĂȘte pas au cri dâinauguration. Lors du repas clĂŽturant les cĂ©rĂ©monies, se dĂ©roule un rite nouveau dans le monde princier26 AprĂšs le disner et graces dites, le grand maistre dâhostel la revient, qui avoit toujours servy au bout de la table un grand baston noir en sa main, disant a tous les officiers et serviteurs domestiques de feu mondit seigneur que eux et luy estoyent sans maistre, et en signe de ce, rompit son baton et le mit sur la table qui fut renouvellement de regrets, pleurs et gemissements27. La cĂ©rĂ©monie du bĂąton brisĂ© qui marque lors du repas funĂšbre lâinterruption de lâHĂŽtel vient du modĂšle royal. Câest dâailleurs Dunois, grand-pĂšre du dĂ©funt, qui avait, lors des funĂ©railles de Charles VII en 1461, signifiĂ© aux officiers de la maison du roi quâils nâavaient plus de maĂźtre28. 14Plus surprenant, le cri de succession se rĂ©pand en dehors mĂȘme du royaume mais le monde des hĂ©rauts et rois dâarmes est europĂ©en. Lors de la cĂ©lĂ©bration des obsĂšques de Philippe le Beau Ă Malines, la transmission du pouvoir sâeffectue dâune part, grĂące au cri le roi dâarmes Toison dâor couche la banniĂšre royale, jette son bĂąton et proclame trois fois le Roy est mort », puis il les redresse en disant Vive dom Charles, par la grace Dieu archiduc dâAustriche, prince des Espaignes » et dâautre part, grĂące Ă lâĂ©pĂ©e, utilisĂ©e dans le cĂ©rĂ©monial bourguignon 29 Lemaire de Belges, La pompe funeralle », t. IV, p. 263-4. Ledit Thoison dâor avec la benediction du prelat, print la riche espee estant pres de lâautre a tout la quelle il vint devant lâarchiduc Charles. Et en la tenant par la poincte, la croix en hault luy dist Prince imperial et royal, ceste espee de justice vous est donnee de Dieu, et succedee a vostre haultesse droicturierement par voz tres nobles progeniteurs affin que par vous justice soit desormais maintenue, la foy catholicque exaulcee, lâeglise deffendue et voz Royaumes, principaultez, seignouries, vassaulx et subgectz, gardez et entretenuz sauvement ». Laquelle bonne et briefve harengue achevee ledit Roy dâarmes baisa lâespee, et le mit es petites mains juvenilles du prince. Lequel la print par la manche, et la tint la poincte en hault29. 30 Le dernier roi castillan Ă ĂȘtre sacrĂ© est Alphonse XI en 1332. Le rituel du couronnement se poursui ... 15La remise de lâĂ©pĂ©e et les paroles prononcĂ©es sâapparentent ici Ă une cĂ©rĂ©monie dâinauguration, dâautant plus importante que, depuis la fin du XIVe siĂšcle, les rois de Castille ne sont plus ni sacrĂ©s ni couronnĂ©s30. Il semble nĂ©cessaire de sâinterroger Ă©galement sur la valeur du rituel successoral pour les princes du royaume. III. La valeur du rituel 31 Schnerb, LâĂtat, p. 140. 32 Ibid., p. 232. 33 Tucoo-Chala, Les honneurs », p. 8. 16A partir du dĂ©but du XVe siĂšcle, plusieurs princes utilisent donc le cĂ©rĂ©monial funĂšbre pour proclamer publiquement la succession. Gestes et cris nâont cependant aucune valeur lĂ©gale pour prendre le titre ducal ou comtal, lâhĂ©ritier doit avant tout prĂȘter hommage au roi. Ainsi, Ă la mort de son pĂšre en 1404, Jean sans Peur sâintitule duc de Bourgogne aprĂšs avoir prĂȘtĂ© hommage Ă Charles VI31. Tous les princes agissent de mĂȘme, Ă quelques exceptions prĂšs. DĂšs le dĂ©cĂšs de son pĂšre, le 15 juin 1467, et sans prĂȘter hommage au roi, Charles le TĂ©mĂ©raire prend sa titulature complĂšte et agit comme nouveau duc, confirmant ses principaux officiers dans leur fonction32. Le cĂ©rĂ©monial funĂšbre ne joue ainsi aucun rĂŽle vĂ©ritable dans la passation des pouvoirs. Dans le cas des comtes de Foix-BĂ©arn, le rituel de succession paraĂźt mĂȘme totalement vain Jean Ier gouverne dĂ©jĂ depuis deux ans quand les honneurs funĂšbres de son pĂšre sont cĂ©lĂ©brĂ©s33. 34 Jones, En son habit royal », p. 265. 35 En 1343, Ă la mort de Gaston II, sa veuve AliĂ©nor de Comminges et son fils le futur Gaston FĂ©bus pa ... 36 Plancher, Histoire, t. IV, p. 423. Labande-Mailfert, Charles VIII, p. 210. 37 Vaughan, Charles the Bold, p. 6-9. 17Sans valeur juridique, la transmission publique du pouvoir aux funĂ©railles est cependant utile. Elle sâeffectue devant les personnages les plus notables de la principautĂ©, les prĂ©lats, les nobles et les communautĂ©s urbaines assemblĂ©es. Elle a dâautant plus dâimportance que les princes qui lâutilisent ne disposent pas de cĂ©rĂ©monies uniques dâinauguration comme le sacre des rois de France ou le couronnement des ducs de Bretagne34. Au dĂ©but du XVe siĂšcle, les comtes de Foix-BĂ©arn doivent encore faire une longue tournĂ©e dâhommages dans leur principautĂ© pour montrer publiquement la succession35. De la mĂȘme maniĂšre, au dĂ©but de leur principat, les ducs de Bourgogne se plient traditionnellement Ă une double cĂ©rĂ©monie, dans leur capitale dijonnaise dâune part et dans les grandes villes de leurs pays de Par-deçà dâautre part. A lâabbaye de Saint-BĂ©nigne de Dijon tout dâabord, devant le grand autel et la chĂąsse de saint BĂ©nigne, ils jurent de garder les privilĂšges de la ville et de la province. LâabbĂ© leur remet alors lâanneau ducal, en preuve de la saisine et possession de la dicte duchiĂ©36. Dans les Pays-Bas, les ducs doivent prĂȘter serment devant plusieurs assemblĂ©es urbaines, en particulier dans les comtĂ©s de Flandre et de Hainaut. Charles le TĂ©mĂ©raire, dĂšs la fin des cĂ©lĂ©brations funĂšbres de son pĂšre, se rend ainsi Ă Gand, oĂč il fait son entrĂ©e solennelle le 28 juin 1467. Il va Ă lâĂ©glise Saint-Jean lâactuelle cathĂ©drale Saint-Bavon pour la cĂ©rĂ©monie habituelle dâinauguration comme comte de Flandre. Il part ensuite en Artois et Ă Malines pour ces mĂȘmes solennitĂ©s37. 38 La premiĂšre entrĂ©e date de 1515 pour le connĂ©table de Bourbon, Charles III. En revanche, leurs Ă©pou ... 39 CĂŽte, Le Saint-Denis Bourbonnais, p. 101-116. Ces prestations de serment datent au moins du dĂ©but d ... 18Les ducs de Bourbon ne disposent pas de telles cĂ©rĂ©monies. Ils ne font mĂȘme pas, semble-t-il, dâentrĂ©es solennelles dans leur capitale Moulins, permettant de sceller lâunitĂ© de la population autour du nouveau prince38. Le seul rituel dâinauguration se faisait Ă Souvigny dans le prieurĂ© clunisien, oĂč ils prĂȘtaient serment de respecter les coutumes et libertĂ©s du monastĂšre et de la ville mais lâassistance Ă©tait rĂ©duite39. On comprend alors lâenjeu pour Anne de France de la proclamation solennelle de la succession aux funĂ©railles de son Ă©poux. Conclusion 19On assiste au XVe siĂšcle Ă une double Ă©volution des funĂ©railles princiĂšres. Dâune part, elles intĂšgrent Ă la fin de la cĂ©rĂ©monie un rituel qui, par des gestes ou et des paroles, rend public le transfert du pouvoir et la continuitĂ© dynastique. Dâautre part, elles introduisent des insignes qui manifestent, pour la derniĂšre apparition du dĂ©funt, son pouvoir politique. En dĂ©finitive, le cĂ©rĂ©monial dĂ©veloppĂ© par chacun fait apparaĂźtre deux types de principautĂ©. Les ducs qui revendiquent une certaine souverainetĂ© face au royaume dĂ©veloppent un rituel particulier qui leur permet dâaffirmer leur puissance et leur pouvoir. Les funĂ©railles de Philippe le Bon sont Ă ce titre exemplaires, avec lâutilisation du dais, de lâĂ©pĂ©e ducale et du chapeau couronnĂ©. Ces innovations nâinterviennent pas par hasard. DĂšs le dĂ©but de son principat, Charles le TĂ©mĂ©raire revendique lâindĂ©pendance de sa principautĂ© face au royaume. Les funĂ©railles de François II de Bretagne prĂ©sentent aussi le dĂ©funt dans toute sa majestĂ©. Lâoffice ducal, symbolisĂ© par les sceaux, est sĂ©parĂ© du corps princier. Leur utilisation permet aux ducs dâaffirmer leur droit Ă user des prĂ©rogatives rĂ©galiennes et manifeste la continuitĂ© du pouvoir breton. Anne de France, duchesse de Bourbon, choisit quant Ă elle dâorganiser des funĂ©railles royales Ă son Ă©poux, avec lâemploi du dais et de lâeffigie. Par lâappropriation de privilĂšges souverains, elle affirme lâĂ©minence des ducs et sa place dans la succession princiĂšre. Il nâĂ©tait dĂšs lors plus question dâun retour du duchĂ© Ă la Couronne. 20Dâautres principautĂ©s vivent au contraire dans lâorbite de la royautĂ©. Les funĂ©railles de leurs ducs nâexposent aucun insigne de pouvoir, comme dans le convoi de Jean de Berry ou de Charles dâOrlĂ©ans. Certes, un mannequin figure RenĂ© Ier dâAnjou en 1481, mais Louis XI lâavait lui-mĂȘme commandĂ© pour honorer une derniĂšre fois le roi de Naples. Lâeffigie est ensuite rarement utilisĂ©e dans le monde princier et ne se rĂ©pand que dans la seconde moitiĂ© du XVIe siĂšcle. Les funĂ©railles font alors lâobjet dâune Ăąpre concurrence entre maisons Ă©trangĂšres » dâune part maisons de Lorraine et de ClĂšves essentiellement et royautĂ© dâautre part. A cette frĂ©nĂ©sie de luxe, dâautres princes opposent une cĂ©rĂ©monie simple, plus conforme Ă lâidĂ©al chrĂ©tien des funĂ©railles. Notes 1 Froissart, Ćuvres complĂštes, Ă©d. Kervyn de Lettenhove, t. XXI, p. 265. 2 Tucoo-Chala, Les honneurs », p. 18. 3 Ibid., p. 19. 4 Lory, Les obsĂšques », p. 245. 5 Ibid. 6 Monstrelet, Chronique, t. IV, p. 123. 7 Chartier, Chronique de Charles VII, t. III, p. 119. Giesey, Le roi, p. 210. 8 Lory, Les obsĂšques », p. 246. 9 Ibid., p. 245. 10 Cf. le sacre de Charles VIII dans la cathĂ©drale de Reims, Labande-Mailfert, Charles VIII, p. 55-8. 11 Boureau, Le simple corps, p. 103. 12 Monstrelet, Chronique, t. IV, p. 123 pour Charles VI et Chronique de Mathieu dâEscouchy, t. II, p. 443-4 pour Charles VII. 13 La Mure, Histoire, t. III, p. 228. 14 Ibid. 15 Boureau, Le simple corps, p. 103. R. Gaguin, Les grandes croniques, Paris, 1514, fol. 235. 16 Il se peut nĂ©anmoins quâelle ait Ă©tĂ© plus complĂšte. Le seul rĂ©cit des funĂ©railles du roi est contenu dans lâordonnance de Pierre dâUrfĂ© ensuite recopiĂ©e par les chroniqueurs. Toutes les paroles prononcĂ©es nây ont pas Ă©tĂ© transcrites. 17 Chronique de Mathieu dâEscouchy, t. II, p. 443-4. Chartier, Chronique de Charles VII, t. III, p. 119. 18 Monstrelet, Chronique, t. IV, p. 124. 19 Leguai, Les ducs de Bourbon », p. 225. 20 Pradel, Anne de France, p. 167. 21 Leguai, De la seigneurie Ă lâĂtat, p. 320. 22 Pradel, Anne de France, p. 179-180. 23 Relation de la pompe funĂšbre de RenĂ© II, publiĂ© par Marot, Recherches, p. 134-5. 24 Godefroy 385, fol. 56 v° et 61 v°. 25 Ibid. 26 Il ne se pratique pas pour Philippe le Bon, François II de Bretagne ou Pierre II de Bourbon. 27 Godefroy 385, fol. 61 v°. 28 Chartier, Chronique de Charles VII, t. III, p. 119. Dunois Ă©tait grand chambellan mais devait faire office de grand maĂźtre. 29 Lemaire de Belges, La pompe funeralle », t. IV, p. 263-4. 30 Le dernier roi castillan Ă ĂȘtre sacrĂ© est Alphonse XI en 1332. Le rituel du couronnement se poursuit jusquâen 1390 Jean Ier, T. F. Ruiz, Une royautĂ© sans sacre la monarchie castillane du Bas Moyen Ăge », Annales ESC, 39e annĂ©e, no 3, mai-juin 1984, p. 429 et 434. 31 Schnerb, LâĂtat, p. 140. 32 Ibid., p. 232. 33 Tucoo-Chala, Les honneurs », p. 8. 34 Jones, En son habit royal », p. 265. 35 En 1343, Ă la mort de Gaston II, sa veuve AliĂ©nor de Comminges et son fils le futur Gaston FĂ©bus partent pendant deux ans Ă la rencontre de tous leurs sujets, Tucoo-Chala, Gaston FĂ©bus, p. 23. Mathieu de Castelbon et Archambaud de Grailly sâimposent encore Ă la fin du XIVe siĂšcle et au dĂ©but du siĂšcle suivant cette lourde tĂąche, Tucoo-Chala, Les honneurs », p. 345. 36 Plancher, Histoire, t. IV, p. 423. Labande-Mailfert, Charles VIII, p. 210. 37 Vaughan, Charles the Bold, p. 6-9. 38 La premiĂšre entrĂ©e date de 1515 pour le connĂ©table de Bourbon, Charles III. En revanche, leurs Ă©pouses effectuaient une Joyeuse entrĂ©e » dans Moulins lâannĂ©e de leur mariage, G. Lavergne, EntrĂ©es de rois et de princesses Ă Moulins au XVe siĂšcle, Moulins, 1926, p. 9. 39 CĂŽte, Le Saint-Denis Bourbonnais, p. 101-116. Ces prestations de serment datent au moins du dĂ©but du XIIIe siĂšcle.
LeMaĂźtre de CĂ©rĂ©monie ou les proches peuvent prendre une derniĂšre fois la parole et lâassistance est souvent invitĂ©e Ă un dernier geste symbolique avant la mise en terre. Lâinhumation, en pleine terre ou en caveau, est rĂ©alisĂ©e par les porteurs des Pompes FunĂšbres Publiques. La fermeture de la sĂ©pulture est effectuĂ©e par la
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Miseen terre des cendres de Jean Robert Sabalat le 28 mars 27 mars 2002 P-au-P., 27 mars. 02 [AlterPresse] --- Les cendres de lâancien sĂ©nateur haĂŻtien Jean Robert Sabalat, dĂ©cĂ©dĂ© le 8 mars dernier en Espagne, seront mises en terre le 28 mars prochain Ă Port-au-Prince, selon des informations fournies Ă AlterPresse par les proches du dĂ©funt. A cette
Inhumer du latin humus, terre signifie mettre en terre le corps du dĂ©funt. Câest encore une pratique trĂšs rĂ©pandue en France. Si la personne dĂ©funte ne sâĂ©tait pas prononcĂ©e pour une crĂ©mation, câest plutĂŽt lâinhumation qui est privilĂ©giĂ©e. Une sĂ©pulture de famille, dĂ©jĂ existante, peut accueillir le cercueil du dĂ©funt, avec lâaccord des ayants droit. Si vous ne disposez pas dâune sĂ©pulture existante, il faut en crĂ©er une, en achetant une concession. Lâacquisition dâune concession peut ĂȘtre faite par un ou plusieurs membres de la famille du dĂ©funt, ou par un proche mais au nom et pour le compte du dĂ©funtâ. Le concessionnaire sera alors le dĂ©funt. Pour acquĂ©rir une concession dans le cimetiĂšre dâune commune, il faut remplir au moins un des critĂšres justifier dâun domicile, ou ĂȘtre dĂ©cĂ©dĂ© sur le sol de cette commune. Le coĂ»t des concessions est fixĂ© par les communes. Il varie selon la durĂ©e choisie qui peut aller, selon les communes de 10, 15, 30, 50, 100 ans Ă parfois perpĂ©tuelle, la surface du terrain concĂ©dĂ© le plus souvent 2m2 et la situation gĂ©ographique du cimetiĂšre. Chaque commune a au moins un cimetiĂšre communal. Certaines grandes villes ont plusieurs cimetiĂšres. Selon lâemplacement du cimetiĂšre et son rĂšglement intĂ©rieur, vous avez le choix entre fonder une sĂ©pulture en pleine terre » ou faire construire un caveau. En pleine terre », le cercueil est en contact avec la terre. Une fosse est creusĂ©e pour lâinhumation, puis rebouchĂ©e immĂ©diatement aprĂšs. En gĂ©nĂ©ral, une sĂ©pulture pleine terre est prĂ©vue pour recevoir 2 cercueils, parfois 3. Le nombre de places disponibles est dĂ©terminĂ© par la profondeur du premier creusement on creuse Ă un mĂštre de profondeur, pour le mĂštre sanitaire », puis 50 centimĂštres par emplacement de cercueil. A chaque inhumation, il faut recreuser une fosse, de moins en moins profonde. Un caveau est la construction dâune piĂšce maçonnĂ©e en sous-sol dans laquelle les cercueils seront placĂ©s. Un caveau peut ĂȘtre prĂ©vu pour un seul cercueil, mais le plus souvent on prĂ©voit de 2 Ă 6 places. Certains caveaux sont bien plus grands double, Ă descentes, Ă tiroirsâŠ. DĂšs la construction, il faut choisir le nombre de places. Mais la grandeur du caveau nâa aucun lien avec la durĂ©e de la concession. Un caveau est plus onĂ©reux quâune sĂ©pulture en pleine terre au moment de lâachat, mais il se transmet de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Que ce soit de la pleine terre ou un caveau, une sĂ©pulture peut accueillir, en plus des cercueils, de nombreuses urnes.
Prionspour le repos éternelle de notre ami, pÚre, grand-frÚre, Petit FrÚre, Dieu trÚs haut le bénir et le prendre en grùce.
Les chrĂ©tiens ont traditionnellement privilĂ©giĂ© le rite de l'inhumation. Ils manifestent ainsi leur foi dans le corps que Dieu a fait. De plus, l'Ancien Testament dit que l'homme a Ă©tĂ© fait de terre dans laquelle Dieu a insufflĂ© la vie. A la mort, le corps retourne dans cette XIX° siĂšcle, les anticlĂ©ricaux ont pris l'habitude de se faire incinĂ©rer. C'Ă©tait une façon de couper court Ă toute idĂ©e de rĂ©surrection des corps. En 1963, le Vatican autorise la crĂ©mation Ă condition qu'elle ne soit pas choisie pour des raisons contraires Ă la foi chrĂ©tienne. AprĂšs tout, Dieu est bien capable de ressusciter tous les individus qu'il a créés, qu'ils soient noyĂ©s ou brĂ»lĂ©s Il n'en reste pas moins que l'Ăglise prĂ©fĂšre l' que pensez-vous de la crĂ©mation ?Personnellement, je ne pense pas que la crĂ©mation favorise le travail de deuil. Une des premiĂšres souffrances est la mise en flammes du cercueil, au crĂ©matorium. C'est un moment d'une violence inouĂŻe. Ce n'est est d'ailleurs pas un hasard si les malades du sida ont choisi, pour la plupart, d'ĂȘtre incinĂ©rĂ©s. C'Ă©tait une façon, pour eux, de mettre le feu Ă cette sociĂ©tĂ© qui ne tolĂšre pas l' deviennent les cendres ?LâĂglise demande qu'elles aient une destination dĂ©finitive. Les entreprises de pompes funĂšbres sont trĂšs attentives. Elles proposent aux familles de garder les cendres dans un colombarium provisoire, le temps de rĂ©flĂ©chir Ă la suite des Ă©vĂ©nements en famille. Choisir de disperser les cendres est, Ă mon sens, la pire des solutions. L'imaginaire ne peut plus se reposer sur un lieu. Surgit Ă©galement le problĂšme de la privatisation. Au nom de quoi peut-on garder chez soi les cendres d'un proche ? Le dĂ©funt pouvait avoir des amis, inconnus de ses proches, et qui aimeraient se recueillir sur sa pour moi, la crĂ©mation traduit un dĂ©ficit de relations. Les gens meurent comme s'il n'y avait personne aprĂšs eux. Souvent, la dĂ©cision de se faire incinĂ©rer est prise par des gens qui se sentent seuls. Ne voulant pas ĂȘtre Ă charge, ils prĂ©fĂšrent disparaĂźtre en cendres, pour Ă©viter Ă leurs descendants de devoir venir sur leur tombe. Manque de confiance !Que disent les autres religions de la crĂ©mation ?Les juifs, les musulmans, les chrĂ©tiens orthodoxes et les animistes africains refusent la crĂ©mation. Quant aux hindouistes qui la pratiquent, ils y attachent une symbolique trĂšs prĂ©cise. La fumĂ©e qui se dĂ©gage du corps qui brĂ»le est un lien entre le dĂ©funt et les divinitĂ©s. Une fois la crĂ©mation terminĂ©e, les cendres sont jetĂ©es dans le fleuve sacrĂ©, le Gange, au milieu des propose-t-elle un rituel autour de la crĂ©mation ?Elle est consciente du vide rituel autour du phĂ©nomĂšne. Elle propose cependant, comme pour tout autre dĂ©funt, trois Ă©tapes Ă la maison ou en chambre funĂ©raire, Ă l'Ă©glise et au crĂ©matorium en lieu et place du cimetiĂšre. Il existe de belles priĂšres Ă la fermeture du cercueil au moment oĂč on voit le visage pour la derniĂšre la crĂ©mation se pose la question de la destination des cendres du dĂ©funt. Certains demandent qu'elles soient dispersĂ©es, ce qui rend impossible le travail de article du P. Pierre faure, jĂ©suite, 2003
SituĂ©dans un cimetiĂšre privĂ© de la rĂ©gion du Grand MontrĂ©al. Mise en terre des cendres incluse. Emplacement familial Terrain traditionnel pour 6 personnes. SituĂ© dans un cimetiĂšre privĂ© de la rĂ©gion du Grand MontrĂ©al. Lâemplacement
Les cĂ©rĂ©monies celtiques Ă lâintention des familles, prĂ©sentĂ©es ici, ne confĂšrent pas de sacrements mais cĂ©lĂšbrent, dans une ambiance propre Ă favoriser le partage dâune mĂȘme Ă©motion, les Ă©tapes importantes de lâexistence. La pensĂ©e celtique moderne est lâexpression dâune spiritualitĂ© libre, humaniste et non mystique. Les explications qui suivent sont incomplĂštes et ne sont donnĂ©es quâĂ titre dâexemples. Un rituel de cĂ©rĂ©monie celtique nâest jamais figĂ©. Chaque druide, artisan spĂ©cialiste dans la construction du rituel, reste maĂźtre de son contenu et du sens quâil souhaite lui donner. FĂȘte celtique pour une naissance AprĂšs la naissance, une fĂȘte familiale dite fĂȘte du nom Gouel anw » ou fĂȘte de naissance Gouel ganedigez » peut ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e. Le druide prĂ©sente alors lâenfant au groupe familial et amical rĂ©uni pour la circonstance, en proclamant pour lâhonneur des existences, le nom qui lui a Ă©tĂ© choisi par ses parents. Durant la cĂ©rĂ©monie, lâenfant est mis au contact des Ă©lĂ©ments qui font dĂ©sormais partie de son environnement de naissance sur les rives de lâAber Wracâh Explication du sens de la cĂ©rĂ©monie Dans sa pratique, le druide respecte la libertĂ© de conscience et les croyances de chacun. La Gouel anw, la fĂȘte du nom, nâest pas une cĂ©rĂ©monie lustrale. Lâenfant ne naĂźt pas dâun acte dĂ©testable rappelant un quelconque pĂ©chĂ© originel. Cet acte naturel est le garant de la pĂ©rennitĂ© de lâespĂšce, chez tous les ĂȘtres carnĂ©s vivants. Chez les humains câest un acte dâamour, une joyeuse fusion dans la communion des corps. Lâenfant nâa donc aucunement besoin dâĂȘtre purifiĂ© pour commencer son parcours de vie. La cĂ©rĂ©monie nâa pas vocation Ă inscrire le nouveau-nĂ© dans une religion particuliĂšre. Le druide, philosophe de la nature, pense que la spiritualitĂ© est intimement liĂ©e Ă la nature particuliĂšre de chaque ĂȘtre pensant et quâil appartient Ă chacun de mener librement sa quĂȘte personnelle. Les Celtes ont toujours respectĂ© les croyances diffĂ©rentes des leurs. Le fait de donner un nom Ă lâenfant, de le proclamer devant lâassistance, affirme sa prĂ©sence et son identitĂ© au sein de la sociĂ©tĂ© des humains. LâĂ©vocation du nom donne une forme de prĂ©sence Ă son titulaire. DĂ©sormais, chaque fois que lâon prononcera ou Ă©crira son nom, les contours de son image se dessineront, quâil soit Ă proximitĂ© ou Ă lâopposĂ© de la planĂšte. Le nom est le son produit par lâaction des forces mouvantes qui le constituent. Le nom et la forme sont lâessence et la substance de la manifestation individuelle. Chez les Celtes, le nom Ă©tait Ă©troitement liĂ© Ă une fonction. La cĂ©rĂ©monie va permettre de mettre lâenfant en contact avec les Ă©lĂ©ments naturels dans lesquels il va Ă©voluer. Ces Ă©lĂ©ments trouvent, sur un plan symbolique, un Ă©cho dans la constitution de chaque individu. Nous ne pouvons prĂ©juger du parcours futur de cet enfant. Quel que puisse ĂȘtre son comportement, il aura toujours sa place dans la sociĂ©tĂ©. Les adultes portent la responsabilitĂ© de protĂ©ger lâenfant jusquâĂ ce quâil soit autonome. Il appartient Ă la famille dâinculquer Ă lâenfant, les rĂšgles de comportement en sociĂ©tĂ© respect, honnĂȘtetĂ©, entraide, sens civique etc⊠Les fĂ©es, maĂźtresses de la magie, symbolisent les pouvoirs de lâesprit et les capacitĂ©s sans limites de lâimagination. AssemblĂ©es par trois allusion aux Matres, les fĂ©es tissent le fil des existences. Elles sont des expressions de la Terre MĂšre, hĂ©ritiĂšres de la DĂ©esse primordiale du PalĂ©olithique, traduite par la triple dĂ©esse des Celtes dans lâidĂ©ologie tripartie indo-europĂ©enne. Comme la DĂ©esse MĂšre du PalĂ©olithique, elles sont parfois reprĂ©sentĂ©es sous la forme dâoiseaux, quand, de lâAutre Monde elles viennent visiter les humains. PrĂ©sentation des Ă©lĂ©ments Lâenfant est mis au contact de la terre. La terre et lâensemble du vivant sont issus dâune mĂȘme poussiĂšre dâĂ©toile. La terre est le principal Ă©lĂ©ment pourvoyeur de nourriture. Le druide recommande de la respecter et de lui prodiguer des soins attentifs. Lâenfant est mis au contact de la chaleur dâune flamme symbolisant le soleil. Le soleil est la source de la lumiĂšre, de la chaleur et de la vie. Le druide conseille de se protĂ©ger de ses rayons trop ardents. Lâenfant est mis au contact de lâeau. Lâeau est source de vie, moyen de purification et centre de rĂ©gĂ©nĂ©rescence. Lâeau sale nausĂ©abonde est porteuse de maladie et de mort. Le druide incite Ă user des bienfaits de lâeau avec discernement et dâen prĂ©server la puretĂ©. Lâenfant est mis au contact de lâair. Lâair reprĂ©sente le monde subtil, intermĂ©diaire entre le Ciel et la Terre. Lâair est aussi le souffle de lâinspiration qui imprĂšgne lâĂąme et que lâon nomme Awenn. Plus tard lâAwenn sera, pour lâadulte en devenir, lâinspiration qui guide lâĆil pour voir la nature, permet au cĆur de la sentir et donne Ă lâesprit lâaudace de la suivre. Lâenfant reçoit sur ses lĂšvres une goutte dâun mĂ©lange de miel et dâeau de source. Le miel est un symbole de connaissance et de savoir sur la voie de la sagesse, but de toute quĂȘte spirituelle. Avec ce breuvage symbolisant lâhydromel, le druide indique que lâenfant aura, plus tard, Ă se prĂ©occuper de sa propre quĂȘte spirituelle. Il recommande le plus grand respect pour la spiritualitĂ© des autres. Vers la fin de la cĂ©rĂ©monie, trois marraines, symbolisant les trois fĂ©es de la lĂ©gende, chuchotent enfin leurs vĆux Ă lâoreille de lâenfant. FĂȘte celtique pour un mariage La cĂ©rĂ©monie celtique se dĂ©roule en extĂ©rieur, associant le sacrĂ© de la vie des humains au sacrĂ© de la nature. La philosophie et la spiritualitĂ© que portent les cĂ©rĂ©monies celtiques modernes, reposent sur le respect et la comprĂ©hension des humains entre eux, avec leurs diffĂ©rences. Explication du sens de la cĂ©rĂ©monie Les Celtes pratiquaient le mariage Ă lâessai durant une pĂ©riode qui pouvait durer deux annĂ©es, avant dâofficialiser leur union. Cette ancienne coutume celtique, de simple bon sens, est en accord avec les usages modernes, pour des pĂ©riodes souvent plus longues. Dans la sociĂ©tĂ© celtique, le mariage est un contrat de vie en commun, par lequel deux personnes sâengagent, avec courage, dans un parcours exempt dâavarice et de jalousie. Le couple est rĂ©uni pour fonder une famille et participer Ă la perpĂ©tuation du clan et, plus largement, de lâespĂšce des humains. Dans le couple moderne, lâattirance physique et sentimentale semble avoir pris le pas sur la fonction procrĂ©atique. De nos jours, le mariage druidique est lâoccasion de cĂ©lĂ©brer le nouveau couple, entourĂ© des deux familles et de leurs amis. Aucun ĂȘtre humain ne peut prĂ©tendre ĂȘtre propriĂ©taire dâun autre ĂȘtre humain ni avoir la maĂźtrise des sentiments de son conjoint tout au long de leur vie commune. Les Ă©poux sâengagent Ă vivre dans le respect lâun de lâautre, selon les valeurs humaines universelles. La passion amoureuse a rassemblĂ© le couple, lâestime rĂ©ciproque constitue un gage de soliditĂ© pour la vie en commun. La longĂ©vitĂ© du couple se mesurera souvent aux concessions mutuellement consenties. DĂ©tails pratiques La cĂ©rĂ©monie se dĂ©roulant en plein air, il est important dâen informer le maire de la commune quand elle se dĂ©roule sur un espace public. Un accompagnement musical peut contribuer Ă crĂ©er une ambiance qui participe Ă lâĂ©motion biniou, bombarde ou harpe. Quelques mois avant la cĂ©rĂ©monie, les dĂ©tails de la cĂ©rĂ©monie sont dĂ©finis en commun entre les futurs Ă©poux et le druide officiant. Chaque cĂ©rĂ©monie est diffĂ©rente, construite autour dâune trame philosophique et dâun symbolisme celtique. La cĂ©rĂ©monie Le lieu est symboliquement purifiĂ© par la projection dâeau ou de sel dans les quatre directions. Un cercle est tracĂ© autour des participants, Ă partir de lâEst, dans le sens des aiguilles dâune montre. Les participants peuvent convoquer le souvenir des parents dĂ©funts Ă participer Ă la fĂȘte. Le druide commence la cĂ©rĂ©monie par une petite allocution dans laquelle il livre une vision philosophique et rĂ©aliste du couple contemporain. Il insiste sur les nĂ©cessaires concessions rĂ©ciproques et le respect au sein du couple. Des lectures de textes choisis ou de poĂšmes peuvent ĂȘtre faites par les tĂ©moins. Dans le chaudron, placĂ© au centre de la cĂ©rĂ©monie, sont mis tour Ă tour les quatre Ă©lĂ©ments, terre, eau, air et feu. Ces Ă©lĂ©ments sont prĂ©sents dans la nature intĂ©rieure de chacun et participent de lâĆuvre initiatique individuelle. Le chaudron symbolise le creuset dans lequel sâeffectue la fusion des deux individualitĂ©s pour former le couple. Pain, chouchenn et pomme peuvent sâinscrire dans le rituel. Les fiancĂ©s affirment que câest librement quâils font lâun Ă lâautre leur demande dâunion pour une vie en commun. Ils indiquent les garants celtiques traditionnels quâils ont choisis pour leur contrat Ă©lĂ©ments, forces de la nature, astres. Lâunion est ensuite proclamĂ©e sous le soleil Ćil du jour » et en vĂ©ritĂ© pour lâhonneur de lâexistence » A la fin de la cĂ©rĂ©monie, le cercle est tracĂ© une nouvelle fois, toujours de la mĂȘme façon, pour rendre le lieu Ă sa destination de Gwencâlan le ScouĂ«zec et Bernadette Le Huche par les druides de la Gorsedd de BretagneCĂ©rĂ©monie celtique pour des obsĂšques Le nom attribuĂ© Ă la naissance affirmait une identitĂ© et une prĂ©sence au sein de la sociĂ©tĂ©. AprĂšs le dĂ©cĂšs, lâĂ©vocation du nom perpĂ©tue une certaine forme de prĂ©sence dans le souvenir. Personne ne meurt vraiment tant que son souvenir est prĂ©sent dans la mĂ©moire des vivants. Explication du sens de la cĂ©rĂ©monie Les personnes qui ne se reconnaissent pas dans lâune des religions historiques reconnues souhaitent cependant mettre de la spiritualitĂ© et de la solennitĂ© dans une cĂ©rĂ©monie particuliĂšre. AprĂšs un engouement pour les philosophies orientales, les europĂ©ens redĂ©couvrent aujourdâhui une pensĂ©e celtique et une spiritualitĂ© europĂ©enne non religieuse. La cĂ©rĂ©monie peut se dĂ©rouler dans lâespace funĂ©raire avant lâinhumation ou la crĂ©mation. AprĂšs une crĂ©mation, une deuxiĂšme cĂ©rĂ©monie peut procĂ©der Ă la dispersion des cendres. La cĂ©rĂ©monie celtique des obsĂšques marque le commencement du travail de deuil pour la famille et les proches. Le dĂ©funt nâest plus lĂ physiquement, mais il reste prĂ©sent dans le souvenir. Le travail de deuil apprend Ă vivre diffĂ©remment avec le dĂ©funt dont le souvenir se substitue Ă la prĂ©sence physique. Le travail du deuil est accompli quand le sourire des bons moments passĂ©s en sa compagnie se substitue aux larmes du traumatisme que reprĂ©sente la perte dâun ĂȘtre cher. DĂ©tails pratiques La loi n°2008-1350 du 19/12/2008, art. 16 sur la dispersion dans la nature et la loi L2213- 23 du 2/01/1986 sur la dispersion en mer stipulent que â une dĂ©claration doit ĂȘtre faite Ă la mairie de la commune du lieu de naissance du dĂ©funt avec prĂ©cision de la date et du lieu de la dispersion tenue du registre dâĂ©tat civil. â la dispersion ne doit pas se faire Ă moins de 300 mĂštres de la cĂŽte en respectant la rĂ©glementation maritime cultures marines, chenaux etc. â une dĂ©claration Ă la mairie du port de base du bateau utilisĂ© pour la dispersion doit ĂȘtre effectuĂ©e. La distance dâimmersion dâune urne funĂ©raire dĂ©gradable est portĂ©e Ă 6 milles nautiques. ObsĂšques Plusieurs symboles se rapportent Ă lâAutre Monde. La branche de pommier et la pomme sont des symboles de la spiritualitĂ© celtique en lien avec lâAutre Monde. Un rameau vĂ©gĂ©tal qui reste vert en hiver est un symbole dâĂ©ternitĂ© comme lâif, le sapin ou le lierre. Comme pour les autres cĂ©rĂ©monies dâobsĂšques, le parcours de vie du dĂ©funt est dĂ©crit par un membre de la famille ou un proche. En Bretagne, les obsĂšques celtiques marquent le dĂ©part de lâĂąme du dĂ©funt pour lâAnaon, la collectivitĂ© des Ăąmes. Les diffĂ©rentes Ă©tapes de la cĂ©rĂ©monie sont ponctuĂ©es par une dĂ©ambulation circulaire. Trois tours sont effectuĂ©s autour du cercueil, dans le sens des aiguilles dâune montre. Au terme de chaque tour est prononcĂ©e la formule Gwenn da ved âŠ.. Que ton monde soit blancâŠ. la couleur blanche Ă©tant synonyme de sacrĂ©. Une chaĂźne dâunion rĂ©unit la famille autour du cercueil pour un moment de recueillement, avant son dĂ©part vers le cimetiĂšre ou la crĂ©mation. La cĂ©rĂ©monie peut ĂȘtre accompagnĂ©e de musiques choisies par la famille. Gwyon mab Wracâh contact gwionmabwrach Lien
Mettezla Ă bĂ©nir la terre Dans le jardin dâamour du temps Parsemez des fleurs sur ma cendre Chuchotez-moi si vous voulez ce qui nâa pu ĂȘtre dit Versez le temps quâil faudra vos larmes dâamour Et je vous reviendrai un peu * Laissez le vent dĂ©sormais Vous parler de ce que je fus Laissez les herbes frĂ©mir Et caresser votre peine
ï»żInhumation des cendres ou dispersion Les cendres peuvent ĂȘtre inhumĂ©es ou dispersĂ©es. Il Ă©tait possible avant 2008 de conserver les cendres au domicile, une loi rĂ©cente a changĂ© ce point. Il est Ă©galement interdit de partager des cendres. La famille du dĂ©funt a dĂ©sormais le choix entre inhumer lâurne qui contient les cendres dans un espace cinĂ©raire ou bien les disperser. Le choix de lâune ou lâautre de ces options peut se faire en fonction des volontĂ©s du dĂ©funt ou de ses proches. Sâil a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© dâinhumer les cendres funĂ©raires, on peut placer lâurne cinĂ©raire dans une case de columbarium ou encore inhumer directement lâurne dans une cavurne ou une tombe. Pour chacun de ces options, une demande dâautorisation doit ĂȘtre faite prĂ©alablement auprĂšs du maire de la commune dans laquelle se situe le columbarium ou le cimetiĂšre. Le columbarium est spĂ©cialement prĂ©vu pour recevoir les cendres. Ce monument cinĂ©raire est souvent constituĂ© de granit et composĂ© de cases individuelles. Chacune de ses cases peut accueillir une ou plusieurs urnes. Ces lieux permettent le recueillement et les familles peuvent y organiser une cĂ©rĂ©monie dâadieu au dĂ©funt si elles le souhaitent. Cette cĂ©rĂ©monie est tout Ă fait libre et chacun peut la personnaliser. CĂ©rĂ©monie autour de la dispersion des cendres La dispersion des cendres est une pratique de plus en courante. Les lieux de dispersion autorisĂ©s sont mentionnĂ©s dans la loi de 2008. Les cendres peuvent ĂȘtre dispersĂ©es dans le jardin du souvenir d'un cimetiĂšre ou du crĂ©matorium, ou en pleine nature mer, air, terre. Il nâest pas lĂ©gal de disperser les cendres dans les lieux publics et cela est passible dâune amende. Les cendres peuvent donc ĂȘtre dispersĂ©es dans les bois et forĂȘts, montagnes ou encore la mer. Toute dispersion des cendres nĂ©cessite Ă©galement une demande auprĂšs du maire de la commune de naissance du dĂ©funt dans le cas dâune dispersion terrestre ou dâorigine du disparu et des services de la ville du lieu choisi pour la dispersion si dispersion marine. Les mairies consignent lâidentitĂ© du dĂ©funt, la date et le lieu de dispersion des cendres pour permettre aux proches du dĂ©funt de venir sây recueillir quand ils le souhaitent. La date de la cĂ©rĂ©monie est Ă©galement notĂ©e. La dispersion dans les airs ne fait lâobjet dâaucune lĂ©gislation. Si lâinhumation est souvent prĂ©cĂ©dĂ©e dâune cĂ©rĂ©monie permettant de saluer la mĂ©moire du dĂ©funt, cette dĂ©marche nâest pas systĂ©matique lorsque la crĂ©mation a Ă©tĂ© choisie. Il est des devoirs du maire de rappeler lâimportance du travail de mĂ©moire et du souvenir dans le cas dâune dispersion des cendres. Le jardin du souvenir, lieu de recueillement Le jardin du souvenir est un espace collectif. Cet endroit est souvent dĂ©limitĂ© par des bordures et les cendres y sont respectĂ©es de la mĂȘme maniĂšre que les corps dans les tombes. Les jardins du souvenir contiennent obligatoirement un dispositif qui permet de mentionner lâidentitĂ© des disparus, cela peut ĂȘtre une stĂšle du souvenir ou un livre du souvenir. Ce dispositif permet de prĂ©server la mĂ©moire du dĂ©funt. Le jardin du souvenir permet dâaccueillir la famille et les proches lors de la cĂ©rĂ©monie dâadieu au dĂ©funt. La famille peut enfouir les cendres ou les disperser directement dans le jardin du souvenir. Cet espace est souvent sobre pour permettre une dispersion des cendres en toute dignitĂ©. La famille peut se rendre quand elle le souhaite dans le jardin du souvenir pour sây recueillir. On y trouve souvent des symboles qui crĂ©ent un environnement apaisant et propice au recueillement galets, eau, ⊠Un ministre officiant peut faire une cĂ©rĂ©monie et une homĂ©lie avant la dispersion des cendres. La famille et lâentourage sont libres de prĂ©voir et dâorganiser cette cĂ©rĂ©monie sâils le souhaitent. Des fontaines, souvent symboliques, se trouvent dans les jardins du souvenir et permettent le bon fleurissement des plantes, ce qui offre aux proches un lieu dans lequel il est agrĂ©able de se rendre. Il est souvent important pour les proches de pouvoir accĂ©der Ă un lieu de recueillement, ce que permet tout Ă fait le jardin du souvenir. Dans le cas dâune inhumation des cendres tout comme dans le cas oĂč les cendres sont dispersĂ©es, il est important de prendre un moment pour se recueillir et se souvenir du dĂ©funt.
Ledevenir des cendres : Lâurne contenant la totalitĂ© des cendres peut ĂȘtre : inhumĂ©e dans un caveau de famille; inhumĂ©e dans une cave-urne (petit tombeau) dĂ©posĂ©e dans une case dâun columbarium. (voir Ă la Mairie) scellĂ©e sur un monument funĂ©raire. immergĂ©e en mer Ă plus de 300 m de la cĂŽte. Les cendres peuvent ĂȘtre :
Lors de lâorganisation des obsĂšques, vous ĂȘtes amenĂ©s Ă choisir entre deux rites funĂ©raires, lâinhumation et la crĂ©mation, exceptĂ© si le dĂ©funt a laissĂ© ses derniĂšres volontĂ©s avant son dĂ©cĂšs. Les Pompes FunĂšbres HAULTCOEUR vous accompagnent dans ce choix et sâoccupent de toutes les dĂ©marches affĂ©rentes. Pour organiser lâinhumation du cercueil ou de lâurne, un conseiller funĂ©raire est Ă votre Ă©coute dans notre agence de Saint-Georges-sur-Baulche, prĂšs dâAuxerre. Le choix du cercueil Lors de lâorganisation des obsĂšques, nous nous occupons de toutes les formalitĂ©s liĂ©es Ă lâinhumation, que ce soit un cercueil ou une urne. Lorsque le dĂ©funt a choisi dâĂȘtre inhumĂ©, nous sommes Ă vos cĂŽtĂ©s dans toutes les dĂ©marches relatives au dĂ©roulement des obsĂšques. Nous demandons lâautorisation de fermeture du cercueil et le droit dâinhumation. Nous assurons le transport jusquâau lieu de culte ou directement au cimetiĂšre. Nous disposons Ă©galement dâun service de marbrerie pour la construction dâun caveau. Pour honorer la mĂ©moire du dĂ©funt, nous proposons la crĂ©ation dâun monument funĂ©raire. Pourquoi faire appel Ă nous ? Le choix de lâurne funĂ©raire Si le dĂ©funt choisit la crĂ©mation, il peut ĂȘtre inhumĂ©. Lors de lâorganisation des obsĂšques, nous pouvons procĂ©der Ă lâinhumation des cendres. Lâinhumation lors dâune incinĂ©ration permet Ă la famille et aux proches de matĂ©rialiser un lieu pour se recueillir. En relation avec le crĂ©matorium, notre agence se charge de lâorganisation de la crĂ©mation ainsi que du recueillement avec un maĂźtre de cĂ©rĂ©monie. Lâinhumation de lâurne peut sâeffectuer en pleine terre, dans un caveau familial, ou dans un cavurne. Lâurne peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©posĂ©e dans un columbarium. Dans le cas dâun cavurne, notre service de marbrerie funĂ©raire vous propose Ă©galement la crĂ©ation dâun monument cinĂ©raire.
Combiende temps dure une cĂ©rĂ©monie funĂ©raire civile ? Il faut bien entendu dissocier la cĂ©rĂ©monie de ce que lâon appelle communĂ©ment « obsĂšques » et qui comprend Ă©galement toute la partie consacrĂ©e Ă la mise en terre (lâinhumation) ou Ă la crĂ©mation (rĂ©duction du corps en cendre). Ce temps peut varier selon plusieurs
Informations gĂ©nĂ©rales Toute personne autorisĂ©e famille, ami ou organisme social peut dĂ©cider en faveur d'une cĂ©rĂ©monie d'obsĂšques avec inhumation du cercueil dans un cimetiĂšre, soit avec crĂ©mation. Cette sĂ©lection doit cependant rĂ©pondre aux volontĂ©s de la personne dĂ©funte, comme la loi le souligne. Aucune attestation ou justificatif du choix n'est demandĂ© par les services officiels ou les entreprises funĂ©raires. Un certificat du mĂ©decin est exigĂ© absence de stimulateur cardiaque, non problĂšme mĂ©dico-lĂ©gal dĂ©cĂšs suspect, accident du travail, maladies professionnelles Si la personne dĂ©cĂ©dĂ©e Ă©tait porteuse d'une prothĂšse fonctionnant au moyen d'une pile, un mĂ©decin ou un thanatopracteur atteste de la rĂ©cupĂ©ration de l'appareil avant la mise en biĂšre art. 7, dĂ©cret n° 98-635 du 20/07/1998 Hormis un stimulateur cardiaque ou un produit avec radioĂ©lĂ©ments qui doit ĂȘtre ĂŽtĂ©, le port d'une orthĂšse ou d'une prothĂšse ex prothĂšse de hanche n'est pas une contre indication Ă la crĂ©mation, ce matĂ©riel mĂ©dical ne doit pas ĂȘtre retirĂ©. L'autorisation de crĂ©mation est dĂ©livrĂ©e par le maire de la commune du lieu du dĂ©cĂšs; s'il y a eu transport de corps, du lieu de mise en biĂšre. La crĂ©mation a lieu 24 heures au moins et 6 jours au plus aprĂšs le dĂ©cĂšs. Les dimanches et les jours fĂ©riĂ©s ne sont pas pris en compte dans ces dĂ©lais. Une dĂ©rogation aux dĂ©lais peut ĂȘtre accordĂ©e par le PrĂ©fet du dĂ©partement du lieu de dĂ©cĂšs ou de crĂ©mation. Cession des mĂ©taux rĂ©cupĂ©rĂ©s Ă l'issue de la crĂ©mation prothĂšses, orthĂšses, mĂ©tal dentaire Les services funĂ©raires sont aujourdâhui tenus dâindiquer Ă la famille ou les autoritĂ©s dĂ©lĂ©gantes ce que deviennent ces mĂ©taux. En sachant quâils peuvent ĂȘtre donnĂ©s Ă une association d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou d'une fondation reconnue d'utilitĂ© publique», inscrite sur la liste publiĂ©e par la sont cĂ©dĂ©s par le gestionnaire du crĂ©matorium, lâĂ©ventuel produit de cette cession devra ĂȘtre versĂ© Ă une ou plusieurs communes. Ces derniĂšres pourront utiliser les fonds uniquement pour financer les obsĂšques des personnes ne disposant pas de ressources suffisantes dĂ©cret du 5/08/2022 Si le dĂ©funt a Ă©tĂ© placĂ© dans un cercueil composĂ© d'un matĂ©riau prĂ©sentant un obstacle Ă la crĂ©mation », le maire pourra demander sa rĂ©ouverture afin de transfĂ©rer le corps vers un cercueil adaptĂ© Ă la crĂ©mation ». Avant de dĂ©livrer cette autorisation, il devra ĂȘtre sollicitĂ© par la personne ayant qualitĂ© pour pourvoir aux funĂ©railles. La crĂ©mation s'opĂšre sans dĂ©lai aprĂšs le changement de cercueil » dĂ©cret du 6/08/2022 Toutes les entreprises de pompes funĂšbres organisent des obsĂšques avec crĂ©mation. Les opĂ©rateurs funĂ©raires qui organisent les funĂ©railles d'une personne dont le corps doit faire l'objet d'une crĂ©mation sont tenus d'informer les familles des diffĂ©rentes destinations possibles pour les cendres dĂ©cret du 2/07/1998 Article L. 2223-27 extraits "Le service est gratuit pour les personnes dĂ©pourvues de ressources suffisantes... Le maire fait procĂ©der Ă la crĂ©mation du corps lorsque le dĂ©funt en a exprimĂ© la volontĂ©". Une crĂ©mation est gĂ©nĂ©ralement pratiquĂ©e dans le crĂ©matorium le plus proche du lieu du dĂ©cĂšs. Voir la rubrique CRĂMATORIUMS adresses et prix cliquer Un prĂ©lĂšvement d'organes peut ĂȘtre effectuĂ© quelque soit le type d'obsĂšques choisi inhumation ou crĂ©mation Voir la rubrique Don d'organes cliquer Tout changement de lieu de sĂ©pulture d'une urne cinĂ©raire doit obtenir l'assentiment de tous les co-indivisaires. L'adhĂ©sion et la cotisation Ă un mouvement crĂ©matiste ne sont pas obligatoires. Testament crĂ©matiste Afin de bĂ©nĂ©ficier d'obsĂšques avec crĂ©mation, il suffit de faire connaitre oralement ce souhait Ă votre entourage ou de le signaler par une note insĂ©rĂ©e dans votre livret de famille. Important En l'absence de volontĂ© spĂ©cifique le cimetiĂšre sera le lieu imposĂ© de destination de l'urne ou des cendres. Pour tout dĂ©sir du devenir de l'urne ou des cendres hors d'un cimetiĂšre, il faut que la volontĂ© du dĂ©funt ait Ă©tĂ© clairement manifestĂ©. Ceci tient compte de la lĂ©gislation inhumation, dispersion ou l'immersion des cendres, JO du 13 mars 2007, dĂ©cret n° 2007-328 du 12 mars 2007 En 2009, 26% des cendres des accueillis au crĂ©matorium de Brest ont Ă©tĂ© dispersĂ©es en mer ou dans des espaces terrestres naturels. ModĂšle de testament crĂ©matiste Ă utiliser pour le strict respect de vos volontĂ©s ou lors d'une Ă©ventuelle opposition connue de la famille ou de proches cliquer CĂ©rĂ©monies d'obsĂšques suivies par une crĂ©mation Elles sont identiques aux cĂ©rĂ©monies traditionnelles - mise en biĂšre, - fermeture du cercueil, - sceau de police, - Ă©ventuel service religieux. Attention La sociĂ©tĂ© de pompes funĂšbres que vous avez choisie engage sa responsabilitĂ© et la qualitĂ© de ses prestations avec son propre maĂźtre de maĂźtre de cĂ©rĂ©monie supplĂ©mentaire et salariĂ© du crĂ©matorium peut ĂȘtre imposĂ© dans les crĂ©neaux de location de salles exemple le crĂ©matorium du PĂšre Lachaise Ă ParisCette vente forcĂ©e et inutile augmente sans raison le coĂ»t des obsĂšques. Exprimez votre sentiment auprĂšs d'organismes de dĂ©fense des consommateurs et de la mairie du lieu d'implantation du crĂ©matorium. Statut juridique de l'urne ou des cendres cinĂ©raires Une urne contenant des cendres cinĂ©raires est juridiquement assimilĂ©e Ă un objet d'une copropriĂ©tĂ© familiale, inviolable et sacrĂ©e cour d'appel de Bordeaux du 14 janvier 2003 Article 16-1-1 du code civil "Le respect dĂ» au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les restes des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es , y compris les cendres de celles dont le corps a donnĂ© lieu Ă crĂ©mation, doivent ĂȘtre traitĂ©es avec respect, dignitĂ© et dĂ©cence" La violation d'urne cinĂ©raire est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende alinĂ©a 2 de l'article 225-17 du code pĂ©nal Tout changement de lieu de sĂ©pulture d'une urne cinĂ©raire doit obtenir l'assentiment de tous les co-indivisaires. Remise des cendres et dĂ©pĂŽt provisoire d'une urne AprĂšs la crĂ©mation, la remise de l'urne Ă la personne qui a pourvu aux funĂ©railles s'effectue dans la salle de cĂ©rĂ©monie ou dans une piĂšce dĂ©diĂ©e Ă cet effet. L'urne est munie extĂ©rieurement d'une plaque portant l'identitĂ© du dĂ©funt et le nom du crĂ©matorium. Un local de dĂ©pĂŽt provisoire des urnes cinĂ©raires dans le crĂ©matorium est destinĂ© Ă permettre la rĂ©flexion de la famille sur la destinĂ©e des cendres. Ce dĂ©pĂŽt ne peut excĂ©der une annĂ©e, le gestionnaire de cet Ă©tablissement doit faire signer un accord prĂ©alable qui prĂ©cise la durĂ©e de celui-ci. Au terme de ce dĂ©lai, la famille est mise en demeure de rĂ©cupĂ©rer l'urne. Possible facturation par le gestionnaire du crĂ©matorium. A la demande de la personne ayant qualitĂ© pour pourvoir aux funĂ©railles, l'urne peut ĂȘtre conservĂ©e, dans les mĂȘmes conditions, dans un lieu de culte, avec l'accord de l'association chargĂ©e de l'exercice du culte. Sans rĂ©cupĂ©ration, les cendres pourront ĂȘtre dispersĂ©es dans le Jardin du entreprise de pompes funĂšbres n'est pas habilitĂ©e Ă conserver une urne si une famille n'a pas dĂ©cidĂ© du devenir des cendres. Transport d'une urne cinĂ©raire France et Ă©tranger, envoi par la poste Le transport d'une urne et de cendres peut ĂȘtre effectuĂ© par toute personne - en accompagnĂ© - ainsi que par un envoi postal terrestre ou aĂ©rien. Aucun texte lĂ©gislatif ni aucune jurisprudence n'interdit un envoi cendres sont stĂ©riles et ne prĂ©sentent aucun danger. IMPORTANT - PrĂ©venir la sociĂ©tĂ© de pompes funĂšbres ou le crĂ©matorium d'un futur transport ou d'un envoi Postal, - Les urnes biodĂ©gradables sel, sable, etc. sont fragiles. Favoriser une urne en mĂ©tal pour une expĂ©dition en recommandĂ© A/R par les services de la Poste ou un transporteur privĂ©, - La fermeture hermĂ©tique de l'urne Ă l'aide d'un large ruban adhĂ©sif apporte toute sĂ©curitĂ© en complĂ©ment d'un colisage soignĂ©, - Bien caler l'urne film Ă bulle, carton ondulĂ©, particule de polystyrĂšne. Inscrire la mention "FRAGILE" sur l'emballage extĂ©rieur. - Effectuer un transfert des cendres d'une urne mĂ©tallique vers une urne biodĂ©gradable prĂšs du lieu dâimmersion. IMPORTANT - Ne pas envoyer par "Colissimo distribution sans signature". Cette formule prĂ©sente un risque Ă©levĂ© de perte et de non distribution, - Ne jamais accepter qu'une sociĂ©tĂ© de pompes funĂšbres vous propose un "transport mortuaire" pour une urne, celui-ci Ă©tant rĂ©servĂ© aux cercueils. Si cela est le cas fuyez cette entreprise ! D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale les sociĂ©tĂ©s aĂ©riennes n'acceptent pas les urnes comme bagage Ă main en cabine interroger la compagnie aĂ©rienneLe certificat de dĂ©cĂšs ainsi que le certificat de crĂ©mation seront exigĂ©s en plus de la nĂ©cessitĂ© d'un empaquetage appropriĂ©. L'autorisation de transport de cendres en dehors du territoire mĂ©tropolitain ou d'un dĂ©partement d'outre-mer est dĂ©livrĂ©e par le PrĂ©fet dans les conditions prĂ©vues Ă l'article R. 2213-22 article R. 2213-24 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Dans le cas d'un français dĂ©cĂ©dĂ© et ayant fait l'objet d'une crĂ©mation Ă l'Ă©tranger, l'entrĂ©e des cendres sur le territoire est subordonnĂ©e Ă l'autorisation dĂ©livrĂ©e par le consulat de France. L'urne sera scellĂ©e. Envoi d'une urne cinĂ©raire Ă l'Ă©tranger contacter directement le consulat de ce pays ou l'ambassade afin d'obtenir la liste des documents Ă fournir. Exemple pour le transport d'une urne en Inde - Acte de dĂ©cĂšs avec une apostille*, - Passeport de la personne dĂ©funte, - Photocopie certifiĂ©e du passeport en mairie, - Autorisation prĂ©fectorale de transport de l'urne avec une apostille*, - Certificat de crĂ©mation certifiĂ©e par le commissariat avec une apostille*, - Certificat de non-Ă©pidĂ©mie avec une apostille*. Remise par la DDASS. Apporter l'attestation de non maladie contagieuse du mĂ©decin traitant. - Photocopies 1 du certificat de dĂ©cĂšs 2 de l'autorisation de fermeture du cercueil 3 de l'autorisation de crĂ©mation 4 de l'attestation de crĂ©mation par les autoritĂ©s de police. * L'apostille s'obtient au palais de justice. DestinĂ©es des urnes et des cendres cinĂ©raires Pour une urne Mise dans le "columbarium" ou le "jardin d'urnes" d'un cimetiĂšre Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune. Un maire ne peut pas interdire que soient apposĂ©s sur les plaques de fermeture des cases du columbarium des photographies, portes fleurs ou autres ornementations tribunal administratif de Lille, 30 mars 1999, req. n° 95-3785.Versement d'une taxe d'inhumation. DĂ©posĂ©e Ă l'intĂ©rieur d'un caveau funĂ©raire. Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune. Nombre d'urnes non limitĂ© utilisation possible de l'espace sanitaire, versement d'une taxe d'inhumation. Des cavurnes ou caveautins caveaux de petite dimension sont disponibles dans certains d'une taxe d'inhumation. InhumĂ©e dans une concession en pleine terre. Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune. Nombre d'urnes non limitĂ© utilisation possible de l'espace sanitaire.Versement d'une taxe d'inhumation. ScellĂ©e sur un monument funĂ©raire. Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune. Les urnes en matĂ©riau fragile comme le verre ou la porcelaine ne sont pas admises. Versement d'une taxe de superposition, pas de taxe d'inhumation. ConservĂ©e au domicile d'un particulier. Ceci est autorisĂ©, dans la durĂ©e, si l'urne Ă©tait dĂ©jĂ chez un particulier avant le 19 dĂ©cembre 2008. InhumĂ©e dans une propriĂ©tĂ© privĂ©e. 1 L'inhumation d'une urne dans une propriĂ©tĂ© privĂ©e exige une autorisation prĂ©fectorale. Elle peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e sans l'avis d'un hydrogĂ©ologue agréé contrairement Ă l'inhumation d'un cercueil Les cendres sont assimilĂ©es au corps humain. L'article 2213-32 va donc s'appliquer. 2 Une demande d'inhumation doit ĂȘtre dĂ©livrĂ©e par le maire exceptionnellement accordĂ©eL'inhumation de restes mortels, sous la forme de cendres cinĂ©raires, est autorisĂ©e en application de l'article L. 2223-9 du CGCT suivant "Toute personne peut ĂȘtre enterrĂ©e sur une propriĂ©tĂ© particuliĂšre, pourvu que cette propriĂ©tĂ© soit hors de l'enceinte des villes et des bourgs et Ă la distance prescrite"ATTENTION Il sera créé une servitude perpĂ©tuelle de passage sur le lieu d'inhumation de maniĂšre Ă garantir la libre possibilitĂ© de chacun de se recueillir devant le lieu d' servitude sera inscrite au fichier notarial immobilier et apparaĂźtra dans chaque vente ultĂ©rieure. Immersion d'une urne dans un fleuve ou une riviĂšre. Ceci n'est pas autorisĂ©. Immersion d'une urne dans la mer. La personne ayant qualitĂ© pour pourvoir aux funĂ©railles en fait la dĂ©claration - A la mairie de la commune du lieu de naissance du dĂ©funt voir la rubrique ci-dessous DĂ©clarations- A la mairie de la commune du port d'attache du du dĂ©funt ainsi que la date et le lieu de dispersion des cendres sont inscrits sur un registre créé Ă cet effet. Aucun dĂ©lai n'a Ă©tĂ© fixĂ© pour cette dĂ©claration art. L 2223-18-3 S'il est possible d'immerger une urne biodĂ©gradable en sel, en carton ou autre matiĂšre biodĂ©gradable en mer, celle-ci doit s'effectuer Ă une distance minimum de 3 milles marins environ 6 km des cĂŽtes loi littoral du 2/01/1986 et article L. 2213-23 du CGCT et hors des voies et espaces publics maritimes clairement balisĂ©s ou dĂ©limitĂ©s port, chenal d'accĂšs, parc de culture ou d'Ă©levage marin ... Envoi Ă l'Ă©tranger. L'autorisation de transport de cendres en dehors du territoire mĂ©tropolitain ou d'un dĂ©partement d'outre-mer est dĂ©livrĂ©e par le PrĂ©fet du dĂ©partement oĂč a lieu la fermeture du cercueil. Voir la rubrique "transport cinĂ©raire". Pour les cendres cinĂ©raires DispersĂ©es dans le "Jardin du Souvenir" d'un cimetiĂšre, lieu spĂ©cialement affectĂ©. Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune et consulter le rĂ©glement interieur du cimetiĂšre Ă©ventuelles obligations La dispersion des cendres de tout dĂ©funt peut ĂȘtre effectuĂ©e dans l'espace amĂ©nagĂ© du cimetiĂšre. Un maire ne peut pas se prĂ©valoir de l'article du CGCT pour refuser cette dispersion article spĂ©cifique Ă la seule inhumation d'un cercueil Les cendres recueillies aprĂšs crĂ©mation sont dĂ©posĂ©es Ă l'aide d'un "dispersoir" Depuis le 1er janvier 2013, la prĂ©sence d'un "site cinĂ©raire" destinĂ© Ă l'accueil des cendres est obligatoire dans les communes de plus de habitants loi n° 2008-1350 du 19 dĂ©cembre 2008 art. 22 et l'article L. 2223-1 du CGCT ConservĂ©es au domicile d'un particulier. Ceci est autorisĂ© si les cendres Ă©taient dĂ©jĂ chez un particulier avant le 19 dĂ©cembre 2008. DispersĂ©es partout en France, en pleine nature*, sauf sur la voie publique et dans les jardins publics. * Il n'existe pas de dĂ©finition juridique de la notion de pleine nature. - La personne ayant qualitĂ© pour pourvoir aux funĂ©railles en fait la dĂ©claration Ă la mairie de la commune du lieu de naissance du dĂ©funt. L'identitĂ© du dĂ©funt ainsi que la date et le lieu de dispersion de ses cendres sont inscrits sur un registre créé Ă cet effet. - Si le dĂ©funt Ă©tait nĂ© Ă lâĂ©tranger, mais de nationalitĂ© française, envoyer la dĂ©claration de dispersion au service central de lâĂ©tat civil Ă Nantes - 11, rue de la Maison Blanche - 44941 NANTES Cedex 09. - Si le dĂ©funt Ă©tait de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, envoyer la dĂ©claration au consulat concernĂ© qui en disposera selon ses rĂšgles et sa lĂ©gislation. Le dĂ©cret du 20 aoĂ»t 1976 autorise la dispersion des cendres dans la nature Ă l'exclusion des voies publiques. La circulaire de 2009 prĂ©cise que la dispersion peut ĂȘtre envisagĂ©e dans de grandes Ă©tendues privĂ©es accessibles au public champ, prairie, forĂȘt, sous rĂ©serve de l'accord du propriĂ©taire du terrain. La circulaire ci-dessus indique que "La notion de pleine nature apparaĂźt peu compatible avec celle de propriĂ©tĂ© particuliĂšre interdisant la dispersion de cendres dans un jardin privĂ©" ATTENTION En l'absence de dĂ©finition juridique de la notion de "pleine nature" et de " grande Ă©tendue", une dispersion de cendres n'apparaitrait pas incompatible pour une propriĂ©tĂ© particuliĂšre. La dispersion des cendres contrairement Ă l'inhumation dĂ©clarĂ©e d'une urne aprĂšs autorisation de la prĂ©fecture ne crĂ©e pas de servitude de passage, ni de conflits lors de la vente du bien. Rien nÂŽinterdit la dispersion des cendres des dĂ©funts par voie aĂ©rienne p. 3851-3852 du 21/06/1999 PrĂ©cision sur la dĂ©finition de pleine nature » Dispersion maritime. La personne ayant qualitĂ© pour pourvoir aux funĂ©railles en fait la dĂ©claration1 A la mairie de la commune du lieu de naissance du A la mairie de la commune du port d'attache du bateau. - Si le dĂ©funt Ă©tait nĂ© Ă lâĂ©tranger, mais de nationalitĂ© française, envoyer la dĂ©claration de dispersion au service central de lâĂ©tat civil Ă Nantes - 11, rue de la Maison Blanche - 44941 NANTES Cedex Si le dĂ©funt Ă©tait de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, envoyer la dĂ©claration au consulat concernĂ© qui en disposera selon ses rĂšgles en la matiĂšre et selon sa du dĂ©funt ainsi que la date et le lieu de dispersion des cendres sont inscrits sur un registre créé Ă cet effet. Aucun dĂ©lai n'a Ă©tĂ© fixĂ© pour cette dĂ©claration art. L 2223-18-3Respect de la rĂšglementation maritime et des 300 mĂštres loi littoral du 2/01/1986 et article L. 2213-23 du CGCT. Dispersion hors des voies et espaces publics maritimes clairement balisĂ©s ou dĂ©limitĂ©s cĂŽte, plage, port, chenal d'accĂšs, parc de culture ou d'Ă©levage marin, etc. Dispersion de cendres cinĂ©raires dans une riviĂšre ou un fleuve. Ceci est autorisĂ© dans une riviĂšre ou un fleuve aux rives non amĂ©nagĂ©es. Interroger la deispersion Ă effectuer auprĂšs de la mairie de la commune du lieu de naissance du dĂ©funt. ATTENTION La loi du 19 dĂ©cembre 2008 n'autorise plus ni un partage des cendres, ni la conservation dans la durĂ©e d'une urne au domicile d'un la non rĂ©troactivitĂ© de ce texte de loi, les familles ne sont pas dans l'obligation de restituer les cendres dĂ©jĂ conservĂ©es dans un domicile avant dĂ©cembre 2008. Cette lĂ©gislation pour le devenir des cendres a Ă©tĂ© votĂ©e dans l'urgence et sans concertation, celle-ci atteint fondamentalement la libertĂ© des individus. En effet, prĂšs de 20% des familles dĂ©sirent conserver avec elles les urnes de leurs proches. Articles de loi relatifs Ă la crĂ©mation et aux cendres funĂ©raires cliquer Circulaire dĂ©finissant les modalitĂ©s de mise en Ćuvre de la loi n° 20081350 du 19 janvier 2008 relative Ă la lĂ©gislation funĂ©raire cliquer Le dĂ©pĂŽt ou l'inhumation de l'urne ou la dispersion des cendres dans un cimetiĂšre ou dans un site cinĂ©raire sont effectuĂ©s aprĂšs autorisation du maire. Une autorisation d'exhumation est requise pour retirer une urne cinĂ©raire d'une sĂ©pulture traditionnelle. Voir les modĂšles de lettres de la rubrique ci-dessous "DĂ©clarations ou demandes d'autorisations en mairie selon la destination des cendres" Aide et prestations de dispersion et d'immersion proposĂ©es par notre organisme Immersion de cendres cinĂ©raires en MĂ©diterranĂ©e ou l'Atlantique cliquer DĂ©claration ou obtention d'autorisation en mairie selon la destination des cendres - ModĂšle de demande d'autorisation pour une destination de l'urne ou des cendres en cimetiĂšre cliquer - ModĂšle de dĂ©claration pour une destinĂ©e de l'urne ou des cendres hors d'un cimetiĂšre dispersion en pleine nature, inhumation en terrain privĂ©. Cliquer - ModĂšle d'autorisation de fin de dĂ©pĂŽt ou de fin d'inhumation d'une urne cinĂ©raire en propriĂ©tĂ© privĂ©e cliquer Produits pour la crĂ©mation Le cercueil est soit en agglomĂ©rĂ© avec un placage dĂ©coratif lui donnant l'aspect d'un cercueil usuel, soit en bois peu onĂ©reux peuplier, sapin, soit en matĂ©riau complexe de papier fibres de cellulose L'Ă©paisseur requise pour ces cercueils est de 18 millimĂštres au lieu de 22 millimĂštres. En effet, les cercueils pour l'incinĂ©ration sont plus lĂ©gers et moins chers que ceux destinĂ©s aux inhumations ou aux transports mortuaires de longue distance. Les accessoires tels les poignĂ©es et les emblĂšmes sont fabriquĂ©s avec des matiĂšres combustibles. Les fleurs naturelles ou artificielles n'accompagnent jamais le cercueil lors de la crĂ©mation. Voir la rubrique ModĂšles de cercueils français cliquer CrĂ©mation et croyances religieuses Religion chrĂ©tienne Confession catholique L'Interdit de 1886 privait de sĂ©pulture chrĂ©tienne ceux qui dĂ©siraient se faire crĂ©mation, depuis le dĂ©cret du Saint office le 5 juillet 1963, n'est plus qualifiĂ©e de "rite paĂŻen" ni interdite sous rĂ©serve que cet acte a N'ait Ă©tĂ© choisi pour des raisons contraires Ă la doctrine chrĂ©tienne. b Ne manifeste pas une mise en cause de la foi dans la rĂ©surrection des continue cependant Ă privilĂ©gier dans sa doctrine l'ensevelissement du corps des dĂ©funts. Un service religieux n'est pas acceptĂ© devant une urne funĂ©raire sauf accord de l'Ă©vĂȘque. Les catholiques intĂ©gristes Ă l'image de la FraternitĂ© Sacerdotale Saint Pie X Monseigneur Marcel Lefebvre estime l'acte de crĂ©mation comme "gravement peccamineux, comparable au pĂ©chĂ©, Ă l'apostasie, Ă l'excommunication et au suicide". Confession protestanteCette libertĂ© de pratique est reconnue par les calvinistes et les luthĂ©riens depuis protestants adventistes et les presbytĂ©riens n'acceptent pas la crĂ©mation. Confession orthodoxe Condamnation de la crĂ©mation. L'Ă©glise orthodoxe de GrĂšce prohibe catĂ©goriquement l'incinĂ©ration des cercueils. Religion juive La crĂ©mation est interdite pour le judaĂŻsme. En consĂ©quence, le Consistoire ne procĂšde pas Ă la purification rituelle, ni nâenvoie de rabbin, dans ce cas de figure. Les juifs "libĂ©raux" utilisent cette pratique. Les juif orthodoxes n'acceptent pas la crĂ©mation. . Religion islamique Interdiction et non reconnaissance de cette pratique. Religion bouddhiste La crĂ©mation est admise. Religion hindouiste La crĂ©mation est un rite de passage essentiel dans la religion hindouiste elle est censĂ©e permettre Ă l`Ăąme immortelle, libĂ©rĂ©e de son enveloppe charnelle, de renaĂźtre sous une autre forme. Les Ă©lĂ©ments constitutifs du corps retournent eux vers la nature grĂące au feu. Religions qui rendent obligatoire la crĂ©mation le jaĂŻnisme et le sikhisme. Technique employĂ©e pour la crĂ©mation, les pollutions engendrĂ©es Les Ă©quipements du crĂ©matorium vont bruler le cercueil dans sa totalitĂ© et transformer le corps en cendres cinĂ©raires. - Introduction du cercueil dans le four prĂ©alablement chauffĂ© Ă 900°. - Auto-combustion sans apport d'Ă©nergie extĂ©rieure durant environ 90 minutes. Les cendres cinĂ©raires rĂ©sidu des 25 % de calcium du corps humain sont recueillies dans un "cendrier" aprĂšs avoir Ă©tĂ© tamisĂ©es puis broyĂ©es. Le cendrier est fermĂ© par soudage puis placĂ© dans une urne. Le mĂ©tal des orthĂšses, des prothĂšses articulaires et l'or des prothĂšses dentaires sont soit collectĂ©s les sociĂ©tĂ©s d'exploitation des crĂ©matoriums ne communiquent pas sur ce dernier sujet et son commerce Les Ă©tudes sur la crĂ©mation ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, notamment au Royaume-Uni. La crĂ©mation dĂ©gageait 1,35 tonne de mercure par an, dont la quasi-totalitĂ©, Ă©mise par rejet dans l'atmosphĂšre. Le dĂ©cret 94-117 du 20/12/1994 complĂ©tĂ© de l'arrĂȘtĂ© du 29/12/1994 n'imposait aucun seuil pour le rejet du mercure et de la dioxine par les crĂ©matoriums. Par suite de la non obligation lĂ©gislative de prĂ©sence de filtres adaptĂ©s, les crĂ©matoriums français "sans filtre" Ă©taient responsables du tiers du total des Ă©missions gazeuses de mercure qui est une substance cancĂ©rogĂšne, mutagĂšne et a menĂ© entre fĂ©vrier et avril 2010 une campagne de mesure dans l'air autour de deux sites d'Ile -de-France, le centre d'incinĂ©ration de dĂ©chets mĂ©nagers de CrĂ©teil et le crĂ©matorium du PĂšre Lachaise dans le XXeme arrondissement de Paris, deux Ă©metteurs notables de ce mĂ©tal sous forme de vapeur dans l' longue date, les pays du Nord, l'Allemagne, la Belgique et la Grande-Bretagne avaient imposĂ©s des systĂšmes de filtration pour les Ă©missions athmosphĂ©riques. Autres mĂ©taux lourds concernĂ©s le plomb et le cadmium Rapport d'information n° 261, les effets des mĂ©taux lourds sur l'environnement et la santĂ© Office parlementaire d'Ă©valuation des choix scientifiques et techniques dĂ©posĂ© le 5 avril 2001 Par la sensibilitĂ© croissante aux questions environnementales et de santĂ© publique nombre de pays europĂ©ens se sont interrogĂ© sur les les risques liĂ©s aux rejets polluants - La NorvĂšge a interdit en janvier 2008 l'emploi des amalgames dentaires au mercure et sa dangereuse Au Danemark, les cercueils sont normalisĂ©s sans vernis pour Ă©viter les colles et la tĂ©rĂ©benthine,- En Italie, toutes les dĂ©corations crucifix sont retirĂ©es. - Dans certaines rĂ©gions d'Allemagne, le cercueil est ouvert, le corps est dĂ©nudĂ© pour Ă©viter le nylon.- En Suisse, les cercueils sont ouverts et les corps passĂ©s au dĂ©tecteur de mĂ©taux, puis, le cas Ă©chĂ©ant, dirigĂ©s vers des fours spĂ©ciaux. Lors d'une crĂ©mation, les produits formolĂ©s employĂ©s pour une conservation chimique du corps thanatopraxie, soins de conservation, etc. produisent de la dioxine. La France, contrairement autres pays europĂ©ens, n'interdit pas ces injections lors d'une cĂ©rĂ©monie d'obsĂšques avec crĂ©mation. La dioxine peut ĂȘtre Ă l'origine d'atteintes cutanĂ©es, d'altĂ©rations de la fonction hĂ©patique, des systĂšmes immunitaires, nerveux et endocriniens et de la fonction de reproduction. En avril 2012, seuls 7 crĂ©matoriums français sur 144 peuvent limiter le rejet de particules, mercure, dioxine et autres substances nocives majeures... IMPORTANT un arrĂȘtĂ© signĂ© le 28 janvier 2010, paru au JO le 16 fĂ©vrier, oblige les crĂ©matoriums Ă s'Ă©quiper de filtre avant le 17 fĂ©vrier 2018 Texte lĂ©gislatif intĂ©gral du 28/01/2010 Cliquer Voir la rubrique "CrĂ©matoriums adresses et tarifs" Statistiques pour la France Nombre de crĂ©matoriums France et dom-tom 1975 1996 1999 2000 2003 2005 2006 2008 2010 7 72 76 91 106 113 120 128 141 Voir la rubrique CRĂMATORIUMS adresses et tarifs cliquer RĂ©partition des crĂ©mations par sexe Hommes 56 % - Femmes 44 % annĂ©e 2007 Ăvolution nationale de la crĂ©mation de 1979, annĂ©e de rĂ©fĂ©rence pour le graphique, Ă 2007 1975 crĂ©mations, 0,4 % des obsĂšques 1979 crĂ©mations, 1% des obsĂšques 1987 crĂ©mations, 4 % des obsĂšques 1992 crĂ©mations, 8 % des obsĂšques 1996 crĂ©mations, 12 % des obsĂšques 1997 crĂ©mations, 14 % des obsĂšques 1998 crĂ©mations, 15 % des obsĂšques 2002 crĂ©mations, 21 % des obsĂšques 2005 crĂ©mations, 25 % des obsĂšques 2006 crĂ©mations, 27 % des obsĂšques 2007 crĂ©mations, 28 % des obsĂšques 2011 crĂ©mations, 31 % des obsĂšques 2012 la crĂ©mation reprĂ©sente 33 % des obsĂšques en France 2014 la crĂ©mation reprĂ©sente 37 % des obsĂšques Analyse et explications pour cette demande croissante Mise Ă disposition trĂšs rĂ©cente de crĂ©matoriums. 5000 villes et communes imposaient un monopole communal jusque janvier 1996-1998 et ... des obsĂšques avec crĂ©mation coĂ»tent moins cher. Voir la rubrique Monopoles ou libertĂ© de choix jusque 1996 - 1998 cliquer Crise Ă©conomique, Ă©clatement de la cellule familiale et crainte de l'abandon de la sĂ©pulture. Evolution des mentalitĂ©s et des croyances *, levĂ©e des blocages culturels et psychologiques. "Aspect industriel" de certains cimetiĂšres, disponibilitĂ©s limitĂ©es dans de grandes agglomĂ©rations, promotion de la vente des concessions pour 30 ou 50 ans au dĂ©triment des concessions perpĂ©tuelles. DĂ©christianisation de la population et dĂ©but d'acceptation de cette pratique chez les catholiques. Respect de l'Ă©cologie, recherche d'une certaine purification. En 2010, 53 % des personnes interrogĂ©es dĂ©sirent des obsĂšques avec crĂ©mation 19 % en 1978 Qu'y a-t-il aprĂšs la mort ? - Rien, le nĂ©ant 35 % - Une nouvelle vie 13 % - On rejoint Dieu 7 % - On se rĂ©incarne 5 % - La vie Ă©ternelle 3 % - La survie de l'Ăąme 2 % - On redevient poussiĂšre 2 % - Le bonheur 1 % source sondage BVA rĂ©alisĂ© les 29 et 30/08/1998 pour le magazine Psychologies » Principales raisons du choix de la crĂ©mation au Canada - Moins cher 25 % - RĂ©percussion plus faible sur l'environnement 17 % - Plus simple 13 % - Non mise en terre du corps 11 % - Moins Ă©motionnel 3 % - Les cendres peuvent ĂȘtre rĂ©pandues 3 % - Pour raison religieuse 1 % - Ne peut pas l'exprimer 7 % source Wirthlin Report 1995 RĂ©gions de France oĂč se pratique le plus la crĂ©mation moyenne effectuĂ©e sur 5 annĂ©es en 2007 1 Alsace 32 % 2 Provence-CĂŽte-d'Azur 25 % Forte densitĂ© protestante, 40 Ă 50 % de crĂ©mation pour certaines villes 3 Lorraine 23 % 4 Ile-de-France 22 % 41 % Ă Paris 5 Haute-Normandie 19 % 6 Nord-Pas-de-Calais 18 % 40% pour la seule CommunautĂ© Urbaine de Lille 7 Bourgogne 18 % 8 Languedoc-Roussillon 17% 9 RhĂŽne-Alpes 17 % 10 Centre 14 % 11 Champagne-Ardennes 13 % RĂ©gions oĂč le taux de crĂ©mation est infĂ©rieur Ă 13 % Picardie, Auvergne, Franche ComtĂ©, Limousin. En milieu rural, la crĂ©mation est moins pratiquĂ©e qu'en milieu urbain. Devenir des cendres Remise de l'urne Ă la famille pour future une inhumation, dispersion ou immersion 71 % Mise en columbarium, inhumation 21 % Dispersion au Jardin du Souvenir 8 % Destination souhaitĂ©e pour les cendres cinĂ©raire source enquĂȘte CNSAF-2005 DispersĂ©es dans un milieu liquide 14 % DispersĂ©es dans un jardin privĂ© 13 % Ne sait pas 12 % Urne dans un caveau familial 11 % DispersĂ©es dans la nature 10 % Urne dans un monument cinĂ©raire 10 % DispersĂ©es dans un jardin du souvenir 9 % Urne conservĂ©e chez la famille 6 % Urne dans un columbarium 5 % Autre 4 % Dispersion en montagne 4 % D'autres dĂ©cideront 3 % Urne dans un jardin 1 % La crĂ©mation en Europe 2018 I Pays pourcentage des obsĂšques avec crĂ©mation I I nombre de crĂ©matoriums I Suisse 87 % CrĂ©matoriums 29 TchĂ©quie 81% CrĂ©matoriums 28 SuĂšde 80% CrĂ©matoriums 70 Danemark 79 % CrĂ©matoriums 34 Angleterre 76 % CrĂ©matoriums 260 Luxembourg 63 % CrĂ©matoriums 2 Pays-Bas 61 % CrĂ©matoriums 68 Belgique 55 % 60% en 2014 CrĂ©matoriums 12 Allemagne 54 % CrĂ©matoriums 147 Finlande 50 % CrĂ©matoriums 22 Portugal 50 % 6 % en 2011 CrĂ©matoriums 9 Espagne 47 % CrĂ©matoriums 131 Autriche 40% CrĂ©matoriums 11 Hongrie 39 % CrĂ©matoriums 12 NorvĂšge 39 % CrĂ©matoriums 26 France 38 % CrĂ©matoriums 174 Islande 26 % CrĂ©matoriums 1 Italie 20 % CrĂ©matorium 59 Irlande 17 % CrĂ©matoriums 4 Pologne 11 % CrĂ©matoriums 14 GrĂšce la crĂ©mation a Ă©tĂ© une pratique interdite dans ce pays jusqu'au 1er mars 2006... Autres pays, taux de crĂ©mation et Ă©quipements en crĂ©matoriums Pays % de crĂ©mation nombre de crĂ©matoriums Japon 99,92 % 1545 Hong Kong 88 % 18 CorĂ©e du Sud 68 % 53 Chine 51 % 1753 USA 41 % 2124 BrĂ©sil 4,5 % 33 Alternatives Ă©cologiques Ă la crĂ©mation La rĂ©somation encore dĂ©signĂ©e par promession ou bio-crĂ©mation est un procĂ©dĂ© dĂ©veloppĂ© en SuĂšde. Le dĂ©funt plongĂ© dans de l'azote liquide est refroidi Ă -196°C. Devenu friable, il est placĂ© sur une table vibrante pour provoquer sa destruction en particules fines. AprĂšs tamisage, la poudre obtenue est placĂ©e dans une urne biodĂ©gradable afin d'ĂȘtre enterrĂ©e. Aucune rejet de vapeur de mercure n'est dĂ©gagĂ© dans l'atmosphĂšre. La promession est actuellement autorisĂ©e en SuĂšde, Allemagne, Royaume-Unis, CorĂ©e du Sud, Afrique du Sud. L'aquamation ou hydrolyse alcaline consiste Ă rĂ©duire le corps en cendre sans crĂ©mation. AprĂšs immersion dans un caisson rempli d'une solution alcaline hydroxyde de potassium et eau, il y a une mise sous pression et une chauffe Ă 160°. Ce procĂ©dĂ© dissout les tissus corporels en 90 minutes. AprĂšs broyage et tamisage, la poudre de calcium obtenue peut ĂȘtre placĂ©e dans une urne Ă©ventuellement biodĂ©gradable pour une inhumation columbarium, cavurne ou concession en cimetiĂšre soit pour une dispersion des cendres en pleine nature ou en mer. Limitation des rejets de COÂČ, pas de pollution par le mercure et les mĂ©taux lourds. Cet procĂ©dĂ© inventĂ© en 1880 utilise 10 fois moins d'Ă©nergie qu'une crĂ©mation. L'aquamation est utilisĂ©e en Australie, en Angleterre, au Canada, en Afrique du Sud et aux USA dans 15 Ă©tats amĂ©ricains dont la Californie, la Floride, la Pennsylvanie et le Minnesota L'humusation est un processus contrĂŽlĂ© de transformation des corps par les micro-organismes dans un compost composĂ© de broyats de bois d' qui exclue une mise en d'Ă©mission de gaz de serre et Ă©conomie de l'Ă©nergie liĂ©e Ă la de Washington USA autorise la pratique du compostage humain. Ces trois techniques Ă©cologiques ne sont pas proposĂ©es par les sociĂ©tĂ©s de pompes funĂšbres et sont - Ă ce jour - interdites en France car - La mise en cercueil est une obligation lĂ©gislative. - Seules l'inhumation et la crĂ©mation sont autorisĂ©es. La promession et surtout l'aquamation sont moins onĂ©reuses qu'une crĂ©mation et non financier nĂ©cessaire Ă l'aquamation est Ă la portĂ©e de la trĂšs grande majoritĂ© des sociĂ©tĂ©s de pompes funĂšbres. Haut de page
Ilsâagit de la mise en terre, autrement dit : enterrer la personne dĂ©cĂ©dĂ©e en pleine terre ou dans un caveau. Pour le cas de la crĂ©mation, elle consiste Ă brĂ»ler le corps de la personne qui sera ensuite rĂ©duit en cendre. Selon le choix du dĂ©funt, ou de la famille, les cendres seront, par la suite, Ă©parpillĂ©es ou placĂ©es dans un
Lâacte de crĂ©mation et le devenir des cendres du dĂ©funt. Tout savoir sur la crĂ©mation Au moment du dĂ©cĂšs dâun proche, la famille se doit de dĂ©cider sauf volontĂ©s laissĂ©es par le dĂ©funt du dĂ©roulement des obsĂšques. Quel type dâobsĂšques ? Inhumation ou crĂ©mation ? Pour ĂȘtre sĂ»r de prendre la bonne dĂ©cision, nous vous informons ici sur la technique funĂ©raire de la crĂ©mation. La technique funĂ©raire de la crĂ©mation vise Ă brĂ»ler et Ă rĂ©duire en cendres le corps du dĂ©funt Le principe de la crĂ©mation La technique funĂ©raire de la crĂ©mation vise Ă brĂ»ler et Ă rĂ©duire en cendres le corps du dĂ©funt. Elle est prise en charge par des professionnels et la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roule dans lâenceinte dâun lieu dĂ©diĂ©, nommĂ© crĂ©matorium ». Il sâagit dâun Ă©tablissement agréé par lâĂtat. AprĂšs la prise de dĂ©cision, il convient alors de se rendre auprĂšs dâun crĂ©matorium pour discuter de la cĂ©rĂ©monie des obsĂšques. Les pompes funĂšbres qui sâoccupent du dĂ©cĂšs peuvent Ă©galement sâen occuper. Le crĂ©matorium dispose dâun personnel qualifiĂ© pour orienter le choix de la cĂ©rĂ©monie. Certains crĂ©matoriums proposent des salles de cĂ©rĂ©monie pour rendre un dernier hommage au dĂ©funt. Ce moment de recueillement est trĂšs important avant la crĂ©mation proprement dite. Prises de parole et tĂ©moignages, passages musicaux⊠La famille peut choisir son propre rituel cĂ©rĂ©monial. Une fois que la crĂ©mation effectuĂ©e, les cendres du dĂ©funt sont recueillies dans une urne funĂ©raire pour ĂȘtre remises Ă la famille. Que deviennent les cendres du dĂ©funt ? Le jardin du souvenir Les cendres du dĂ©funt peuvent ĂȘtre dispersĂ©es dans un endroit spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©, situĂ© dans un cimetiĂšre ou Ă proximitĂ© dâun crĂ©matorium. LâaccĂšs Ă ce lieu est libre et gratuit. Le personnel dâun crĂ©matorium est en mesure de guider la famille dans cette option. Les monuments cinĂ©raires La cavurne Il sâagit dâun monument cinĂ©raire individuel et familial. Cela consiste Ă inhumer lâurne dans une sĂ©pulture personnalisĂ©e. Une cavurne se prĂ©sente comme un petit caveau individuel enterrĂ© sous le sol et fermĂ© dâun couvercle en granit ou bĂ©ton Le columbarium Monument cinĂ©raire collectif, cet endroit spĂ©cifique ressemble Ă des nids de pigeons. AprĂšs la crĂ©mation, les urnes cinĂ©raires sont placĂ©es dans ces sortes de cases disposĂ©es dans un mur. Les cases sont personnalisables grĂące Ă lâinscription du nom et prĂ©nom du dĂ©funt sur la porte. La dispersion en pleine nature Il est enfin possible de disperser les centres en pleine nature. Pour cela, les cendres ne doivent pas pouvoir se disperser mĂȘme partiellement sur la voie publique ou dans un lieu public. Ainsi, les lieux autorisĂ©s sont la dispersion en mer, mais pas dans les cours dâeau, et la dispersion dans une grande Ă©tendue accessible au public dans un domaine privĂ© tels que les forĂȘts, prairies, champs. Dans cette seconde option, il conviendra nĂ©anmoins dâavoir lâautorisation prĂ©alable du propriĂ©taire. Enfin, il sera nĂ©cessaire de faire une dĂ©claration Ă la mairie du lieu de naissance du dĂ©funt afin que le nom du dĂ©funt, la date et le lieu de dispersion des cendres soit inscrits sur le registre dĂ©diĂ©. Afin de connaitre toutes les conditions, il est prĂ©fĂ©rable de se renseigner auprĂšs de votre agence de pompes funĂšbres.
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Les cendres de Thich Nhat Hanh, moine zen enseignant la pleine conscience », seront dispersĂ©es dimanche 13 mars au monastĂšre du Village des Pruniers quâil a fondĂ© en Dordogne. Cette journĂ©e ponctuĂ©e de diverses cĂ©rĂ©monies marquera le 49e jour de son dĂ©cĂšs au Vietnam, un jour important dans les traditions bouddhistes celui de la renaissance sous une nouvelle forme du dĂ©funt. Le samedi 5 mars, les disciples monastiques et laĂŻcs du moine Thich Nhat Hanh affectueusement dĂ©nommĂ© Thay se sont rassemblĂ©s au Hameau du Haut pour accueillir le retour du Vietnam dâune partie de ses cendres. Les moines et les nonnes vĂȘtus de la robe sanghati ont menĂ© la procession en silence, faisant des pas en pleine conscience au son des cloches et des tambours de cĂ©rĂ©monie. AprĂšs avoir touchĂ© la terre en hommage Ă Thay dans la salle de lâEau Tranquille, la sangha a chantĂ© âJe suis chez moi, je suis arrivĂ©â. La cĂ©rĂ©monie sâest poursuivie avec les sĆurs apportant une partie des cendres de Thay au Hameau du Bas et au Hameau Nouveau. Les urnes ont Ă©tĂ© rĂ©parties dans les temples des diffĂ©rents hameaux du village des Pruniers, entre ThĂ©nac, LoubĂšs-Bernac 47 et Dieulivol 33. Dimanche 13 mars cĂ©rĂ©monies de la renaissance Dimanche, au 49e jour du dĂ©cĂšs, temps nĂ©cessaire dans la tradition bouddhiste pour que le dĂ©funt renaisse sous une nouvelle forme, les cendres de Thich Nhat Hanh dĂ©cĂ©dĂ© le 22 janvier au Vietnam, oĂč il sâĂ©tait retirĂ©, seront dispersĂ©es Ă ThĂ©nac, au hameau du Haut, sur la colline des Bouddhas, oĂč il aimait sâasseoir et prendre une tasse de thĂ©. EngagĂ© de tout temps contre la guerre et contre la Souffrance, Thich Nhat Hanh avait pour la Paix ces mots "Si nous voulons la paix, nous devons ĂȘtre la paix. La paix est une pratique, pas un espoir". La communautĂ© invite sur sa page Facebook Ă une retraite en ligne du 11 au 13 mars pour "gĂ©nĂ©rer ensemble lâĂ©nergie collective de la paix" en sa mĂ©moire. Vous pourrez Ă©galement suivre les cĂ©rĂ©monies du dimanche 13 en direct via YouTube CĂ©rĂ©monie dâinvitation pour les cendres de Thay 0930 CET MĂ©ditation marchĂ©e et dispersion des cendres de Thay Ă la colline des Bouddhas 1130 CET CĂ©lĂ©brer la vie de Thay en musique et en poĂ©sie 2000 CET Et pour en avoir la traduction en français, veuillez cliquer sur ce lien zoom Meeting ID 979 4223 8768 Passcode freedomIllustration Les cendres de Thay arrivent au monastĂšre du Village des Pruniers en France - CrĂ©dit photo Village des pruniers.
NQjN. nlwkr94ath.pages.dev/170nlwkr94ath.pages.dev/64nlwkr94ath.pages.dev/452nlwkr94ath.pages.dev/160nlwkr94ath.pages.dev/325nlwkr94ath.pages.dev/391nlwkr94ath.pages.dev/243nlwkr94ath.pages.dev/122
cérémonie de mise en terre des cendres